le péché

le péché 21

#Les chroniques d'Alph@héritier #

#Le péché

Chapitre : 21

Le chant des oiseaux annonçant le printemps  résonne de très bonne heure ajoutant de la splendeur à cette nature féerique,  le soleil  très tôt c'était  levé , élevé très haut dans les cieux,   brillait de mille feux aidant ainsi de ses rayonnements lumineux les fleurs à embaumer de leur parfum cet environnement  magique.

  Il faisait beau temps et dame nature était  clémente par sa bonté . 

Romuald fit son entrée dans la salle ou fût interné son ami, il ne  lui reste que lui, son ami de toujours,  celui qui ne l'aurait jamais jugé quelque soit son passé, le frère qu'il n'a jamais eu,  sa seule famille.
  il est toujours rester à ses côtés et lui est resté fidèle.  Son entrée tira le père des bras de Morphée.

- pardon de vous avoir réveillé mon père.

- Il faut bien que je me réveille mon fils ; si tu ne l'avais pas fait , l'ordre naturel le fera.

- vous semblez bien fatigué,  allez donc vous reposer un peu , je vais prendre la relève.

- Hélas on a pas ce luxe. Tu sais bien qu'il tient à tout me raconter ; à me raconter l'histoire de sa vie et c'est de mon devoir de l'écouter,  mon devoir de serviteur d'être là avec les brebis quand ils en ont besoin et bien sans oublier que sa maladie pourrait à n'importe quel moment l'emporter. Je me dois d'être là,  je me dois de faire ma part pour ne pas avoir à regretter plutard ...

- Je comprends,  je vous comprends allez donc prendre une douche pour vous rafraîchir ...

- Oui! Ça j'en ai grave besoin .

- Oui! Allez donc, je veille.

- Merci mon fils.

Et le père s'en alla se rafraîchir,  se changer et revenir. 

Entre temps,  junior s'est réveillé et c'est à coeur joie qu'il pose les yeux sur son ami, ce dernier prit par les occupations de la vie n'avait pas eu le temps de passer lui rendre visite plus tôt .

Entre deux respiration...

- Eh mon frère n'est ce pas tu m'as abandonné ?

- je vois que les perfusions que te donne les docteurs te monte à la tête

-mdr 😄... je te taquine juste , je sais que même si tu le voulais,  tu ne pourras pas le faire, tu m'aimes trop pour ça.

- C'est ça ,n'exagère pas non plus... alors toi ça va?

- Ah oui! À merveille,  à chaque jour que je vois le soleil, je sais que ça peut être le dernier;  je m'affaiblis et je sens la mort s'approcher.

- le sadisme de ça...

- non mon frère et tu ne peux me dire le contraire,  c'est ma réalité, tu me vois ?  Je me demande si je pourrais vivre  une demi-heure sans ces machines...

- Hmm je suis désolé,  désolé de ne pouvoir rien faire pour t'eviter ça.

- Ne le soit pas,  ce n'est que le fruit de mes erreurs,  le prix de mon insolence envers la vie, c'est le carma,  la nature me rendait ce que j'avais semé.

- Soit pas si dur avec toi même

- je devrais l'être avec qui? J'ai ma part de responsabilité et je l'assume.

- Mon frère , tout le monde commet des erreurs , on apprend de ces erreurs là et on grandit avec le temps

- on peut pas dire que j'ai ce temps mais t'inquiète pas,  je ne me morfond pas sur mon sort...