[Livaï X Reader] - Tout ce que je n'ai pas pu te dire...

chapitre 7 : Juste une larme...

~Flashback 2 jours avant l'expédition~

Point de vue [t/p]

J'avais suivi le caporal qui avait une tête d'enterrement pour finalement atterrir sur une petite rive ou il était assis et la contemplait. Je me cacha derrière un arbre tout en le regardant, je scrutais chacun de ses mouvements tentant de déceler la moindre émotion dans ces derniers, mais en vain...
Plus je le regardais, plus je remarquais ces détails attirant et séduisant chez lui.
De magnifique yeux gris avec une teinte de bleu. Un regard perçant mais si charmeur. De longues mèches brune tombait le long de son front s'agitant devant des yeux. Son corps étais si fin mais on pouvait voir à travers sa chemise que s'y dessinait des muscles. Son crâne rasé contrastais avec son épaisse chevelure brune qui ne me laissait pas indifférente.
C'est finalement en y regardant de plus près que je vis son regard pointé vers un petit cadre qu'il tenait dans ses mains. Cette fois-ci se trouvais sa une femme un peu agée, on aurait dit sa mère. Il subissait traumatisme sur traumatisme. J'en eu pitié pour lui, il n'arriverait donc jamais à s'en remettre ?

Livai : oï gamine, tu comptes rester là encore longtemps ? Il se fait tard, va te coucher !

Moi : qu... euh ?

Il savait que j'étais là ? Merde je me suis faites repérer. Je sortir de ma cachette un peu honteuse de l'avoir espionné... Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de m'avancer vers lui et de m'asseoir à côté de mon caporal.

Moi : j'ai eu peur...

Livai : quesque tu racontes ?

Moi : j'ai bien failli croire que vous étiez un robot.

Livai : HEIN ???

Moi : finalement, vous pleurez... vous êtes bien un humain, vous avez des émotions et je pensais pas vous voir pleurez un jour. Vous devriez pas vous cachez. N'ayez pas honte de pleurer...

Livai : tch... ferme la.

Moi : pourquoi vous venez ici ?

Livai : ...

Il s'était arrêté de pleurer. Même si pleurer était un bien grand mot car il n'avais versé qu'une larme qui avait coulée jusqu'à sa joue et qui s'était arrêtée avant même qu'elle ne tombe de son beau visage... beau ? Quesque je racontes, je suis fatiguée, faut que j'aille me coucher.
Je me levais pour aller dormir mais Livai m'attrapa le poignet et me retint.

Livai : restes gamine... j'ai pas envie que t'en parles à tout le monde...

Moi : de quoi vous parlez ?

Livai : de cette larme.

Moi : hein ?! Mais attendez, vous vous sentez vraiment honteux d'avoir pleurer ?

Livai : t'es bien la première que sa choque pas...

Moi : parce que les autres vous ont déjà vus pleurer ?

Livai : non.

Moi : mmmh, quesque vous faites là tout les soirs ?

Livai : j'essaye de chasser mes remords.

Moi : en pleurant pour la perte des gens qui vous sont chères ?

Livai : .......oui.....

Moi : mmmh. Je vois. Et pourquoi vous le faites ici ?

Livai : le bruit de la rive cache mes sanglots et la nuit cache mes larmes... c'est pour cette raison que j'aime cette endroit une fois le soleil couché...

Moi : ....

Livai : pourquoi tu dis rien ?

Moi : je..., je ne vous pensais pas aussi philosophique Haha

Livai : je vais te tuer gamine.

Moi : oh ça va hi hi... plus sérieusement...

Livai : quoi ?

Je m'accroupis devant lui qui avait toujours le visage baissé, et mis mes deux mains sur ces joues. Je le releva à ma hauteur pour qu'il me fixe dans les yeux.

Moi : ce n'est pas de votre faute... vous n'y êtes pour rien si ils sont mort...

Livai : tu n'en sais rien gamine...

Moi : non... Je ne connais pas les conditions et pourquoi ils sont morts... Mais chaque soldats meurt un jour, ils étaient soldat et allait forcément mourir. Si vous voulez vraiment trouver le coupable, alors accusez vos supérieurs de les avoir laissés seuls à ce moment, ça c'est pour vos deux amis que je connaissais pas, et pour cette femme... On ne peux pas protéger tout le monde.

Livai : ...

Sa me faisais mal au cœur de voir quelqu'un de si fort au quotidien aussi mal que lui. Je ne pus m'empêcher de le prendre dans mes bras et déposer un baiser sur sa joue.

Moi : demain oubliez ce que je viens de faire... Mais ce soir pleurez, et faites sortir ce que vous avez sur le cœur.

Livai : tch... arrêtes de parler. Si quelqu'un nous vois il vont croire qu'il se passe des choses.

Moi : surtout si c'est Hanji...

À ces mots, on s'écarta rapidement car on commençais à stresser à l'idée de croiser la folle des titans.
Mon cœur battait fort et rapidement. Je l'avais pourtant juste pris dans mes bras, mais ce rapprochement soudain étais trop intense pour moi. Je décida de lui souhaiter bonne nuit avant d'aller me coucher.

~retour dans le présent~

Encore dans mes pensées, je me pris de plein fouet l'arbre que j'avais éviter de peu quelque jours plus tôt. Quelle ironie... sa m'apprendra à pas faire attention ou je galope. Alors que les autres continuaient d'avancer sans même me remarquer, je remontais sur mon cheval pour les rattraper. J'avais pris un peu de retard sur eux donc je devais me dépêcher. Soudain, un détail m'interpella, je trouva un morceau de tissu par terre portant l'insigne du bataillon d'exploration. Je le retourna pour voir à qui il appartenait et à ma grande surprise, je vit le nom du caporal. Je cria pour que mes camarades m'entendent ...