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Quelques minutes après, la porte s'ouvre sur le lieutenant Constant. Il s'assoit en face de moi.

- Ça t'as rafraîchi la mémoire ? Me demande-t-il.

Je soupire.

- Je vous explique depuis tout à l'heure à vous et à votre collègue que je ne suis pas avec lui. C'est simplement un mal entendu. C'était le petit ami de ma demi-sœur. Restais-je sur mes positions.

- Oui ça on le savait déjà. Moi je vais te dire ce qu'il s'est passé. Tu as craqué sur lui à la rentrée. Il te trouvait séduisante et vous avez flirté ensemble. Puis vous avez tous les deux craqué, malgré que c'était ton professeur et le copain de ta demi-sœur. Me dit Constant.

Je soupire et met ma tête dans mes mains. Je n'ai plus d'issue, je dois le faire. Je relève la tête et scrute le visage de Constant. Je remarque qu'il y a écrit Thomas Constant sur son insigne. Je sourie légèrement.

- Écoute tu ferais mieux d'avouer. Vous avez déjà tout contre vous. Me conseille le policier.

- Je peux vous dire quelque chose ?

- Je n'attendais que ça. Me dit-il.

Je m'approche doucement de son visage.

- J'adore enfreindre les règles. Dis-je d'une voix très sexy.

- Je m'en doutais.

Je sourie malicieusement. Bon soit ça passe, soit ça casse.

- C'est vrai, j'ai craqué sur mon professeur. On a flirté puis couché ensemble. Vous avez tout à fait raison. J'entretiens une relation avec mon prof d'anglais. Avouais-je.

Thomas sourit de victoire.

- Tu vois quand tu veux, tu peux être coopérative. Me dit le bel homme en se levant.

Je lui retiens le bras.

- Je suis coopérative. Mais vu que vous êtes un gars bien vous n'allez rien dire. Ajoutais-je.

- Et pourquoi je ferais ça ? Me demande le brun en fronçant les sourcils.

- Pour moi.

Thomas lâche un rire.

- On peux trouver un arrangement. Dis-je d'une voix sexy avec un sourire en coin.

- Quel genre d'arrangement ? Répète le policier en fronçant les sourcils.

Cette fois c'est à mon tour de rigoler.

- Enfin tu vois de quoi je veux parler... Thomas. Dis-je, sûre de moi.

Il semble très déstabilisé par le fait que je passe du vouvoiement au tutoiement et que je l'appelle par son prénom. Thomas se racle la gorge.

- Il en est hors de question. Tu es... une très jolie fille mais je ne veux pas être soudoyé et corrompu. Refuse Thomas un peu troublé.

- Personne ne le saura. Continuais-je.

- Tu es une allumeuse, non ? Me demande-t-il soudainement.

- Non je sauve seulement mon professeur. Rectifias-je en haussant les épaules.

- Tu dois beaucoup l'aimer pour faire ça. Me dit Thomas en se rapprochant de mon visage.

Salle 27Où les histoires vivent. Découvrez maintenant