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𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 7

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𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 7


Ils roulèrent encore une heure, durant laquelle Nekfeu s'endormit comme un bébé, Calypso en profita pour le prendre en photo.
Lorsqu'elle arrêta la Tesla dans un grand crissement de pneus, Feu se réveilla en sursaut.
- Oups. Ricana t-elle en le voyant, se réveiller, l'air perdu.
Il descendit de la voiture et regarda autour de lui, avec l'air encore plus perdu que tout à l'heure.
- « Écuries des Pâquerettes » , sérieusement, So' ?!
- Roh, toujours à juger ! Tu voulais du dépaysement ? T'en as.
- En effet, constata t-il, il regarda autour de lui : des kilomètres de verdure s'étendaient à perte de vue, et il n'y avait aucune trace de béton.
Calypso rangea les clefs de la Tesla dans sa poche et arriva a l'entrée, et trouva rapidement le propriétaire des écuries.
Elle s'éloigna de Nek quelques minutes pour discuter avec le proprio des modalités, elle sortit sa carte bancaire et la déposa dans la main du moustachu avant de se tourner vers Nek, qui l'observait de loin, interloqué.
Ramène ton cul Nek !
Ce dernier ne se fit pas prier et le moustachu lui expliqua :
- Vu vos morphologies, je vais vous conseiller de prendre Brume et Tonnerre, ils sont dans l'allée 2, box 4 et 5.
- Mh... souffla Nek avant d'écarquiller les yeux. Nonononnn.... dis-moi que c'est pas ce que je crois So', je t'en prie.
- Sisisi, tu vas faire du cheval mon Nek. Ricana t-elle.
Les deux jeunes gens allèrent dans la direction indiquée par le propriétaire des écuries, et lorsqu'ils virent les deux chevaux en face d'eux, il fallut choisir qui prendrait qui.
Calypso se dirigea naturellement vers Tonnerre, un cheval noir de jais, absolument magnifique, assez grand de taille.
Avant qu'elle n'eut le temps d'ouvrir le box de sa monture, Nek l'arrêta.
- Hahaha.... attends, déjà tu m'embarques dans ton plan foireux et en plus tu prends le cheval le plus stylé ? Non ça va pas se passer comme ça, sorry ma reus.
- Oh que si. Allez bouge ta main et prend Brume. Ricana t-elle en le provocant.
Il la retourna légèrement, pour qu'elle se retrouve coincée entre la porte du box et le torse du brun. Puis il se pencha sur elle avec un petit sourire en coin.
- Je t'assure que ça se passera pas comme ça.
Elle planta ses prunelles dans ses yeux et souffla sans le quitter du regard.
- Et moi je t'assure que si. Murmura t-elle
- T'es têtue hein. Souffla le brun.
Il plongea dans son cou et soudainement, l'attrapa par la taille, avant de la caler sur son épaule.
Nek courut jusqu'à la botte de foin la plus proche, la faisant tomber dedans la tête la première. 
Il éclata d'un grand rire et se détourna de la paille pour s'introduire dans le box de l'animal convoité.
Il se saisit d'une brosse et commença à nettoyer maladroitement son cheval. Alors qu'il avait presque terminé, il vit Calypso marcher à pas lent vers lui, les cheveux pleins de paille.
- Mhh sexy le bonhomme de paille. Ricana t-il.
Elle lui présenta son majeur et prépara Brume, aidant même Nek qui n'avait jamais fait de cheval, à sceller le sien.
Calypso mena sa monture dans le manège suivie par Nek, qui répétait ses moindre faits et gestes pour ne pas brusquer l'animal.
Brume n'étant pas une jument extrêmement grande, elle n'eut aucun mal à monter dessus.
Contrairement à Nek, qui se retrouvait un pied coincé dans l'étrier, un pied au sol.
Ken releva les yeux, sa bouche entrouverte en voyant Calypso s'approcher de lui sur sa monture.
Non non non, So' toi et moi ça commençait pas si mal, franchement on s'entend pas trop mal, au nom de notre amitié naissante, fais pas ça...
Elle lui adressa un petit sourire mesquin et claqua le flanc du cheval, qui se mit à avancer, au pas, dans le manège, traînant Nek, dont le pied était bel et bien coincé dans l'étrier.
- Tonnerre, ta race, arrête-toi maintenant ! Hurla le brun visiblement paniqué.
Calypso réussit à faire ralentir le cheval, puis à l'arrêter.
Elle descendit du cheval et aida Nek à se défaire de l'étrier de sa monture.
- ça va ? Demanda t-elle en riant.
Il la regarda, avec froideur, la mine boudeuse.
- Roh... tu boudes Nek ? Souffla t-elle en relevant sa tête avec sa main gauche.
Il ne répondit rien.
Calypso lui déposa un baiser sur le front, le visage du brun se détendit instantanément.
- Allez viens on va s'amuser.
Il la suivit jusqu'à son cheval, qui broutait, près de la barrière du manège.
- Tonnerre, mon beau, viens par ici... souffla t-elle en flattant son encolure.
Nek la regardait faire, l'air à la fois admiratif et pensif.
- Tu vois Nek, toute la subtilité c'est de l'apaiser pour l'amadouer, et une fois qu'il est apaisé, tu en fais ce que tu veux... murmura t-elle en agrippant à présent fermement ses rennes, invitant le brun à monter sur le cheval.
« Comme avec les hommes en fait... » pensa t-il tout bas.
Il monta sur le cheval puis le fit avancer, tout doucement, et Calypso l'imita.
Ils se dirigèrent tout deux vers la forêt.
- Allez, Brume, trésor, avance... souffla Calypso, son cheval entamant aussitôt un trot poussif.
Brume fut rapidement imitée par Tonnerre, qui beaucoup plus racé, se mit à trotter de plus en plus vite, dépassant même la brune.
- Bah alors So' on sait plus monter ? Crâna le brun.
Il tenait fermement la crinière de sa monture et serra ses jambes : il était assez paniqué.
Soudain, entendant le trot plus rapide de la monture de Calypso, celle de ce bon vieux Feu accéléra subitement, dévalant une cote à toute allure.
Tout à coup, il vit que sur le chemin en terre, se dressait un tronc d'arbre couché sur le sol poussiéreux.
- So' comment on fait quand il y a un tronc ?
- J'peux pas t'aider je sais plus monter ! Siffla t-elle
Nek tira sur les rênes et talonna le flanc de sa monture, pour le faire ralentir. Hélas, n'ayant aucune notion d'équitation, il provoqua l'effet inverse: son cheval sauta brusquement par dessus l'obstacle et Ken chuta sur le coté, s'éraflant la tempe et le torse ainsi que son superbe pull Seine Zoo.
Calypso accourut près le lui, elle s'accroupit à ses cotés et prit le visage du brun entre ses mains.
Elle lui tapota tout doucement la joue et lui murmura tout bas :
- Réveille-toi, connard.
Il ouvrit ses yeux réprimant un rictus de douleur, et souffla :
- Ta gueule, salope.
Elle lui tira l'oreille jusqu'à ce qu'il couine et siffla tout bas :
- Ta race, grosse pute.
- C'est moi la pute ? Ricana t-il avec un grand sourire amusé.
- Ouais, allez come on, rentrons. Souffla t-elle en levant les yeux au ciel.
- Aide-moi à me relever, trésor. Demanda t-il mielleusement.
Elle sourit et lui tendit sa main, qu'il attrapa avant d'attirer la jeune femme contre lui, dans les fougères.
Il suréleva un sourcil avec un petit sourire en coin.
- On est tout de suite plus à l'aise là, non ?
- Tu me fascines... murmura t-elle en le regardant.
Il baissa ses yeux vers elle, pliant un peu plus son cou.
- Ça m'intéresse... Poursuis...
- De là, t'as encore plus de double-menton que d'habitude. Claqua t-elle en se relevant.
Il explosa d'un grand rire franc et plaqua sa main contre son coeur.
- Un coup de poignard.
Il se releva et attrapa les rênes de sa monture, suivant Calypso jusqu'aux écuries, sans un mot.

🎶🎶🎶
Nek ouvrit la porte de son appartement, laissant Calypso s'y engouffrer pour s'effondrer sur le canapé.
- On dirait un larve wesh.
- Ta race le rat des sables.
Il rit en levant ses yeux au ciel.
- Bon j'te laisse l'insecte, j'vais soigner mes blessures de guerre. Souffla t-il le plus sérieusement du monde.
- Ohhh tout de suite les grands mots, t'es tombé de cheval.
Il lui adressa un doigt d'honneur et se dirigea vers la salle de bain.
Nek passa de l'eau sur son visage et se saisit d'un coton et de désinfectant.
Il en versa un peu sur la gaze, et alla l'appliquer sur sa blessure, mais s'arrêta au dernier moment.
Il savait que ça allait brûler et il ne pouvait pas s'infliger ça tout seul.
« oh putain, Nek, soit un putain d'homme, allez ! » pensa t-il.
Ken appliqua la gaze contre sa blessure et étouffa un cri de douleur.
- Tu veux de l'aide ?! Proposa Calypso, qui se tenait à présent dans l'entrebâillement de la porte.
- Oh! Tu m'as fais peur, fais plus jamais ça ! Siffla t-il.
- Fais pas trop le mec, tu pleures pour du désinfectant.
- J'pleures ap'
Elle haussa un sourcil, amusée et déposa son index contre sa joue.
Calypso descendit la pulpe de son doigt de l'oeil du brun jusqu'à sa joue, consciencieusement.
Nek suivit le trajet du doigt de la brune et planta ses prunelles dans celles de Calypso, sans un mot, puis ses yeux dévièrent sur ses lèvres.
- Bon, ce coton ?! Demanda t-elle en se saisissant du coton, assez hâtivement.
Elle le fit glisser le long de la plaie au front du brun tout en sentant le regard de ce dernier sur elle, et un frisson parcourut son corps.
Calypso passa à la plaie sur sa joue.
- T'as du te faire mal... souffla t-elle sans le regarder dans les yeux.
- T'as pas idée.
Elle lui rendit son coton avec un léger sourire.
- ... Et voila !
- Attends, tu veux bien être un ange et me soigner la dernière.
Elle scruta son visage sans en voir de nouvelle.
Ken retira son t-shirt, et Calypso se surprit à admirer ses cheveux retomber en cascade sur ses épaules, qui s'avéraient être musclées.
Il lui indiqua du menton sa plaie, elle se trouvait sur sa cote.
La jeune femme se pencha très légèrement et hésita un quart de seconde à déposer le coton dessus, tant elle était perdue dans ses pensées, quand la main de Ken se posa sur la sienne, l'obligeant à tamponner sa plaie.
Il retira sa main et la regarda faire.
- T'es fraiche en fait. Souffla t-il.
- Tu l'avais jamais remarqué ?! Impossible de le louper pourtant... ricana t-elle.
Calypso jeta le coton à la poubelle et fixa Nek dans les yeux avec un petit sourire arrogant.
Voyant qu'il ne répondait rien, elle poursuivit.
- Franchement je-
La brune fut coupée par les lèvres de Ken, qui vinrent se déposer sur les siennes, comme à tâtons, presque timidement.
Calypso attrapa son visage entre ses mains et répondit fougueusement à son baiser.
Il la poussa sans ménagement contre le lavabo, l'embrassant dans le cou, puis le long de sa poitrine.
Elle grogna de plaisir, puis il lui retira son pull avec fougue.
La jeune femme fit courir ses doigts le long de son dos, traçant chacun de ses muscles.
Nekfeu se décala un peu pour l'admirer, ses grands yeux bleus, ses lèvres gonflées et ses longs cils, sans parler de ses courbes qui défiaient les lois de la physique.
- Putain, je rectifie, t'es une bebom en vrai.
Elle l'embrassa de nouveau pour le faire taire et passa ses mains dans ses cheveux.
Puis, il la déposa sur le lavabo, poussant les affaires de toilette, pour leur faire de la place.
Soudain, alors que Nek reprenait ses baisers ardents, le téléphone de la brune se mit à sonner.
Calypso décrocha immédiatement, avec un air paniqué.
Nek se surprit à la trouver magnifique, même dans le noir avec la lumière de son écran braquée sur la joue.
- Oo- Ok, Bouge pas d'accord ? j'arrive. Souffla t-elle, l'air paniqué.
- Tout va bien ? Demanda Nek, torse nu, la ceinture dégrafée et les cheveux en vrac, un air inquiet sur le visage.
- Nan, c'est la merde, Nek, je suis désolée, mais il faut que je file. Souffla t-elle. Il hocha la tête, compréhensif.
- À bientôt, Feu. Souffla t-elle avec un grand sourire, en lui déposant un baiser sur le front.
Elle allait quitter son appart sur le champ, quand il lui balança un énième pull Seine Zoo sur le crâne, en éclatant de rire.
- Tu vas prendre froid, grosse.
- C'est ça, avoue tu kiffes me prêter tes pulls.
Il leva les yeux au ciel avec un sourire et quitta le champ de vision de Calypso.

ΚαλυψώOù les histoires vivent. Découvrez maintenant