Chapitre 8

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Il devait être environ onze heures quand Debby sortit de son sommeil. Elle prit une douche, consulta ses messages et resta un moment dans sa chambre pour travailler. Bien qu'elle n'était pas là, son travail devait être fait. Heureusement, elle pouvait travailler n'importe où tant qu'elle avait son ordinateur et une bonne connexion.

Elle descendit et trouva le déjeuner prêt à point. Bruno et Léna n'étaient pas dans la cuisine. Pénélope l'accueillit avec bonne humeur et lui servit son repas. Cette femme lui faisait penser à sa mère qui était décédée quelques années plus tôt, suite à un cancer des poumons.

Bruno et Léna les rejoignirent quelques instants plus tard. Léna semblait en colère, et quand leurs regards se croisèrent, Debby crut que Léna allait lui sauter dessus, toutes griffes dehors. Bruno quant à lui affichait un air agacé. Il semblerait que ces deux là s'étaient disputés, et qu'elle en était la cause. Bizarrement, cette idée lui plaisait.

Léna s'assit sans même lui accorder une salutation. Bruno lui se contenta d'un faible ''bonjour mademoiselle'' tout en évitant son regard.

- Bonjour Bruno! répondit-elle avec un sourire malicieux. Bien dormi? Moi j'ai dormi comme un bébé! Au fait, merci pour la sortie d'hier, je me suis vraiment bien amusée! J'espère qu'on remettra ça!

Sa déclaration eut l'effet escompté. Léna se tourna vers Bruno, et on aurait cru que sa tête allait exploser, tellement elle étais rouge! Debby dût faire un gros effort pour s'empêcher d'éclater de rire. Bruno lui lança un regard noir auquel elle répondit par un large sourire et un clin d'oeil. Pénélope de son coté parut surprise, mais ne dit rien.

- Je n'ai plus faim, Péné! déclara Léna en posant avec rage ses couverts. Je vais terminer mon travail et rentrer chez moi. Bon appétit à vous.

Elle se leva et sortit en trombe de la cuisine.

- Qu'est-ce qui lui arrive? demanda Debby d'un air faussement innocent.

- Va savoir! répondit Pénélope en regardant Bruno.

- Elle ne sait pas ce qu'elle rate, votre ragout est délicieux! déclara Debby en se régalant.

Après avoir fini son repas, elle libéra pénélope, l'informant qu'elle n'était plus onbigée de venir, parce qu'elle comptait cuisiner elle même. Pénélope l'en remercia, et s'en alla après avoir rangé la cuisine. Presqu'aussitôt Léna descendit et les informa de son départ.

Bruno était rentré chez lui depuis un moment déjà. Elle remonta se changer pour sortir, et alla cogner à sa porte.

- Vous avez besoin de quelque chose? demanda-t-il.

- Tu as dit que tu jouais le rôle de chauffeur, n'est-ce pas?

- C'est cela.

- Alors viens, je voudrais aller faire du shopping.

- Euh... Très bien, Accordez-moi un instant.

Il retourna à l'intérieur, enfila ju pantalon noir et une chemise blanche et la rejoignit au garage.

- On prend ma voiture! L'informa Debby en le voyant déverrouiller l'autre voiture.

- J'ai peur de ne pas être en mesure de la conduire, mademoiselle!

- Ne t'en fais pas, c'est moi qui conduis, le rassura-t-elle en s'asseyant au volant.

- Alors je ne suis d'aucune utilité! remarqua Bruno en enfonçant les mains dans ses poches.

- Mais si! Tu m'aideras à porter mes affaires! Allez, monte!

Il soupira et s'assit à côté d'elle. Elle démarra et ils s'engagèrent sur le sentier caillouteux. Une fois sur la voie principale, elle tourna à gauche.

- Euh... Le marché c'est dans l'autre direction! l'informa-t-il.

- Nous n'allons pas là bas, se content a-t-elle de dire.

- Et où allons nous?

- En ville.

- En ville!? Mais c'est à quatre heures de route! Et il est déjà deux heures de l'après-midi! Nous ne serons jamais de retour avant dix heures au moins! s'inquiéta-t-il.

- C'est trois heures, pour moi. Et ce n'est pas grave si on rentre tard.

- Pourquoi ne pouvez-vous pas attendre demain pour y aller dans ce cas?

- Parce-que c'est maintenant que je veux le faire!

Il se tapa le front en secouant la tête.

- Vous êtes toujours aussi impulsive? demanda-t-il.

- C'est ce qui fait mon charme, chéri! répondit-elle en lui faisant un clin d'œil.

- Vous n'allez pas un peu vite, là? s'inquiéta-t-il en voyant l'aiguille pointer quatre-vingts-dix kilomètres l'heure.

- Tu rigoles! Je suis en mode escargot, là! Attends qu'on soit sur l'autoroute, tu verras ce que ce bijoux a dans le ventre.

- Ça m'inquiète un peu...

- Mais non! Détends-toi et profite du voyage.

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Salut mes gens! J'espère que vous vous portez bien! Et que vous aimez mon histoire!🤗🤗

Désolée, ce chapitre est court, mais je ne voyais pas quoi dire de plus alors...

Donc n'hésitez pas à me laisser des commentaires pour me dire ce que vous en pensez! Les magouilles de Debby? Son coté ''vitesse'' et sa spontanéité? La réserve de Bruno?

Toute critique constructive est la bienvenue, et je ne suis absolument pas contre les votes!😋😋😋
Alors n'hésitez pas!

L'homme à tout faireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant