A l'Approche Du Crépuscule(Haikyuu) [Tome 2]

1. Retour

Les premiers chapitres sont exceptionnellement longs. Bonne Lecture.

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Grande, blanche de peau, les cheveux plus foncé que le noir lui même, des yeux de la même couleur, elle contemplait son reflet dans le miroir. Aï Iwaizumi essayait son uniforme d'Aoba Josai à la veille de la rentrée. Deux coups furent frappés, et son frère aîné entra dans la chambre.

- Il te va bien.
- Merci. Je suis nerveuse.
- Je n'arrive pas a croire que t'ai lâché tes études a l'Académie de Fukurodani pour revenir ici.
- Tout ce qui m'intéressait, c'était la formation de tireuse. J'étais dans une classe sportive. Pour la dernière année, ils nous faisait repasser dans une classe normale pour ajuster nos niveaux dans les matières générales. Je ne voyais pas l'intérêt de faire payer un an d'internat aux parents alors qu'il suffisait que je revienne passer la dernière année ici.
- Quand je pense que ma petite sœur adorée à sauter une classe !
- Rassure moi, tu n'as rien dit à Too-chan ?
- Non, il aura la surprise de ton retour à Miyagi demain. En parlant de retour, pourquoi n'étais tu pas là pendant les vacances ? Tu aurais pu arriver bien plus tôt.
- Oh ! L'école a organiser un gigantesque... euh... c'est une sorte de camp de vacance. Pour le départ des terminales et le mien.
- Tu étais apprécié ?
- Et comment ! Présidente du Bureau des Élèves.
- Présidente du club de tir a l'arc européen aussi. Sans oublier que tu étais la capitaine des pom-pom girls et une fervente habitué du club de musique. Je n'oublie rien ?
- Tu n'oublie rien. Se mit-elle a rire.
- Comment tu as trouvé le temps pour tout faire ?
- Je ne rentrait pas le week-end, expliqua-t-elle en s'asseyant à cheval sur sa chaise à roulette, donc je logeais chez un ami. Mais il passait son temps dehors. Alors j'ai commencé a m'entraîner au chant le samedi. Et un jour, une fille de mon lycée est venu me proposer d'intégrer les pom-pom girl le dimanche matin. L'après-midi, je m'entrainais au tir.
- Mais tu n'y étais pas déjà toute la semaine ? S'étonna Hajime, appuyé au chambranle de la porte.
- Si. Je m'entrainais quand même le dimanche. L'entraînement de mon ami finissait souvent tard, même pendant la semaine. Alors j'avais le temps pour le club et le conseil.
- Je suis content que tu sois revenu. Tu nous as manqué.
- Je suis contente d'être de retour. Toi aussi tu m'as manqué. La première semaine était dure sans vous.
- Je te laisse te changer et te coucher. Bonne nuit sœurette.
- Bonne nuit Nii-chan.

Le volleyeur éteignit la lumière et ferma la porte. La jeune fille se changea dans le noir. Son ordinateur sonna et elle décrocha l'appel Skype sans mettre la caméra. Une tête brune s'afficha.

- Salut. Demain la rentrée.
- M'en parle pas. Je suis super stressé.
- Faut pas.
- Facile à dire pour toi, tu es dans le même établissement que l'an dernier.
- C'est vrai que tu es revenu a Miyagi. Il faudra qu'on se voit du coup.
- Ouais. Pas la première semaine, mais ensuite il n'y a pas de problème, quand tu veux.
- Génial. Je vais me coucher. Kochi vient me chercher demain, et je ne voudrais pas avoir l'air fatigué devant lui.
- Bonne nuit Belle au bois dormant.
- Très drôle. Bonne nuit la Belle et la bête !
- Comment oses-tu !? Demanda-t-elle en éclatant de rire. Disparais ingrate Blanche Neige.
- Bien, Miss Elsa, je disparais ! Biz !
- Biz !

L'écran redevint noir. La jeune fille se glissa sous les couvertures et ne tarda pas à s'endormir. Elle avait l'impression d'avoir dormi cinq minutes quand ses alarmes se mirent a sonner. Elle se releva difficilement et se dirigea vers la salle de bain d'un pas lent et traînant. Elle bailla en se regardant dans le miroir. Comme tous les matins, elle avait des cernes. Ces dernières disparaissaient au cours de la journée mais la jeune fille avait toujours un teint livide et maladif au réveil. Elle s'étira pour de bon et se brossa les cheveux puis les dents. Elle se lava le visage et repartit s'habiller dans sa chambre. Une fois prête, elle s'arrêta devant la chambre de son frère. Tout juste réveillé, il tourna un visage endormi vers elle. Elle éclata de rire. Il attrapa un t-shirt qui traînait et le lui lança, l'atteignant au visage. Elle plissa le nez de dégoût et lâcha le bout de tissu avant de le pousser du pied et d'encourager son frère a se lever.