Chapitre 19 : La lettre

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"Je t'aime"... c'était les derniers mots que j'avais prononcé avant de m'endormir dans les bras de mon supérieur. Je l'aimais réellement, mais qu'en était-il de lui ? m'aimais t'il ? avait-il simplement profitez de mon corps le temps d'un soir ? de ce que je me souvienne il ne m'avait pas dit m'aimer de la soirée... j'étais pourtant sur dans ces yeux d'avoir vu une lueur de bienveillance et d'amour à mon égard, mais qu'en était-il de la réalité ?

Toute ces questions trottait dans mon esprit alors que l'aube venait à peine de pointer le bout de son nez. Je regardais tendrement le visage endormis du caporal qui avait alors l'air si paisible. J'hésitais à le réveiller car le matin se levais et il ne fallait pas être en retard à l'entraînement... le connaissant, il ne voudrais surement pas qu'on me voie sortir de sa chambre à cette heure-ci donc pour éviter qu'il soit de mauvaise humeur c'est peut être une bonne idée que je le sorte de son sommeil. Quoique, il me semble qu'il est insomniaque... le fait qu'il dorme doit être exceptionnel, j'en conclue donc que c'est une meilleure option de le laisser se reposer.

Je crois que je me torture vraiment trop l'esprit pour des broutilles ces derniers temps... il est vrai que dès que je suis en présence du caporal, je me demande quelle sont les meilleures choix à faire à ses côtés. Même pour les choses les plus débiles... est-ce ça l'amour ? non, je suis juste une abrutie qui aime ce compliquer les choses !

Les minutes défilaient à toute allure tandis que celui que j'affirmais aimer ne se réveillait toujours pas. Je décidais finalement de le secouer légèrement afin qu'il se lève mais il avait l'air dans un sommeil profond. Soudain, la panique m'envahit à l'entente de pas qui se rapprochaient dangereusement de la porte. En réalité, je m'en fichais un peu qu'on me voit avec le caporal, je n'avais rien à cacher mis à part le fait que venant de moi qui est plutôt quelqu'un de réservé et très peu orienté amour et sexualité... je pourrais comprendre que cela leur fasse un choc de me voir avec l'homme que je prétendais détester. Et pourtant je n'aurais aucun mal à leur dire... le problème est surtout le caporal, je pense que lui en revanche possède une tel fierté qu'il serait incapable d'avouer ressentir quelque chose envers moi. Enfin bref, les pas devenait lourd et s'arrêtaient brusquement pour laisser place à trois frappement sur la porte de la chambre. Quelqu'un voulait entrer et ce n'était d'autre que le majeur qui frappait à la porte.

Erwin : Ouvre Livai, je dois te parler.

Je savais que Livai ne se réveillerait pas et je me disais même que c'était mieux que le caporal ne sache pas que Erwin nous avait vus. Je décida donc de me lever et de me diriger vers la porte afin de l'entrouvrir légèrement et faire face au major qui se tenait face à moi d'un air très surpris.

Erwin : Quesque tu fais là (t/p) ?

Moi : Je...

Quesque je dois dire ? je suis à moitié dévêtue devant le major, il est évident que j'ai couché avec le supérieur alors cela ne sert à rien de nier les faits. Il faut en revanche que je trouve un moyen de lui dire... après tout ce n'est pas interdit d'avoir des rapports ou relations même avec ses supérieurs.

Moi : J'ai passé la nuit avec le caporal. Après tout ce qui s'est passé, nous avions tout deux besoin de réconfort.

Erwin : ... je vois. Désolé sa ne me regarde pas vraiment mais comprend moi, venant de Livai sa me paraissait étrange. Mais je te crois !

Moi : Ne vous inquiétez pas je comprend tout à fait. Sinon j'ai cru comprendre que vous vouliez parler au caporal mais il dort toujours.

Erwin : Bien dans ce cas, dis lui à son réveil de me rejoindre dans mon bureau.

[Livaï X Reader] - Tout ce que je n'ai pas pu te dire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant