La nouvelle rentrée des enfants de Harry Potter à Poudlard promet des surprises, surtout avec l'arrivée de trois sorciers, dont la famille est sûrement plus ancienne que l'école elle même!
Albus Potter va espérer devenir ami avec ces trois là... s...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Tomas avait moins mal. Il crut entendre la voix de sa sœur et de son frère, loin. Il sourit.
« Le sang est notre lien, dit-il très bas, si bas qu'il avait eu lui même du mal à s'entendre. Le sang nous protège...
Il avait faim et soif, mais la douleur était parti. Il sentait la neige sous son corps. Il était torse nu et il sentait ses mains liés dans le dos, à nouveau. Il grogna un peu furieux et frustré. Il avait froid aussi. Il tenta de se redresser mais avec les mains dans le dos c'était mission impossible. C'était la nuit, et le lune pleine offrait une magnifique vision. C'était un pays plat, avec des pierres grises, rangées comme des murets. Tomas sentit un corps tout un coup derrière lui. Il tenta de se retourner comme il pu, avec lenteur. Potter était endormi ou mort. Tomas regarda alors le léger souffle de vie du garçon. Un hurlement inhumain le fit grimacer. Greybalk avait promit deux morsures. Tomas ne l'avait donc pas tué et il devait être fou de rage d'avoir subit sa magie. Tomas n'avait aucune idée de comment échapper à cette morsure, terrible punition.
« Albus ? ALBUS !
Le garçon bougea un peu. Il n'était pas attaché et pourrait l'aider, s'il voulait bien faire un effort et se réveiller.
« ALBUS !
« Depuis quand tu dis mon prénom ?
Tomas soupira soulagé.
« Il faut qu'on se cache, reprit Tomas. Je... je ne peux rien faire mais... toi... oui.
Albus essaya alors de se lever. Il était clair que le garçon n'en pouvait plus, était à deux doigts de mourir avant même que le loup-garou n'arrive jusqu'à eux. Tomas hurla de colère, peu importe que le loup l'entente. Ils allaient mourir, alors qu'ils avaient survécu à la torture. Tomas voulait revoir sa mère. Il voulait sentir le parfum de Yildiz. Il voulait voler avec Hayden, rire avec lui. Il voulait embêter les élèves idiots qui faisaient honte dans sa classe. Il voulait revoir Yildiz se moquait des filles qui s'habillaient mal, ou qui avaient d'étrange tic. Il voulait entendre Hayden se plaindre qu'il s'ennuyait et trouvait une idée pour s'occuper alors, au détriment d'un autre. Tomas n'était pas un élève gentil. Il ne l'avait jamais été. Il était parmi les meilleurs, adulé par les professeurs qui ne croyaient pas alors que ses amis et lui s'en prenaient à des élèves trop faible pour se protéger, trop faible pour empêcher parfois un Oubliette. Tomas adorait ce sort, permettant de se lâcher et de faire oublier leurs méfaits. Seul, ceux qui subissait la vengeance des Prince ou la sienne gardait en souvenir l'horreur. Tomas aimait cette puissance, il voulait la retrouver, redevenir l'étudiant admiré, l'étudiant envié.
« Albus... ?
Albus était tout contre lui, la main tremblante sur son bras, le tenant en espérant quelque chose, peut-être. Tomas l'espérait aussi. Il était furieux contre lui même, contre sa mère qui n'était pas là. Il ferma les yeux, se rappelant d'un accident alors qu'il avait sept ou huit ans. Il était encore à l'école avec des moldus. Ceux ci, comme tout enfant, avaient senti la différence des enfants Prince. Ils avaient attendu alors à la fin de l'école, pour embêter sa sœur, pensant qu'elle était la plus faible. Hayden avait explosé, blessant à vie un des enfants. Tomas avait failli les tuer et quand il se rendit compte que ses camarades s'étouffaient, il voulu disparaître. C'était ça, Tomas avait transplané, ce jour là. Il ferma les yeux.