La jeune femme, allongée dans leur lit, regardait le plafond. Elle n'avait pas expressément l'envie de se lever, de se jeter sur les tonnes de scénarios qu'on lui envoyait.
Depuis le succès fracassant de Waves, elle était définitivement rentrée dans le paysage du cinéma français, toute seule. Parce qu'elle s'était assez aimée pour tenter. Enfin.
Elle qui en avait toujours rêvé.
La brune sentit une sorte d'apaisement dans sa poitrine. Comme un vide réconfortant, elle se sentait baignée de lumière, enfin apaisée.
Elle se résolut à se lever, et c'est là qu'elle vit, dans le tiroir, entrouvert, de la table de chevet du blond, une enveloppe contenant deux billets en direction de l'île paradisiaque dans laquelle ils avaient passé les meilleurs moments de leur vie, les plus paisibles.
C'est vrai qu'elle n'avait plus spécialement besoin de rester à Paris ces derniers temps. Elle avait expressément envie de changer d'air pas pour toujours, mais pour quelques temps.
Ken avait prit son mal en patience, il était entrain de boucler son prochain album.
Elle regarda les billets : Ken avait prit des billets fluides, ceux qui étaient réservés aux peoples, qui souhaitaient avoir une place réservée dans chaques vols en partance pour la destination de leur rêve. Honnêtement, jamais Calypso n'avait imaginé pouvoir faire partie de cette élite là, surtout pas aux côtés d'un homme aussi formidable que Ken. Un homme qui avait certes, ses défauts, mais qui acceptait les siens.
Elle se saisit de son ordinateur portable, appela un conseiller, et resta plusieurs heures ponctuée d'intenses recherches, de discussion, de négociations, avant de refermer son ordinateur, son compte en banque alléger de quelques milliers d'euros, rien qui ne mette ses finances en péril.
La jeune femme avait un sourire heureux, rayonnant, de petite fille.
Soudain, elle reçu un message :De : Ken
À : Calypso
Wesh amour, on passe l'aprem tout les deux ?Elle regarda sa montre, il ne lui restait qu'une petite heure avant qu'il arrive et qu'elle lui annonce sa grande nouvelle, qui le ravirait autant qu'elle, elle l'espérait.
La brune fonça dans la salle de bain, enfilant un ensemble en soie vert amande, qui lui allait à ravir, et coiffant ses cheveux en une longue queue de cheval.
Lorsque le blond arriva, il retira sa capuche et souffla, en la regardant :
- C'est quoi ton secret pour être tout le temps aussi douce ?
Elle l'embrassa avec douceur.
- Vivre à tes côtés.
- C'est très cucul ça mon coeur.
- Tu m'as sorti une vieille disquette aussi.
- Elle était sincère.
- Je l'étais aussi. Sourit-elle en l'embrassant.
Il s'installa dans le canapé, la jeune femme à ses côtés, et la contempla quelques instants avant de se diriger vers la chambre.
- Trésor, j'ai... une proposition à te faire. Murmura t-il.
Elle sourit, prenant un air faussement innocent.
- Hm ?
- Est-ce que tu accepterais que l'on reparte ? Je sais que tu voulais travailler, mais tu as fini ton troisième film, en un temps record d'ailleurs... Bien sur, on peut reporter, j'ai pris des billets fluides.
- Je suis prête. Murmura t-elle avec un grand sourire.
Il écarquilla ses yeux. Il n'y croyait, à vrai dire, même plus.
- Vraiment ?!
- Oui. Murmura t-elle, en l'embrassant tendrement.🎶🎶🎶
Le crépuscule allait bientôt tomber sur la charmante île grecque sur laquelle les deux tourtereaux avaient jeté leur dévolu.
L'avion dans laquelle il se trouvaient atterrissait en douceur, lorsque Calypso choisit d'annoncer sa nouvelle :
- Ken. J'ai quelque chose à te dire, j'ai acheté récemment quelque chose. Une maison, en réalité.
Il ecarquilla ses yeux.
- Quoi ? Une maison ? Pour nous ? Ici ?
Elle hocha la tête.
- Oui. J'y avais déjà réfléchi depuis de nombreuses semaines, mais j'ai passé le pas, quelques heures avant que tu ne m'annonces que tu voulais revenir ici. Ça faisait quelques temps que j'en avais envie aussi. Mais je voulais qu'on aie quelque chose à nous.
Elle le conduisit jusqu'à leur maison, qui se trouvait à flanc de falaise, avec une vue imprenable sur la mer. La maison, entre tradition et modernité, alliait pierres anciennes, et matériaux modernes.
L'intérieur, moderne mais chic et élégant n'était pas décoré : tout restait à faire.
En revanche, dans l'entrée de la maison, un seul cadre était accroché au mur : c'était des pages du carnet de Ken, sur lesquelles il avait écrit la chanson qui l'avait fait tomber amoureuse de lui.
Elle contempla l'air émerveillé de Ken, dont l'oeil droit se chargea d'une seule petite larme.
Une larme de bonheur.
Elle lui prit la main délicatement et l'emmena dans la chambre.
Il s'agissait d'une pièce spacieuse, avec un grand balcon qui donnait sur l'immensité bleue.
- Les balcons tiennent une place importante dans notre relation, mon amour, je me voyais mal acheter une bicoque sans balcon. Rit-elle.
Il la serra dans ses bras et lui chuchota à l'oreille :
- T'es la plus belle chose qui me sois arrivée.
- Nous sommes, la plus belle chose qui nous soit arrivée, Ken. T'es plus seul maintenant, et pour très longtemps. On est tout les deux maintenant.C'est la fin,
C'est avec une certaine tristesse, que je vous annonce que cette fiction est désormais terminée.
J'ai eu un bonheur fou à l'écrire, avec ma co-autrice, qui m'a écrit des sons incroyables (merci à toi d'avoir été là).
J'ai adoré parler avec vous, par dm ou par commentaire (merci à vous d'avoir été autant encourageants !) (d'ailleurs la fin de cette fiction ne signifie pas que je ne répondrais plus à vos dm ou commentaires, bien au contraire)
Le plus dur c'est probablement de laisser voguer Calypso, que j'ai l'impression de connaître maintenant.
J'espère sincèrement que vous avez pris autant de plaisir à la lire que j'ai eu de bonheur à l'écrire.
On se retrouve bientôt dans ma prochaine fiction (n'hésitez pas à aller la check, elle s'appelle « L'enfer c'est les autres », j'espère qu'elle vous plaira !)
J'espère vous y voir nombreux.
Sincèrement,
Bisous
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Καλυψώ
Fanfic« - T'es une meuf exceptionnelle, t'as pas le droit de pas être heureuse. J't'avais prévenue, So'. - Comment ça j'ai pas le droit de pas être heureuse ?! - T'es exceptionnelle, t'es merveilleuse, tu t'es jamais demandé pourquoi tout les rappeurs av...