La lumière des chambres du QG m'aveuglait sans cesse à mon réveil. Comme tout les matins, mes yeux brulaient de douleur à la simple vue de la lumière blanche qui éclairait ma chambre. Mon ancienne chambre... car ce matin là, mes yeux encore humides des larmes de nos retrouvailles m'empêchait de distinguer les formes qui m'entouraient dans la pénombre. Seule une chaleur humaine venait remplir mon cœur de joie rien qu'à l'idée de le voir, de lui sourire, de l'enlacer... Hors, ça ne fut guère le cas lorsque que je me rendit compte que celui que je croyais mort depuis tant de temps n'était plus à mes côtés. Etait-il mort ? Avait-il été emmené de force ? est-ce qu'il c'était... enfui... impossible, il ne m'aurais jamais laissé seule. Où était-il alors ?
Mes songes se dissipèrent rapidement lorsqu'une lueur blanchâtre fit son apparition dans le fond de la pièce.
Soldat : Et maintenant ne nous emmerde plus et vas faire ce que t'a à faire avec elle ! ah moins que tu préfères que je ne prenne ta place ? Ahah
Livai : Là ferme enfoiré !
Un soldat s'approcha de la cellule et y jeta le caporal qui tomba violemment au sol.
Moi : Livai ! est-ce que ça va ? où était-tu passé ? tu m'a fait si peur !
Livai : J'étais... au toilette.
Moi : Hein ?
Livai : Quesque tu veux savoir de plus ?!
Moi : D'ac... d'accord ne t'énerve pas...
Le soldat parti en laissant échapper un léger soupir d'agacement à la vue du caporal qui approchais ses lèvres des miennes. Je répondis à l'acte qu'il tentait d'entreprendre.
Livai : Écoute... je ne suis pas réellement aller au toilette... enfin si... mais, comment dire...
Moi : Euh... oui ?
Livai : Je ne suis pas aller faire ce que tu penses hein !
Le caporal rougit soudainement...
Moi : D'accord... mais tu sais c'est totalement naturel de...
Livai : Là ferme ! je te dis que je n'y suis pas allé pour ça.
Moi : Et pourquoi alors ?
Livai : Tout les jours on a le droit d'aller une fois chacun aux toilettes.
Moi : Où tu veux en venir ?
Livai : Un conduit d'aération mène des toilettes à la prison. Hors j'ai déjà essayer d'y entrer mais avec tout le boucan que ça fait je risquerais de me faire repérer.
Moi : Tu voudrais qu'on passe par le conduit ? et pour quoi faire si sa mène aux prisons ça n'a pas de sens...
Livai : Tu vois cette porte au bout de la pièce ?
Moi : Oui ?
Livai : Elle mène au souterrain.
Moi : Et on pourrait remonter à la surface après ?
Livai : Oui, il y a un escalier.
Moi : Comment tu sais ça ?
Livai : Je l'ai emprunter plusieurs fois pour tenter de m'échapper quand je vivais dans la ville souterraine.
Moi : D'accord... donc tu voudrais qu'on tente d'aller aux toilettes et passer par le conduit pour contourner les soldats qui nous attendrait à la sortie des toilettes et passer tranquillement par la porte des prisons pour rejoindre la ville ?
Livai : T'a tout compris.
Moi : Mais comment tu comptes camoufler le bruit ? si il nous repère en train de monter dans les conduits ils nous tueront !
Livai : C'est là que tu interviens...
Moi : Et comment ?
Livai : Je ne sais pas... c'est à toi de voir.
Moi : T'es sérieux là !
Livai : Tu feras diversion en faisant croire que t'es enceinte et tu trouveras bien une excuse pour qu'il s'éloigne des toilettes !
Moi : Je vois... mais même si j'arrive à prendre les conduits d'aération on n'a pas le droit d'aller aux toilettes en même temps ! comment tu vas faire toi ?!
Livai : T'occupes pas de moi. Tu n'a pas à être ici.
Moi : Tu te fous de moi ?!
Livai : Absolument pas !
Moi : J'ai passé des mois à pleurer ta mort et maintenant que je te retrouve tu me demandes de t'abandonner ?! Jamais !!
Le caporal me dévisagea d'un regard noir...
Livai : Tu vas faire ce que je te dis.
Moi : je...
Livai : Fais-le !
Je me leva en essayant de contenir mes larmes. Sans même le regarder, j'appelai un soldat et lui demanda si je pouvais aller aux toilettes. Comme prévu, ce dernier accepta et m'y emmena sans perdre de temps.
Une fois arriver là bas, je m'empressai de m'enfermer dans la pièce et scruta celle-ci jusqu'à trouver ce fameux conduit.
Moi : Il est là !
Soldat : Tu parles toute seule ?
Moi : Hein ?! non je disais que je me sentais mal alors est-ce que vous pourriez aller me chercher un test de grossesse s'il vous plaît.
Soldat : Je vais faire ça...
J'entendis le soldat s'éloigner et, tandis que ces pas se faisant de plus en plus lointain, je me précipita dans le conduit et rejoignit le plus vite possible la prison. Il n'y avait aucun soldat, seulement Livai et moi ainsi que des barreaux nous séparant.
Livai : Je savais que tu y arriverais.
Moi : Tu sais que je ne partirais pas sans toi !
Livai : Écoute moi, si tu tiens tant que ça à me sauver, obéis à mes ordres pour une fois et enfuis toi ! vas chercher Hanji et explique lui la situation...
Moi : C'est d'accord, je reviendrais le plus vite possible c'est promis !
Je passa mes doigts entre les barreaux les entrelaçant avec ceux de Livai.
Moi : Je t'aime.
Livai : Moi aussi je t'aime.
Les bruits de pas des soldats arrivèrent à toute vitesse dans les escaliers, je me précipita à la porte avant de l'ouvrir et de jeter un dernier coup d'œil à l'homme qui fixais maintenant les soldats qui avaient un fusil à la main. Je me disais qu'il allait le tuer mais je ne pouvais plus attendre. Je courais tentant de retrouver la liberté que je n'avais jamais eu.
Courant dans les ruelles comme si c'était mes derniers instants, je tentais de me souvenir de l'endroit ou j'avais vu pour la dernière fois mes amis. Au café ! c'était là que je devais me rendre. C'était maintenant ou jamais, le dernier effort, la dernière bataille ! ce n'était pas pour survivre, mais pour gagner notre liberté que nous nous battions, et je comptais bien la gagner et repartir vivante avec le caporal !
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[Livaï X Reader] - Tout ce que je n'ai pas pu te dire...
Fanfiction[t/p] , une jeune femme de la 104ème brigade âgé alors de 23 ans, va décidé d'intégrer le bataillon d'exploration afin d'échapper à l'homme qui l'a élevé et dont elle aimerait se libérer de ses chaînes. ! Lisez bien le disclaimer au début s'il vous...