Salle 27

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Je rentre chez moi quelques heures après. J'ai passé toute la journée à faire du shopping. J'en avais besoin.

- Où tu étais ?

Je découvre mes parents, Anaïs et mon frère réunis dans le salon.

- On a finit plus tôt, mon prof de maths n'était pas là. Du coup j'en ai profité pour faire du shopping avec Maya et... Mentais-je.

- Ce n'est pas la peine de nous mentir, le lycée nous a appelé. Tu t'es battue avec Dana et tu es partie juste après. Me coupe ma mère.

J'avale difficilement ma salive.

- Et apparement tu as quelque chose à nous dire. Dana a appelé Anaïs pour lui dire quelque chose, mais on t'attendais pour que ça soit toi qui nous le dises. Explique mon père.

Je regarde Anaïs. Elle est en pleure. Je comprends tout de suite ce que Dana lui a dit. Je m'assois sur le canapé.

- Anaïs... Je suis désolé... M'excusais-je sincèrement pour une fois.

- Tais-toi ! Je n'ai pas besoin de tes excuses. S'exclame ma demie-sœur en larme.

- Mais enfin, vous voulez bien nous expliquer ce qui se passe ? Nous demandent nos parents.

- Je te laisse l'honneur de leur dire. Dit Anaïs.

Mes parents me regardent avec inquiétude.

- Maman, papa... Je... Commençais-je, hésitante.

- Tu ?

- Je suis enceinte. Annonçais-je d'une traite.

- QUOI ?! S'exclament mes parents.

Mon père se lève brusquement du canapé d'en face.

- Mais de combien de mois ? Me demande Lucas.

- Deux mois.

- Et ça fait combien de temps que tu es au courant ? Demande ma mère.

- Presqu'une semaine.

Ma mère passe sa main sur son visage et mon père fait les cents pas.

- Et c'est qui le père ?! Crie mon paternel.

J'avale difficilement ma salive. Je jette un regard à Anaïs. Celle-ci pleure toujours. Elle fait un peu la victime je trouve. Mais bon après j'aurais peut être eu la même réaction qu'elle à sa place.

- Raphaël... Répondais-je d'une voix à peine audible en commençant à pleurer.

- Raphaël... Raphaël Costa ? L'ex d'Anaïs ? Ton prof ? Me questionne ma mère.

- Oui...

- Oh mon Dieu, ce n'est pas possible ! Hurle mon père en mettant sa main sur son cœur.

Je baisse la tête.

- Mais tu couches avec ton professeur d'anglais ?! Crie ma génitrice.

- Je... C'est plus que ça. Dis-je.

- Comment ça ?

- Je suis amoureuse de lui... Annonçais-je en haussant les épaules.