A l'Approche Du Crépuscule(Haikyuu) [Tome 2]

21. Aï

Je raccroche et ferme mon ordinateur. Il s'éteint automatiquement quand je fais ça. En même temps, j'expose au garçons que je rentre chez moi et je demande à Nash d'aller éteindre et de fermer après moi. Au moment où je commence à partir, je manque de me heurter à Tooru et Hajime. Ok, il se pourrait que je les ai légèrement oublié dans mon équation...

A suivre...

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 Le chemin pour rentrer chez moi n'a jamais été si silencieux. Tooru nous a abandonné avant l'arrivée, retenu par des fans. Je n'ai pas osé mettre des écouteurs. Hajime n'a rien dit. Il n'a pas ouvert la bouche une seule fois, il n'a même pas saluer Tooru. Quand nous arrivons, je trouve ma mère devant un dossier ouvert et des feuilles partout. Je pose mon arc à côté de la table et mon skate dans l'entrée. Je pensais revenir en roulant, mais je ne voulais pas lâcher Haj'. Peut être que j'aurais dû. Il aurait extériorisé en parlant avec son meilleur ami.

Je me penche au dessus des documents et ma mère m'en tend deux pour que j'aille les photocopiés. Je passe le reste de le la soirée à aider ma mère à remplir mon dossier d'inscription. Mon père nous interromps en rentrant à l'improviste. Il jette un oeil hostile à l'enveloppe marron mais il se retient de dire quoi que ce soit. Il me fusille du regard avant de poser ses affaires et de se diriger vers les chambres. Ma mère ne prends même pas la peine de lever les yeux vers lui. Oulà, y a de l'eau dans le gaz. Je ne m'en occupes plus. Je finis de remplir le formulaire qui me concerne et le rend à ma mère. Elle me congédie ensuite sans autre forme de procès. En passant devant la chambre de Hajime, je l'entends discuter avec mon père.

– Je n'ai pas réussit à l'empêcher de retourner à Tokyo. À vrai dire, je n'ai même pas eu mon mot à dire.
– Tu es son père.
– Oui, mais je suis trop absent pour que ta mère et elle ne prennent la peine de me consulter. Elle y a déjà passé cinq ans. Il ne lui ai rien arrivé, nous n'avons jamais eu de problèmes. Alors pour quel motif je pourrais lui interdire de retourner là-bas?
– Mais pourquoi veut elle y retourner?
– Cette fois, nous lui avons pris un appartement en colocation. Accompagne la à Tokyo, quand elle y retournera. Je pense que tu auras ta réponse. Bon, je vais me coucher.
– Bonne nuit papa.
– Bonne nuit fiston.

Je me dépêche d'entrer dans les toilettes, la pièce la plus proche, et laisse mon père entrer dans sa propre chambre. Une fois sûre que la voie est libre, je me précipite dans ma chambre et allume mon ordinateur en vitesse. Il est tard, est-ce qu'ils seront toujours connecté? Non. Il y a un message de Keiji qui dit que le repas est prêt et qu'ensuite il ira se coucher. Il me souhaite bonne nuit en espérant que rien ne me soit arrivé sur le chemin du retour. Même s'il n'est pas connecté, je lui répond. Peu après, je reçois un sms de Koutarou. Je me jette sur mon lit et souris comme une idiote en le lisant. Kou me fait toujours cet effet là. Même par message, il a le don de me mettre de bonne humeur.

De Kou🦉❤:
"Hey Hey Hey Princesse! Tu ne nous as pas rappelé, tout vas bien? Akaashi était très inquiet. Tu sais qu'il s'inquiète beaucoup de savoir que la relation avec ton frère se dégrade encore. Ce n'est pas à cause de lui que tu ne nous rappelle pas au moins?"

De Moi:
"Non, ce n'est pas sa faute. Je remplissais le dossier pour Fukurodani. J'ai vraiment hâte de revenir. D'après ce que j'ai entendu, je ne serais plus en internat. Il doit coûter trop cher pour mes parents. Il paraît que je vais avoir un appart en colocation. Je ne sais pas qui sera mon colocataire mais j'espère qu'il sera sympas."

De Kou🦉❤:
"S'il ne l'est pas, compte sur moi pour le lui faire regretter. Kuroo te passe le bonjour."

De Moi:
"T'es un amour! Je vais aller prendre de ses nouvelles. Et je vais aller rassuré Keiji. Je lui ai répondu mais il n'était pas connecté alors je ne sais pas s'il a vu mon message."

De Kou🦉❤:
"Je suis avec lui. Si, il a vu ton message. Nous sommes en camp d'entraînement avec le Groupe Fukurodani. Ça ne se passe pas au lycée alors on ne verras pas ta classe cette semaine. Mais nous sommes tous content que tu réintègres la famille. Tu nous as manqué."

De Moi:
"Tu ne sais pas à quel point je suis heureuse de revenir. Il n'y a vraiment qu'avec la famille que je me sens chez moi. Passe le bonjour à toute l'équipe. Et dis à Kuroo de garder ses blagues déplacés pour lui."

De Kou🦉❤:
"Salut, c'est Kuroo. Comment tu as su que j'allais faire une blague?"

De Kou🦉❤:
"Tu veux qu'on t'appelle?"

De Moi:
"Parce que tu fais TOUJOURS des blagues de ce genre quand vous êtes en camp d'entraînement et que j'appelle. Alors pourquoi ce serait différent quand je discute simplement avec lui."

De Moi:
"Non. Il est tard et je vais me faire dérouiller si je me fais surprendre au téléphone à cette heure-ci. D'ailleurs, je vais me coucher. J'ai pleins de papiers à aller chercher demain au lycée. Je vais devoir courir un peu partout entre les cours. Je dois donc me reposer."

De Kou🦉❤:
"Ok Princesse. A demain."

De Moi:
"Je vous aimes, bonne nuit."

De Kou🦉❤:
"Nous aussi on t'aimes. Bonne nuit."

De Moi:
"N'oublie pas de dire merci a Akaashi, vu qu'il a corriger tes fautes. Avant que tu poses la question: Je suis la mieux placée pour savoir que tu n'écris jamais aussi bien. Bonne nuit mes amours!"

Il me renvoie une photo des club de volley de Nekoma et Fukurodani ensemble avant que j'aille me coucher. La semaine suivante me donne raison et je passe mon temps à courir partout pour aller chercher les papiers administratifs nécessaires sans empiéter sur les cours. Je ne vois pas beaucoup Nash, pas même la nuit. Le maître a décidé d'aborder la théorie avec Nash le temps que je me remette. Il reprendra les cours physiques quand je serais de nouveau d'attaque. Tous les deux jours, je suis aller chez Maï pour me faire soigner. D'après le médecin, je supporte très bien la douleur et je guéris étonnamment vite.

Une nuit, un courant d'air me réveil. Un courant d'air? J'ai pourtant vérifié que tout était fermé. Mon plancher grince à ce moment là. Il y a un intru dans ma chambre. Je passe lentement la main entre le mur et mon lit pour y trouver le manche de mon poignard. J'entends une respiration dans la chambre. Mon ordinateur est allumé et la personne est en train de fouiller dedans. Je m'approche sur la pointe des pieds avant de passer la lame sous le cou de ma victime.

– Je ne sais pas qui tu es, mais je te déconseille de bouger.
– Aï.
– Maître!? Mais enfin qu'est-ce que vous faites ici!?

Je range ma lame avant de faire face a son ombre, puisqu'il est a contre-jour. Je lève un sourcil quand il me fait signe de m'asseoir. Je me met en tailleur sur le lit et m'enroule dans la couverture. La nuit dernière a été épuisante, moi qui espérait pouvoir dormir.

– Il y aurait un logiciel espion dans ton ordinateur.
– Ça tombe bien, on ne s'en sert à jamais pour communiquer. Ou est le problème!?
– Tes ennemis pourraient s'attaquer aux gens que tu aimes.

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire silencieusement. Je me bouche le nez pour me calmer.

– Qu'ils essaient, on vas rire deux minutes.
– Pardon!?
– Je ne serais pas revenu a Miyagi si je n'avais pas la certitude que mes proches de Tokyo sont en sécurité.
– Comment !?
– Ça c'est un secret. Ne vous inquiétez pas pour mes proches et moi. Tout vas bien. Bonne nuit.
– Entraînement!
– La semaine à été très fatigante, je vous rappelle. Et ma plaie commence a me lancer.
– Tu as raison. Bonne nuit.

Et il repart par où il est arrivé. Dès qu'il a disparu, je tente de savoir ce qu'il a regardé. Il n'y a rien dans mon ordinateur, de mon point de vue. Seulement, je ne sais pas ce qu'il cherchait. Il faudrait que je puisse voir les dernières fenêtres ouvertes. Pas sur internet, mais dans ma bibliothèque. J'ai la rubrique "récemment consultés" mais ça ne concerne que les documents écrits et images. Pas les dossiers. Je demanderai à Sab. Décidément, il a du travail. Et moi aussi. Fini le roupillon, il faut que je sache qui est cet imitateur. Ah oui, parce qu'évidemment: ce n'était pas le maître.

A suivre...