Chapitre 40

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Martin resta un moment silencieux le regard éperdu d'amour à contempler sa femme.

- toi, tu es adorable... murmura t il.

- et j'ai un cadeau... moi aussi. Sourit elle sous son regard amoureux.

- mmm... un cadeau...

- une surprise en fait...

- je l'adore déjà... souffla t il en faisant un pas vers elle.

- non non... reste ou tu es...

Étonné, il recula et croisant les bras sur sa poitrine, attendit en souriant.

Son sourire s'agrandit et son regard s'assombrit de désir quand il la vit ouvrir son chemisier les joues un peu plus roses. Lorsqu'elle fut nue, il manqua la crise cardiaque et la prit dans ses bras, l'air gourmand.

- qu'est ce qui s'est passé? Murmura t il en la caressant tendrement, j'ai loupé un truc? Gliarno se diversifie et fait des implants?

- il sont vrais! Protesta t elle en faisant mine de le frapper, je suis enceinte, tu te souviens?

- non... mon cerveau vient de lâcher... ils sont vrais, alors? Par quelle sorcellerie...

Elle fut incapable de répondre, sensible à ses mains sur elle et bouleversée par ses baisers. Il la prit dans ses bras et lui fit l'amour follement sur le piano du salon.

- viens... souffla t elle peu après, le prenant par la main pour aller dans leur chambre.

Ils passèrent une nuit à l'italienne! Au petit matin, toujours étroitement enlacés, ils finirent par s'endormir.

Quand Chiara arriva pour le ménage, elle passa un petit cri de surprise devant le désordre dans la salle à manger. En souriant, elle ramassa les vêtements qui avaient volé partout et remit de l'eau dans les vases renversés après avoir essuyé les flaques. Elle prépara un solide petit déjeuner et partit s'occuper de la lessive.

Une bonne odeur de café vint chatouiller les narines de Martin, endormi sa femme dans les bras. Il changea doucement de position, en l'embrassant tendrement.

- mmm... ça sent bon? Tu as fait du café?

- non, femme de ma vie, moi j'ai pas bougé... je suis si bien là...

- oh merde, Chiara... le salon doit être en mode «guérilla urbaine»!!

- on s'en fout, décréta t il, amusé par cette image, moi j'ai adoré la guérilla urbaine...

- moi aussi... mmm...

Leur baiser les emporta dans une nouvelle vague de désir et le café perdit temporairement son attrait.

La faim finit, cependant, par triompher. Nikita se leva.

- tu es belle... min kjærlighet!

- oui, c'est ça! fit elle mine de ronchonner, en fait, il me manquait deux tailles de soutien gorge pour être à ton goût!

- tu es tout a fait «à mon goût», rectifia t il sérieusement, j'apprécie... les récentes modifications de ton carénage, voilà tout...

- te voilà fan de tuning, à présent?

- disons que tu es moins aérodynamique mais beaucoup plus confortable...

Elle revint près de lui, qui la regardait avec son air de sale gosse.

- «confortable»? Il est pourri ton compliment!!

- oui, je te l'accorde... et pour me faire pardonner, je vais chercher le petit déjeuner à ta place.

ENCEINTE DE TOI        M.A.P.L.V. tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant