46 - Le sang ne trahit jamais

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Tomas entendait le chant un peu angoissant d'un phénix. Il pensait à James, à Hayden et à Yildiz avec Albus. Pour elle, il empêcherait son père de tuer Harry Potter, pour lui, il sauverait Ginny Weasley et arrêterait son père qui lui avait lancé un puissant sort dans le dos. Tomas revoyait Lord Voldemort au milieu de la rue marchande du Londres des sorciers, la baguette pointait sur lui, alors qu'il n'avait que huit ans. Son père allait le tuer. Il était son fils mais il ne l'avait pas reconnu, il n'avait pas sentit la magie, le lien que tous les Prince créaient en naissant. Lord Voldemort n'était pas son père, si ça avait été le cas, alors jamais il aurait osé pointer sa baguette sur Tomas.

Tomas grimaça, son crâne lui faisait mal et il avait la gorge serrée. Il déglutit difficilement et entendit Jedusor parler Fourchelang, un lointain sifflement, un peu confus. Tomas essaya de se redresser, mais il s'évanouit à nouveau.

Tomas sentit d'abord un violent brisement d'air. Il ouvrit les yeux et regarda la queue du Basilic passer au dessus de sa tête. Le serpent pleurait et hurlait de rage, elle était blessée. Tomas en fut très touché et en voulu encore plus à ce père. Il se redressa, chercha sa baguette. Elle n'était nulle part. Il grogna et rampa vers le journal. Il l'ouvrit, cherchant un moyen de le détruire, pour arrêter Lord Voldemort.

« Tue l'autre ! Hurla Jedusor.

Tomas plongea entre les pieds de la statue, mais il sentit la douleur dans son dos. Il chuta, tenant toujours le journal contre lui. Il devait retrouver sa baguette, maintenant ! Il recula et regarda les yeux du serpent, transpercés. Il ferma un instant les yeux, attristé par le spectacle.

« Arrête, murmura Tomas. Au nom de Serpentard... je t'en supplie, arrête, il va te tuer !

Mais Jedusor appela à nouveau le reptile qui avait reculé, sentant le sang de Tomas dans sa gueule. Tomas appuya sur son dos. Il perdait beaucoup de sang, mais il savait qu'il ne craignait rien du venin. Il regardait le journal. Puis il tourna la tête vers Harry qui levait une magnifique épée qu'il reconnut : l'épée de Gryffondor, magnifique, scintillante. La gueule du Basilic s'empailla dessus. Tomas regarda le corps du Roi des Serpents convulser avant de s'immobiliser, mort.

Tomas vit alors Fumseck se posait contre le bras meurtri de Harry. Tomas avait échoué.

« Non..., murmura Tomas. Idi... pardon...

Jedusor était devant Harry, regardant heureux la future mort du jeune garçon. Et Tomas ria alors. Fumseck était un phénix. Jedusor ne devait pas connaître les propriétés d'un tel oiseau car il laissa le magnifique phénix pleurait sur le bras de Harry. Tomas essaya de se redresser, attirant l'attention de Jedusor.

« Toi, aussi, mon fils, tu vas mourir, dit-il. Tu aurais dû rester en dehors de tous ça. Tu me déçois beaucoup, Tomas Prince. Ta mère aurait honte de toi.

« Non, répliqua Tomas. Elle serait fière de voir que moi je n'ai pas trahit mon sang.

Tomas resta assis, il avait besoin de soin, même si le venin ne le tuait pas, la blessure était profonde et il perdait du sang. Son peu de sang de vampire avait du mal à le soigner et Tomas commençait à avoir froid.

« Va t-en l'oiseau ! s'écria soudain Jedusor. Va-t'en, laisse le. J'ai dit va-t'en !

Tomas regarda Fumseck s'enfuir en attrapant le croc du Basilic qui avait blessé Harry. L'oiseau s'envola vers lui, et lâcha le terrible croc dans la main de Tomas. Tomas regarda alors le carnet puis le croc.

« Les larmes de phénix, murmura Jedusor en regardant le bras de Harry.

Tomas se releva, et lâcha le carnet par terre. Jedusor se tourna vers lui. Harry regardait Tomas qui se laissa tomber à genoux. Tomas leva alors le croc du Basilic et le plongea au coeur du livre.

Les Enfants des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant