le péché 10

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#Les chroniques d'Alph@héritier#
#Le péché:
#Chapitre : 10

La nuit a été longue, très longue de part et d'autre. Les têtes ont cogité jusqu'à l'épuisement,  les réflexions se sont poursuivies jusqu'à tard , très tard dans  la nuit.

Des ressentiments,  des regrets ont attendu la solitude nocturne pour monter à la surface.
La nuit porte conseil dit on, mais est ce toujours les bons conseils elle donne ? À chacun d'en juger.

La séparation violente aurait eut des répercussions de part et d'autre,  les esprits tard dans la nuit se sont rejoint et on donné leur avis,  leur point de vues,  ce qu'ils en pensaient.

Les corps plongés dans les draps froids se sont réclamer, ils se sont cherchés en vain peut être les difficultés du début peut être avec le temps, vont ils s'y habituer ? 

Une chose était sur, ni de la part de Lucia, ni de celui de son fils aucun d'entre eux n'étaient ravis de cette situation.

Les deux en souffraient à tel point que l'envie de rejoindre l'autre était acté, pratiquement entamé  mais c'est sans compter sur l'égo et la fièrté de soi, qui finalement  avait pris le dessus.

  D'un côté,  se disait on, n'est il pas parti tout seul? Que fera t- il ou comment réagirait il si je venais à le rejoindre ?
  Ne le prendrait il pas pour de l'harcelement ?  Et puis c'est à lui de revenir.

De l'autre côté la fièrté de soi avait aussi pris le dessus mais ce n'était pas l'envie qui manquait, la culpabilité d'avoir blessé l'être cher fort aimé.

Celle auquelle les coeurs qui s'aiment en amour que se soit fraternel ou passionnel , agapé ou charnel font face et subissent la loi du mea culpa après une dispute ou une discorde .

Son coeur si petit comme une graine de moutarde pesait lourd comme fer alié à de l'acier . Mais ne pouvais se permettre de revenir,  ce serait avouer sa dépendance totale vis à vis de sa mère,  il le savait.

Il avait blessé sa mère, se chargeait de lui dire ce traître de conscience comme si cela n'était pas déjà assez  difficile, il fallait qu'il en rajoute du tiens . Il se demandait si sa conscience était son allié où le mal qui va le ronger de l'intérieur.

Oh ma femme!  Ma première comme il aimait l'appeler, ce n'était pas  son intention de la blesser, bien sûr,  ceci est arrivé  indépendamment de sa volonté.

Mais qu'est-ce qui l'avait donc poussé à poser un tel acte? Est-ce ce premier  contact qui l'avait autant  tourmenté ? où les pulsions de son adolescence ?

Pour la première fois, il s'était senti homme , le seul problème est que cela venait de sa mère.

Il n'avait pas le droit de la prendre pour femme même si elle l'était,  du haut de ces trois quinquennat passé sur Terre  , il savait que celà était un tabou, jamais un garçon  ne devait retourner d'où il est sorti et une fille recevoir ce qui l'a conçu.

Il n'avait pas besoin d'un cours spéciale pour le savoir la nature s'est chargé de le lui inculquer dans son code de vie .

Sa mère, il l'aimait.  Jamais il ne la blesserait pour rien .
Oh! ma femme ma première,  pourquoi veux tu me mettre dans un dilemme pareil à mes quinze ans ? 

Quel peut être le fond de ta pensée ?  Chercherais tu donc à m'éprouver? Que t'arrive t'il? Oh! Ma femme ma première,  ne suis je pas ton fils, le premier et le dernier ? 

Veux tu gâcher ma vie toi qui a entre tes mains, détient  la clé de mon destin ? 

Tu le  sais bien, à quinze ans, on se laisse libre cours à toute nouvelle expérience.

le péchéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant