Chapitre 2 : Je suis un soldat !

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Point de vue (t/p)

Ce sont les bras croisés et la tête baissé dans ces derniers que quelques larmes perlaient sur mon visage honteux de m'être faite humiliée précédemment par mes supérieurs. Et ces derniers comprirent vite cela car le caporal frappa sur ma porte et prononça quelques mots de sa voix grave afin que je le laisse entre.

Livai : oï, ouvre tout de suite gamine !     

Moi : NON !

Je l'entendais soupirer derrière ma porte de chambre tandis que je refusais toujours de lui ouvrir. Il décida finalement de forcer la poignée et entra. Il me dévisageais et je fis de même. C'était un duel de regard qui avait lieu, lui de ces yeux grisâtre comportant une légère pointe bleuté, me fixait ardûment comme si il allait me fusiller d'un simple regard. Il était si froid et distant, on aurait presque cru que ses pupilles était une carapace à tout un tas d'émotions dissimulées derrière. Pourtant, je n'arrivais pas à les voir, ses iris bleutés renfermait aussi un gris acier mettant de la distance avec quiconque croisant son regard.

De mon côté, mes iris (c/y) l'incendiais de l'acte qu'il venait d'entreprendre tandis que mes pupilles d'un noir profond exprimais clairement de la colère et du dégoût dans les propos qu'il venait d'avoir à mon égard avec le major. Il ne fit d'ailleurs pas longtemps à le remarquer puisqu'il brisa ce duel intense avec un simple mot qui me fit frissonner.

Livai : Désolé ...

Ais-je rêvé ? j'aurai parié que cet homme faisait parti de ceux dont la fierté était tellement ample qu'il n'oserait jamais se justifier de ses actes. Et pourtant il l'avait fait ! m'étais-je trompé sur son compte ?

Livai : Mais tu as poussé le bouchon trop loin.

Je retire ce que j'ai dit, il faut toujours qu'il trouve quelque chose à redire...

Moi : Vous vous en fichez de moi ! tout ce qui vous intéresse c'est de ne pas être inculper de ma mort...

Livai : Oui, et pourtant tu restes un soldat comme un autre, à qui la vie est aussi importante que celle des autres, qui bénéficiera, peut importe ton statue sociale du même entraînement que les autres... Ne te méprend pas, en réalité nous savons que le roi ne pourra rien faire contre le bataillon car tu es consentante et à signer pour intégrer le bataillon. Nous voulions simplement voir en t'énervant si tu avais le caractère pour faire parti de notre armée. Nous avions peur que tu sois envoyé par le roi foutre le bordel au sein de l'armée mais tu es venue de ton plein gré et tu à un comportement pas facile. Je te protègerais tout autant que les autres membres de mon escouade car que tu le veuille ou non tu en feras partie. Je n'en avais pas spécialement envie, t'emballes pas, chaque année la meilleure recrue intègre l'escouade Livai. Alors que tu sois fille de roi ou autre, tu sera dressé si il le faut et fera tout comme tout le monde. Tch

Pour beaucoup de personne, ce discours n'aurait pas plu car c'était une mise en bouche des souffrances que l'on allait subir au sein du bataillon, mais contre toute attente, je souris à pleine dents et remercia le caporal de me considérer à ma juste valeur et d'être mis sur un pied d'égalité par rapport aux autres. Je n'étais plus la "fille du roi", aujourd'hui, j'étais fier d'être devenue ... Un soldat !

Livai : Pourquoi tu souris niaisement ?

Moi : R...rien.

Livai : Il y a forcément une raison.

Moi : mmmh, c'est juste que, c'est la première fois qu'on me met sur un pied d'égalité avec les autres, que je peux faire les même choses que les autres, suer, combattre, risquer ma vie comme les autres !

[Livaï X Reader] - Tout ce que je n'ai pas pu te dire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant