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𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟡

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𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟡

ℕek était allongé sur son lit, toujours plongé dans le noir, un bol de céréales dans la main droite, son téléphone dans la gauche. Il prit une grosse cuillerée de pétales et les enfourna dans sa bouche sans grâce aucune. 
Il regardait un compte instagram, très attentivement.
Celui de son ex.
Celle dont il parlait dans tout ses sons ou presque.
Celle qu'il avait tant aimé et qu'il détestait presque deux fois plus aujourd'hui.
Il ne savait pas bien si son coeur était rempli d'amour refoulé ou d'une rage profonde qu'il avait du mal à enterrer.
Le jeune homme fit défiler les photos du compte insta :
Une bombe.
Cette meuf était superbe; clinquante mais superbe.
Sa peau basanée, ses longs cheveux bouclés qui retombaient gracieusement sur ses épaules, ses yeux en amande, et ses superbes seins.
Etonnement, ce qu'il aimait le moins chez elle, c'est ce qu'elle montrait le plus : ses fesses.
Un quart de ses photos insta étaient composées d'un gros plan sur son cul : au bord d'une piscine, à une terrasse de café, sur des immenses plages où Nek n'aurait jamais pu l'emmener...
Plus il swipait ses photos, plus son coeur se serrait.
Il se remémorait les bons souvenirs, et les mauvais aussi.
Comme ce jour où elle l'avait quitté une énième fois et qu'il ne l'avait pas prise au serieux, alors qu'il aurait du parce qu'elle n'était jamais revenue.
Il décida d'envoyer un dernier message à Calypso.
Cela faisait près de trois semaines qu'elle ne donnait pas de signes de vie.
Le brun vérifia, le coeur chargé d'espoir, si elle avait répondu à ses messages.

De : Nek
À : So'
Wesh, ça dit quoi ?

De : Nek
À : So'
Oh j'suis désolé pour ton reuf 😔 Sneaz' m'a raconté

De : Nek
À : So'
Si tu veux en parler, j'suis là

De : Nek
À : So'
Franchement tu manques, meuf

De : Nek
À : So'
Réponds, so' on s'inquiète...

De : Nek
À : So'
Réponds, so' j'm'inquiète...

Aucune réponse.
Il éteignit l'écran de son téléphone et s'affala un peu plus sur son lit, tout en fermant les yeux.
Soudain, il fut dérangé par le son d'une notification, qu'il s'empressa de lire :
« - 25% sur les savons ?! »  cracha t-il, écumant de frustration.
Alors qu'il pestait contre son téléphone, il reçut une nouvelle notification :
De : So'
À : Nek
❤️

Il regarda le message et l'inspecta plusieurs fois.
Un coeur.
Un coeur rouge.
Un coeur rouge, envoyé par miss-calypso-coeur-de-pierre-silence-radio-depuis-trois-semaines ?
Quelque chose ne collait pas.
Il ferma ses yeux et réfléchit :
Elle était surement bourrée, dans une soirée où elle était allée toute seule, pour boire des shots seule...

🎶🎶🎶

Calypso était effectivement accoudée au bar d'une des nombreuses boites de Paris.
Ça n'était pas la plus grande, ni la plus belle, encore moins celle qui comptabilisait le plus de vip et surtout pas la plus chère. Elle était à son image, selon Calypso : pas exceptionnelle mais en valant le détour.
Bref, la brune n'était plus vraiment en état de se poser ce genre de question existentielle sur sa personne et son bien être.
Elle était davantage concentrée sur le fait de noyer sa peine dans l'alcool à bas prix.
C'était assez pitoyable, en effet.
Le barman remplissait les petits verres avant de les lui déposer doucement devant elle, il croisa ses bras sur son torse et demanda :
Je vous juge pas, soyons bien clairs, mais je vous voit seule depuis un petit bout de temps, et vous me semblez passablement soule... tout va bien ?
- Rien... n-ne pourrait a-aller mieux.... souffla t-elle en vidant un énième shot.
Il leva les yeux au ciel avec un petit sourire.
- Racontez-moi... c'est à cause d'un garçon ? D'une fille ? Demanda t-il.
Calypso ressentit une décharge électrique dans le bas de son dos, elle détesta immédiatement la façon dont il lui parlait.
Il s'adressait à elle comme à une lycéenne qui vivrait une bête peine de coeur, mais son coeur à elle n'était pas éraflé, il était éventré et les points de sutures se défaisaient à mesure qu'elle les cousaient.
- N-non.
- Bah qu'est-ce que c'est alors ? Demanda t-il, remplissant un verre d'une bière d'apparence douteuse, qu'il tendit à une jeune homme qui puait la sueur.
- Rien qui te concerne.
- Rohhh toujours à faire les prudes, les meufs, hein ?
- Ça n'a absolument rien avoir.
- J'entends pas ce que tu dis... Je finis mon service dans une demi-heure, tu m'attends et on va chez moi pour réparer ton petit coeur meurtri ? Demanda t-il, mielleux.
Calypso eut un temps de latence, surtout pas du au fait qu'elle soupesait la proposition car c'était un grand non, mais bien davantage du à l'alcool qui ralentissait sensiblement son cerveau.
- Non merci.
- Comment ça « non merci » ? Ça fait une heure que tu me racontes tes problèmes de merde, j'ai bien le droit à une contrepartie nan ? Siffla t-il froidement.
- Elle a dit non. Non ça veut dire que tu fermes ta gueule et que tu continues d'essuyer tes verres. Siffla une voix que Calypso n'eut pas de mal à reconnaître.
Il empoigna le bras de Calypso.
- Allez viens, So' on s'tire.
La brune acquiesça, et le suivit dans trop de résistance à travers le club, malgré les nombreux « Nekfeu ! » qui fusaient dans la salle.
Le brun réajusta sa casquette sous les flashs des iPhones qui le mitraillaient, et attira la brune contre lui pour la protéger des éclairs de lumière qui la rendaient visiblement nauséeuse.
Une fois sortis de la boite, il l'inspecta du regard, sans un mot.
Elle portait une robe verte, simple, et des escarpins noirs luisants.
« Franchement, elle est chefrai » pensa t-il avec un petit sourire.
- Enlève tes chaussures. Ordonna t-il avec un rictus malicieux.
Elle haussa un sourcil avec le même sourire que lui, et bien qu'elle était bourrée, elle percevait parfaitement la référence.
- Encore ?
- Toujours, t'as cru quoi ? Ricana t-il, en accrochant sa main tout en l'emportant avec lui.
Ils traversèrent quelques rues pavées, Calypso tenant fermement ses talons dans sa main droite, se raccrochant à la main de Nek par sa main gauche.
Ils n'échangeaient que des éclats de rire et des sourires, mais ils valaient bien plus que des longues phrases.
Quand enfin Ken arrêta sa course, ils se trouvaient sur les quais de Seine.
- C'est sympa ici.
Il renifla, ce qu'elle prit pour un acquiescement, et souffla :
- J'aime bien venir ici, seul, dès fois... ça me permet de me recentrer.
Elle s'approcha de la rambarde, s'y accoudant avant de se pencher pour observer l'eau du fleuve lécher les poteaux qui s'enfonçaient dans ses profondeurs.
- ... et pourtant, tu choisis de m'y emmener. Souffla t-elle comme pour elle-même.
La brune ne prit pas la peine de se retourner vers le jeune homme : elle savait d'avance quelle tête il faisait : il avait sans nul doute un petit sourire en coin, et ses yeux bruns pétillaient surement.
Elle ne pu s'empêcher d'émettre un petit rictus attendri, qui n'échappa pas au brun.
Il y avait une certaine distance physique entre-eux, une sorte d'écart de sécurité, qui était tout à fait superficiel parce que leurs pensées se mélangeaient.
Étrangement, pour la toute première fois de sa vie, Calypso avait l'impression de discuter avec l'âme de quelqu'un, et elle pouvait assurer que cette âme en valait largement le détour : elle n'était certes pas tranquille et surement indomptable mais très intéressante.
C'est à ce moment là que la jeune femme se rendit compte qu'elle ne connaissait pas vraiment Ken Samaras. Elle ne connaissait pas sa vie, ses antécédents, l'intégralité de ses goûts ou même les titres de son dernier album, mais pourtant, elle avait le sentiment de le connaître. Enfin, de connaître une partie bien dissimulée de ce dernier.
Ken était arrivé dans sa vie seulement quelques mois auparavant, et elle avait le sentiment qu'il avait toujours été là, et qu'il le serait toujours.
La jeune femme laissa son regard dériver le long du fleuve et suivre les méandres de ce dernier.
- T'es perdue, toi. Souffla t-il tout doucement, comme pour ne pas la déranger.
Elle se tourna vers lui et lui lança avec un petit sourire :
- Il n'y a que les gens qui savent où ils vont qui se perdent.
Nek la regarda, avec un petit sourire en coin.
- Oh, je vois, madame à de la culture, qui a écrit ça ?
- Confucius.
- T'as lu son oeuvre ?! Franchement, je t'admire.
- Nan j'rigole je l'ai lu sur insta.
- Tu me déprimes, So', tu sais ? Ricana t-il.
Elle rit et s'affala sur un banc, aussitôt rejointe par son nouvel acolyte.
La brune tira légèrement sur sa robe et frissonna.
- Quelle idée de mettre une robe aussi. Lança t-il, amusé par le visage frigorifié de la jeune femme.
- Excuse-moi, j'pensais pas que t'allais m'enlever pour m'emmener sur les quais aussi. Siffla t-elle en levant les yeux au ciel.
- T'aurais préféré que j'te laisse avec le iench là ? Grogna t-il.
- Bah p't'être bien oui. Souffla t-elle avec un air de défi.
Nek redressa légèrement son torse et son menton avant de planter ses prunelles dans ses yeux.
- Il t'aurait emmené avec lui de force hein. Lacha t-il le plus sérieusement du monde.
Elle le regarda avec un petit sourire et lui caressa rapidement la joue.
- J'rigolais.
- Heureusement que j'étais là quand même. S'enorgueillit t-il.
Elle leva les yeux au ciel avec un rictus amusé. Il était fatiguant mais son visage d'ange le pardonnait.
- J'aurais pu me débrouiller seule, hein. Le taquina t-elle.
Il leva un sourcil, l'air vexé.
- Bien sur que non.
- T'es vachement susceptible Nekos.
- Nekos ?!
- Ouais, c'est plus Nek le fennec c'est Nekos le cassos.
Il ouvrit sa bouche en grand, et prit un air offensé.
- Oh, je suis touché. Souffla t-il en posant sa main droite sur son coeur avant de clore ses yeux en lançant un cri d'agonie avant de retomber sur le banc, inerte.
Elle appuya sur sa joue avec son index.
- Allez tas d'morve, debout.
Il redressa légèrement sa tête, entrouvrant un oeil :
- Tas d'morve, sérieusement ?
- Oui.
- Je re-meurs.
- Ah.
Il se releva complètement.
- T'as aucune race en fait.
- P't'être bien. Ça devrait t'plaire toi qui mène un perpétuel combat contre le racisme, Nekfeu défenseur des opprimés.
- Arrête on dirait un chroniqueur. Siffla t-il l'air sérieusement renfrogné.
Calypso su qu'elle l'avait vexé, visiblement le jeune homme avait un sérieux problème d'égo.
- Dis Nek, tu boudes ? Demanda t-elle d'une petite voix en se penchant vers lui.
- Hm.
Elle se rapprocha de lui et nicha sa tête sur son épaule.
- T'es le mec qui porte le mieux les joggos de tout Beriz.
- « Beriz » sérieusement ?!
Calypso leva les yeux au ciel.
- Sneaz' dit tout le temps Beriz, t'as jamais remarqué ?
- Non, mais maintenant que tu le dis...
Elle enfonça un peu plus son menton dans son épaule et releva ses yeux vers lui, ils maintinrent un contact silencieux quelques secondes avant que Nek ne le brise.
- ... Et j'suis le rappeur le plus technique que tu connaisses aussi. Lança t-il avec un petit sourire satisfait.
- Mouais... non.
- Quoi ?! S'étrangla t-il.
- Mais je t'aime bien quand même hein. Lança t-elle en ricanant.
Puis, elle ferma ses paupières tout doucement.
- Princesse, t'endors pas.
- M'appelle pas princesse.
Il eut un petit sourire et caressa la joue de la brune, pour la plaquer un peu plus contre lui.
Il savait qu'elle faisait référence à son ex, et à ses conquêtes passées ou futures. Il est vrai que Ken avait cette manie de surnommer ses copines ou partenaires comme ça. 
Ça les déshumanisaient un peu. Elles avaient toutes le même nom ainsi, comme si aucune d'elles n'avaient réellement eues de l'importance un jour.
Mais c'était faux.
À leur manière, elles avaient toutes eues un impact sur le destin du brun. Elles en avaient sans doutes changé la trajectoire, un peu, à leur façon.
Calypso n'était pas le genre de femme qu'on déshumanisait où qu'on pouvait mettre au même titre que les autres. Elle n'était pas particulièrement plus belle, plus bonne ou plus intelligente. Elle n'était surement pas supérieure aux autres et en aucune façon elle ne pouvait les éclipser par sa simple présence.
Mais elle avait ce quelque chose de spécial, ce petit éclat dans l'oeil, cette petite arrogance...
Non, Calypso n'était pas une femme comme les autres.
En tout cas, pas à ses yeux.
Il leva son nez vers les étoiles, ses pupilles passant d'un astre à l'autre.
-ça va ? Demanda t-elle, en levant ses grands yeux bleus vers lui.
- C'est plutôt à moi de te poser la question.
Elle détourna le regard, pudiquement et haussa les épaules, comme pour dédramatiser.
- Non.
- Si tu veux en parler... souffla t-il.
- Il représentait beaucoup de chose pour moi, c'était mon pilier, mon phare, mon modèle, j'ai toujours pensé qu'il était inébranlable, et je n'avais jamais envisagé le fait qu'il pourrait un jour disparaître.
- C'qu'est flippant avec la mort c'est qu'elle débarque sans crier gare.
-J'crois que ça m'a renvoyé à ma propre mort. C'est égoïste je sais.
- C'est égoïste mais c'est la définition de l'Humain.
Elle leva ses yeux vers lui, et il vit une larme perler au coin de son oeil.
- Eh, 'faut pas pleurer ma belle, t'es pas responsable.
- J'aurai... j'aurai du être là.
- ...Mais t'étais pas là... souffla t-il en essayant de capter son regard.
La jeune femme détournait soigneusement son regard, et se débattait pour qu'il la lache.
Mais Nek persista, maintenant son visage entre ses pouces, sentant les larmes froides rouler sur ses doigts.
Il releva doucement le menton de cette dernière, et lui siffla tout en la regardant droit dans les yeux :
- Et puis ? Si t'avais été là, So' ça n'aurait rien changé. P't'être même que t'aurais été à sa place dans ce lit.
- Ç'aurait mieux valut.
- Surement pas. Il serait dans le même état et même pire. Il a été ton message d'espoir toute ta vie, aujourd'hui, tu es le siens. Il va se battre pour sortir de cet hôpital pour te retrouver, toi. Lança t-il en plantant son index sur son thorax.
- D'ailleurs, t'es un message d'espoir pour beaucoup de monde... on a besoin de toi, sneaz', Val', AD, sneazz et... et moi aussi.
« Surtout moi en fait. » pensa t-il.
- J'vois pas en quoi j'suis un message d'espoir. Ricana t-elle.
- T'en es un pour moi. Lança t-il de but en blanc. Avant de regretter ses paroles, presque immédiatement.
Elle se rapprocha de lui avec un petit sourire en coin.
- Et en quoi j'en suis un ?!
- ... tu me permets de retrouver l'inspi'.
- Ah vraiment ?! Montre-moi ce que t'as écrit ! Demanda t-elle avec un grand sourire flatté.
- Non.
- Comment ça non ?
- C'est pas le moment. Ni le sujet. On parlait de ton reuf. Lança t-il un peu froidement.
Calypso se rendit compte qu'elle avait été intrusive et trop rapidement. Il s'était déjà beaucoup ouvert à elle mais elle n'avait pas su l'apprécier, sur le moment, à sa juste valeur, et son interlocuteur était du genre discret sur ses émotions et sentiments... elle l'avait brusqué.
Mais le fait qu'il remette le sujet sur son frère, qu'elle tentait pourtant d'oublier depuis quelques temps, c'était assez maladroit.
Il s'en rendit compte en voyant les yeux de Calypso s'humidifier.
- J'ai l'impression d'avoir perdu un membre de mon corps. Cracha t-elle.
- Il est pas mort, So'.
- Et ?
- Dramatise pas.
Calypso le regarda interloquée. Elle finit par lâcher une larme avant de tourner les talons pour rejoindre la balustrade, qui donnait sur la Seine.
Il s'écoula quelques minutes durant lesquelles les deux jeunes gens réfléchirent chacun de leur côté.
Nek se leva, et rejoignit la brune.
- C'était maladroit.
- Nan, tu crois ? Ironisa t-elle.
- Ce que je voulais dire c'est que tu ne devrais pas te faire du mal en l'imaginant mourant alors que son état est stable. Souffla t-il en captant sa main, qu'il massait avec son pouce, en faisant de petits ronds sur son épiderme.
- Mais si j'ai besoin de ne pas me faire de film sur sa survie ? Tu t'es posé la question une seconde de ce qu'on pouvait ressentir quand on est à ma place ? Non. J'ai peur Nek, j'ai peur d'espérer le revoir un jour et de me réveiller un matin, de voir Sneaz' de nouveau effondré m'annoncer sa mort. Et j'ai le droit d'être pessimiste bordel de merde ? C'est pas toi qui essaye de le chasser de ta pensée depuis plus de trois semaines à ce que je sache ! J'ai essayé mais tout me ramènes à lui. Je l'aime comme je n'aimerai jamais personne dans ma vie et ça me brise le coeur, ça me déchire les entrailles et tu veux savoir le meilleur ? J'en ai rien à foutre de savoir que tu me trouves ridicule à pleurnicher sur son sort. Et si c'est le cas, tu peux te casser !
Il resta bouche bée.
Cela faisait réellement plus de dix ans que personne n'avait été aussi honnête envers lui.
Il la considéra quelques instants, et souffla :
- J'me permettrais jamais de te juger là dessus, So', j'espère que t'en es consciente.
Des larmes roulèrent de nouveau sur ses joues.
Un conseil : n'arrête jamais de sourire, même si tu es triste, car tu ne sais pas qui pourrait tomber amoureux de ton sourire. Tu me remercieras plus tard, trésor. Souffla t-il avec un petit sourire et un sourcil surélevé.
Elle leva les yeux au ciel avec un petit sourire.
Cette phrase la touchait beaucoup plus qu'elle ne voulait bien le laisser penser et surtout, l'admettre.
Seulement, elle le savait et lui aussi.
Il enfonça ses mains dans ses poches et rabattit sa capuche sur ses cheveux, puis lança à la brune :
- J'te raccompagne chez toi.
- Le jour se lève.
- Raison de plus, tas d'bouse.
Elle éclata d'un petit rire.
Pas d'un rire cristallin. D'un vrai rire.

ΚαλυψώOù les histoires vivent. Découvrez maintenant