Chapitre 24

398 42 0
                                    


Bruno ne savait pas à quelle heure exact Debby reviendrait. Et si elle avait décidé de ne plus rentrer? Elle le préviendrait dans ce cas, non? Alors il n'avait pas à s'en faire. Mais s'il commençait à se faire tard, il l'appellerait pour vérifier. Il était environs dix-sept heures, et Bruno ne savais plus quoi faire de ses mains. Il avait taillé les haies, arrosé les plantes, tondu la pelouse, nettoyé la piscine et la voiture, il avait vérifié que la plomberie n'avait aucun soucis, s'était assuré qu'aucune ampoule n'était grillée, les placards étaient remplis, et il était un peu tôt pour ça, mais il avait déjà préparé le dîner.

Il était donc avachi dans son canapé, le regard fixé sur l'horloge murale. En même temps, il lui fallait trois à quatre heures pour arriver, et elle avait sûrement quitté un peu après le déjeuner, soit aux alentours de quatorze ou quinze heures. Ce qui signifiait qu'elle devrait arriver entre dix-sept et dix-huit heures. Elle ne devrait donc plus tarder à rentrer.

Dix-sept heures trente six. Debby n'était toujours pas là. Il n'était pas encore assez tard pour se mettre à paniquer. Mais il pourrait l'appeler juste pour être sûr? Non, il risquait de la déranger si elle était au volant. Mieux valait patienter. Il en était à ça de ses réflexions quand il entendit le claxon d'une voiture. Il sauta presque pour se mettre debout, et se fit violence pour ne pas courir. C'était bien la voiture de Debby. Elle était rentrée. Il sentit comme un gros poids être ôté de son coeur.

- Sois la bienvenue! fit-il quand elle descendit de la voiture.

- Merci! soupira Debby. J'ai bien crue que je n'arriverait jamais!

- Et pourquoi ça? s'enquit-il en lui prenant ses sacs.

- En fait j'étais presque à la sortie de la ville quand j'ai eu une crevaison. Heureusement j'ai toujours une roue de secours! J'ai dû m'arrêter pour remplacer la roue crevée. Il faudra que je me souvienne de la faire remplacer la prochaine fois que j'irai en ville.

- Ah je vois. Tu dois être fatiguée. Tu veux manger ou dormir avant?

- Je vais prendre un bain. Ensuite je vais manger, et puis tu me raconteras ce que tu as fait pendant mon absence, okay? fit-elle avec enjouement.

- Très bien, mais il n'y a rien à raconter, tu sais!

Ils venaient d'arriver dans sa chambre. Il posa les sacs sur a table. Il s'apprêtait à sortir quand elle lui demanda de lui apporter un jus de fruit frais parce qu'elle mourrait de soif. Il revint quelques instants plus tard, avec une bouteille de jus d'ananas et un verre, mais elle n'était pas dans la chambre. Il cria son nom, et elle lui répondit depuis la salle de bain.

- Je suis ici! Apporte moi ça s'il te plait.

- Dans la salle de bain?! s'étonna bruno.

- Oui. Je suis dans le bain.

Il entra dans la salle de bain, et trouva Debby dans la baignoire, l'eau mousseuse ne laissant voir que ses genoux fléchis et le haut de son torse. Elle le regarda et lui sourit en prenant le verre qu'il remplit ensuite.

- Pose le plateau au sol près de moi, s'il te plait.

- Très bien.

- Tu ne veux pas me rejoindre dans la baignoire, dis? demanda-t-elle avec espièglerie.

- Je vois que ton coté séducteur est de retour! répondit-il en croisant les bras, un léger sourire en coin.

- Quoi? Tu ne l'aime pas, ce coté séducteur?

Elle but quelques gorgées sans cesser de le regarder, puis de sa main libre se mit à faire de légers vas et viens du bout des doigts sur la partie visible de ses seins.

L'homme à tout faireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant