12. Maï

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Oui je sais, je les connais. Ils ont un lien avec son métier de tueuse?
– Slyom et Ulmyre, non. Ils ne sont pas au courant. Tyse, Nash et Sab, oui.
– Voilà qui est intéressant. Je souris.

A suivre...

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 Mercredi, mon après-midi est réservé à des rendez-vous d'affaires. Je vais rencontrer le premier ministre, vieil ami de mon père; le ministre de la finance et Aï de façon officiel. Elle sera accompagné de son camarade, si je peux appeler Nash comme ça. Aujourd'hui, notre équipe de volley est allée jouer un match d'entraînement contre Aoba Josai. Aï doit y assister avant de venir, vu que nous avons rendez vous uniquement ce soir. La journée passe rapidement. Le premier ministre a un fils aîné, qu'il veut marier avec moi mais ni lui ni moi ne sommes intéresser par cette proposition. Le jeune homme a reçu un regard noir de son père mais il ne semblait pas en avoir quelque chose a faire. Heureusement, je ne compte pas quitter mon petit Kochi pour lui. Mon père n'a rien dit. Le ministre de la finance est un peu plus vieux que mon père et m'a assuré que si un jour j'avais besoin d'aide, que je n'hésite pas à le contacter. Il m'a donné son numéro privée. Après cela mon père et lui ont discuté du temps de leurs jeunesses, vu qu'ils ont apparemment grandis à la même époque. Ils ont mentionné les frères de ma mère. Pour la petite anecdote: ce sont mes oncles qui ont découverts le cadavre de ma tante. C'est comme ça que mes parents se sont rencontrés. C'est.... originale, comme premier contact. Par contre, bonjour la première impression!

Je m'écroule sur mon lit en attendant l'arrivée de Kita. Je suis épuisée. Évidemment, j'ai également rencontré des PDG, des politiciens en tout genre et deux ou trois avocats, dans le cas où je voudrais changer de cabinet et ne pas prendre le même que celui de mes parents. Kochi m'appelle et je met un certain temps à décrocher, le temps de comprendre que c'est la sonnerie de mon téléphone.

– Tu es disponible ce soir?
– J'ai bien peur que non. Tu sais que je dîne avec mon père le mercredi soir.
– C'est vrai, pardon.
– C'est pas grave. Alors ce match?
– Iwaizumi ne t'as pas raconté? Elle m'a dit qu'elle viendrais te voir juste avant le repas.
– Je ne l'ai pas encore vu mais elle ne devrait pas tarder. Elle va devoir faire vite, le repas est bientôt prêt.
– Peut être qu'elle a eu un empêchement.
– Avec son frère, ça ne m'étonnerait pas.
– Clairement, Oikawa a déplu à toute l'équipe.
– Je ne sais pas pourquoi tu dis ça, mais je sens que je vais le savoir! Je viens de voir Iwa entrer dans la résidence principale. Je te laisse.
– A demain.
– Je t'aime. Je lance avant de raccrocher.

Comme une idiote, je me sens rougir. Nous avons beau être en couple, c'est pas une phrase que je dis souvent, sûrement la faute à ma timidité. Lui non plus ne me la dit pas tellement. Disons plutôt qu'on sait que l'autre nous aime alors nous n'avons pas besoin de nous le dire tous les quatre matins. Alors que je suis en train de descendre de ma tour, je reçois un message. En le lisant, je me met à sourire comme une idiote sans me rendre compte que quelqu'un m'attends devant la porte. Les yeux dans le vide, je m'arrête brusquement à quelques centimètres de Nash, qui n'a pas bougé d'un pouce.

– Bonjour?
– Bonsoir, plutôt. Lance la voix joyeuse d'Iwa alors qu'elle sort de derrière Nash.
– Peu importe, je peux savoir pourquoi vous campez devant ma porte?
– En fait on allait frappé mais tu es sortie. Ton père et notre maître te demandent.
– Oui, je m'en doute. On y va.
– Je t'en prie, ouvre nous le chemin.
– Je peut vraiment tourner le dos a des assassins?
– Maï, si on avait dû te tuer, tu serais déjà morte. Je n'ai pas besoin de Nash pour abattre une cible aussi facile que toi.
– Il y a des vérités à ne pas dire, Iwa.
– Je t'ai déjà dit que m'appeler Aï, nom d'une cacahuète. Et ensuite...
– "Nom d'une cacahuète"? Relève Nash en riant. Vraiment?
– Quoi? J'ai gagné le pari.
– Quel pari? Je demande en prenant le bras d'Iwa et en prenant le chemin du bureau de mon père.
– Placer le mot cacahuète dans une conversation qui n'a rien à voir. Nash et le maître me doivent vingt yens chacun.
– Petite mise.
– On en fait tellement, de ce genre de paris, que les grosses mises ne sont pas nécessaires pour gagner pas mal. Enfin, avant il n'y avait que le maître et moi. Maintenant il y a Nash.
– La dernière fois c'était tout à l'heure. Raconte Nash. Il fallait placer le mot "chien" dans notre conversation. C'était au premier qui arrivait à le faire. Et le maître a parier qu'aucun d'entre nous n'y arriverai.
– Il était facile celui là. Commente Iwa.
– Comment tu as fais? Je m'enquis
– Je les ai fait partir sur le thème de la mythologie gréco-romaine.
– Sujet intéressant. Et tu as parler des Enfers et de Hadès.
– Absolument.
– Je ne savais pas qu'il y avait un chien mythologique de l'autre côté du globe, je suis désolé. Boude Nash.
– Je ne t'en veux pas! Répond sarcastiquement Iwa. J'ai gagné deux cent yens comme ça.

Nash marmonne quelque chose de pas très catholique que nous ne faisons pas l'effort de comprendre. Les deux adultes nous attendent devant le bureau de mon père. Après une petite discussion qui semble amicale et une remarque de ma part que si nous mangeons en retard à cause d un rendez vous, la cuisinière nous découpera en filets; mon père m'annonce comme une fleur que nous allons manger au restaurant. C'est pas comme si je n'étais absolument habiller pour. Je suis en short débardeur depuis que je suis retourner dans ma chambre. Sachant que les invités étaient Iwa et Nash, je n'ai pas trouvé utile de mettre une tenue inconfortable. Ça m'apprendra a sous estimer le sens des affaires de mon père. A ma remarque, il me répond en souriant que ce n'est pas nécessaire car c'est Iwa qui a choisi le restaurant, qu'il est petit et qu'il sera sûrement vide. Iwa, je te hais! En soupirant, je sort l'argument de la dernière chance: le temps. Malgré des températures qui se réchauffent, il n'en reste pas moins qu'il fait un peu trop frisquette dehors pour sortir en débardeur et short.

Après m'être habillée convenablement pour aller au restaurant, nous sortons. En effet, le restaurant est petit et vide. Le gérant nous fait un signe de tête et son visage s'illumine quand il voit Iwa sortir une carte de fidélité.

– Tu viens souvent?
– Ils en ont un à Tokyo. Explique-t-elle en rendant son sourire au gérant. Ils sont discrets et la nourriture est bonne. J'aime bien venir ici.
– Moi aussi. Lance Nash derrière moi. Aï nous a montré ce petit restaurant en arrivant et on y va dès qu'on peut maintenant.
– Ils ne sont que cinq au Japon. La concurrence est rude.

La pièce est simple, sans fioriture. Le mobilier est en bois, le parquet est plus foncé et les murs plus clairs. Il y a deux portes au fond. Sur celle de droite est écrit le mot "réservée" et sur l'autre "Ne pas entrer - Réservée au personnel". Je n'ai aucun avis sur l'endroit, a part qu'il y fait chaud. C'est agréable après les dernières brises de l'hiver. Iwa passe devant pour nous conduire à la salle de droite. Nous entrons. Une grande table ronde nous attends. Il y a beaucoup trop de chaises. Alors que nous nous installons, je prend quelques secondes pour tout compter. Nous sommes cinq et il y a neuf chaises. Mon père non plus n'a pas l'air de savoir pourquoi vu qu'il fronce les sourcils avant de se tourner vers Kita. J'entends Iwa pouffer et me tourne vers elle. Elle me lance un regard amusé, apparemment encore moins décidé à répondre que son maître.

A suivre... 

A l'Approche Du Crépuscule(Haikyuu) [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant