Chapitre 23 : Pari perdu

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Point de vue externe :

Erwin : Ouvrez les portes !!!

Tout les soldats foncèrent hors des murs et se lancèrent à la conquête de ce qui semblait être la liberté. Mais tous ne s'en ressortirait pas vivant, mais ça, personne ne pourrait jamais le savoir sinon, des tas de morts aurait pus être évité depuis tout ce temps.

(t/p) avait l'air de redouté cette expédition, cela inquiétait Livai car cette dernière était toujours impatiente habituellement de sortir de ces murs. Il se disait que c'était surement dus à l'excitation de prétendre enfin à une possible liberté mais il restait tout de même méfiant vis à vis de son comportement.

Quelques minutes plus tard, tout les soldats criaient comme pour exprimer leur rage et leur détermination afin de retrouver la liberté qu'il avaient perdus depuis fort longtemps.

Point de vue (t/p) :

On était enfin partis pour cette expédition que je redoutait tant. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment, tout n'allais pas se passer comme prévu et je décida de me rapproche de lui au cas ou quelque chose se produirait. Je ne voulais pas le perdre, surtout pas lui, on c'était fait une promesse et il était la dernière personne qui me donnait la force et le courage de me relever et d'avancer.

Les arbres défilait devant nos yeux ébahis par ce paysage qui semblait si différent de d'habitude. Effectivement, aucun mort n'était à déployer pour le moment et donc ni titan, ni sang dévalait les plaines comme c'était le cas habituellement. Le vent faisait battre mes [T/c] cheveux [C/c]. Le bruit sourd des sabots de nos cheveux résonnait à chacun de leur pas... soudain, un cri retentit à travers la plaine, nous ne pouvions pas le voir, mais nous savions qu'un des soldats avait rendu lames. C'était la dure réalité, mais nous devions l'accepter, une expédition, malgré toute notre bonne volonté, comporterait toujours morts et blessés. Nous étions les proies et eux les chasseurs, et malheureusement les chasseurs sont toujours mieux armés et préparer à décimer leur proies. C'était inévitable, mais je ne devais pas le quitter des yeux, notre promesse, nos souvenirs, nos soirs, nos nuits, tout ces moments qui peuvent paraître insignifiant ne pourrais pas s'arrêter ici à cause d'un simple titan, je le regardais, je ne le quitterais plus des yeux jusqu'à ce que liberté s'en suivent. Mais mon inattention me joua un tour que j'aurais préféré éviter. Un titan m'attrapa par la nuque et ma respiration se coupa net. Mon souffle se faisait irrégulier, je loupa plusieurs battements de cœur, j'étais au bords de la mort mais je n'était pas triste, après tout... être triste pourquoi ?

Je ferma les yeux un court instant, je pensa à ma vie, longuement...

pourquoi être triste de mourir ? devrais-je m'accrocher à la vie ? peut-être que mourir serai une délivrance...

Soudain, une pensée me traversa l'esprit ce qui me fit relever la tête et ouvrir les yeux.

Mais si j'abandonne, Livai, mes amis, cette promesse, la... liberté... tout ceci... je perdrais tout ce pourquoi je me suis battus jusqu'à aujourd'hui.

Je décida de ne pas abandonner, encore une fois je me battrais, juste une fois, une dernière fois, je prouverais à tout le monde... non, je me prouverais à moi même que je peux y arriver, j'avais la détermination !

malheureusement, la force de la nature ma rattrapa car le titan me lâcha dans sa gueule et je n'avais aucun point d'accroche pour remonter à la surface. Une main attrapa la mienne, c'était celle de celui que j'aimais, Livai me remonta et me projeta hors de la bouche du monstre en quelques secondes. Je retomba violemment au sol et ma tête heurta un rocher ce qui me fit m'évanouir pendant plusieurs minutes pendant lesquelles je pouvais entendre Livai se débattre et crier sa rage, je voyais floue et retrouvait petit à petit ma vision pour enfin apercevoir un attroupement de soldat.

Hanji : Shorty réveille toi ! 

Sho...rty??

Erwin : Livai ! je t'en prie ne nous laisses pas ! on a besoin de toi !

A l'entente de son prénom, je me précipita vers les bruits des soldats qui s'estompèrent rapidement lorsqu'il me virent. Il était là, devant moi, allongé et ensanglanté. Il peinait à ouvrir ses yeux et les tournait vers moi.

Livai : (t/p)... t'es vraiment une imbécile... tu as vu dans quel état... je... Ah !

Moi : Livai ! tais toi on va te sortir de là !

Livai : ... Non, s'il te plaît, il est trop tard va t'en ! et surtout, je t'assures que...

Les larmes commençait à montait et quelques gouttes s'échappait déjà des mes orbites.

Livai : Je...

Moi : Arrête !

Livai : Je me sens bien (t/p)... Je vais enfin être libéré de toute ces souffrances...

Moi : Ne dis pas n'importe quoi ! tu ne peux pas me laisser ! cette promesse qu'on s'est faites, tu t'en souviens ? ne me quittes pas je t'en prie ! j'ai besoin de toi !

Livai : Tu n'a pas besoin de moi pour être heureuse (t/p), l'idéal auquel tu aspires se réalisera exclusivement grâce à tes efforts.

Moi : Mais, mon bonheur et mon avenir n'a aucun sens sans toi !

Livai : Tu trouveras toujours un sens à ta vie. Je te l'assures...

Les yeux de l'homme le plus fort de l'humanité se fermaient petit à petit et laissaient apparaître des expressions de désespoir sur les visages dévastes des autres soldats.

Erwin : Soldats, diriger vous tous vers la mer ! ne vous retournez pas ! on ne peux pas avoir laisser derrière nous tout ces soldats pour ne pas réussir à délivrer ce monde !

Le major se rapprocha de moi et saisit mon épaule.

Erwin : On doit y aller (t/p)... ne le regardes pas. Bas toi pour lui.

J'acceptai à contre cœur les ordres de mon supérieur. Même si je renoncerais à la vie plus tard, à l'heure actuelle, je devais me battre pour la mémoire du caporal.

Je me leva et caressa une dernière fois le visage de l'homme qui m'avait redonné confiance en moi depuis tout ce temps. Alors que je fit demi tour pour retourner sur ma monture, j'entendis quelques chuchotement du caporal. Je fis volte face vers lui et entendis simplement quelques mots qui me brisa le cœur.

C'est avec le sourire que le caporal prononça ces dernières paroles :

Livai : J'ai... perdu notre pari... je suis mort en premier.

Des larmes retombèrent et j'éclatai cette fois-ci en sanglots. 

~Ellipse 1h~

Soldat : Ramenez les barques !

Seulement 48 soldats sur un total de 360 soldats purent embarquer, les autres avait été : disparus ou morts.

J'avais réussi à embarquer de peu dans une des barques qui était censé nous menez à notre "liberté", mais quel liberté ? et surtout à quel prix ? la liberté est donc de s'enfuir de l'endroit que nous avons battit en laissant derrière nous les relations que nous avons tissées ?

Soudain, je me rappela de quelque chose, cette chose que le caporal-chef m'avait donné et ordonné d'ouvrir qu'à sa mort, cette lettre qui exprimait à sa place ces derniers mots...

[Livaï X Reader] - Tout ce que je n'ai pas pu te dire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant