Them And Me

Chapter IX 💥

Le début du mois de Novembre pointe doucement mais sûrement, le bout de son nez. La fraîcheur arrive ainsi que le vent. Halloween est enfin passé, Côme et moi n'en pouvions plus de tout ces bonbons, c'est déguisements, ces films d'horreurs qui passaient à la télévision. Cela fait une semaine et demie que les vacances de la Toussaint ont commencé. Côme n'est pas très optimiste à l'idée de reprendre le chemin de l'école, mais je le rassure en lui disant qu'il va pouvoir retrouver ses copains et ses copines. Aussitôt, mon fils souri et se réjoui à l'idée de revoir ses camarades. Je l'ai inscrit dans une nouvelle école, à ce que j'ai compris, Eléa a supplié ses parents de la mettre dans le même établissement scolaire que Côme. Ils sont inséparables ces deux là.

La relation entre collègue de Peyton et moi est assez déroutante, je dois dire. Il règne entre nous deux, une tension à la fois excitante et effrayante. Nous nous lançons des regards qui en disent long sur nos pensées pas très catholiques, que nous nous faisons l'un sur l'autre. Lorsque je fais les shootings, je sens le regard de Peyton sur moi, sur mon corps. Aussitôt la température de mon corps augmente considérablement, à ce moment, je me fais violence pour rester concentrée et de marbre. La scène de l'autre jour, ne doit jamais se reproduire.

Je n'ai pas le temps pour cela, j'ai mes deux enfants. Je ne peux pas me permettre de les laisser de côté pour un homme. Et surtout pour Peyton. Ce gars est un vrai coureur de jupons malgré son complexe. J'avoue que c'est un peu étonnant sachant que mon collègue a un vrai mal-être au niveau de ses yeux. Et pourtant, cela ne l'empêche pas de coucher avec énormément de filles.

Pour en revenir à notre tension comme dirait Manon, sexuelle, elle doit à tout prix cesser avant que l'on fasse une bêtise. Peyton n'est pas le genre de mec à s'aventurer dans une relation. Je n'ose pas imaginer le nombre de filles qui a dû avoir le cœur Brisé.

Je sors de l'entreprise, il doit être environ 19h. Je passe chercher Côme chez Manon et Cassiopée chez la nourrice. Sur le chemin du retour, il y a énormément de bouchons. Les touristes, au vue des Vancances scolaires, sont très présents dans la capitale, sans compter les étrangers. Nous restons coincés environ 45 min. J'arrive enfin dans notre rue, je me gare dans le parking de notre immeuble, épuisée comme jamais.

Côme va dans sa chambre pour jouer avec ses Playmobil tandis que je prépare le biberon de sa sœur. Le dîner est prêt d'hier soir, alors je place la table et fait manger mon fils. Ce dernier file ensuite se coucher après s'être laver les dents. Sa petite sœur est beaucoup moins coopérative. Cette dernière refuse boire son biberon, je la mets donc dans son berceau et la laisse dormir un peu.

Alors que j'allais enfin pouvoir m'asseoir sur mon canapé quelques minutes, la sonnette de mon appartement retentit. Je pousse un gémissement de frustration. C'est à pas lents et fatigués que je me dirige vers l'entrée. Je déverrouille la porte et l'ouvre. Lorsque je vois la personne qui se trouve en face de moi, mon corps se fige. Ma respiration se fait difficile au point que je suis obligée d'ouvrir la bouche pour chercher de l'air.

L'homme en face de moi n'en mène pas large non plus. Il est comme figé dans le sol, il ne me lâche pas du regard. Il est habillé d'un jean slim qui colle à ses jambes musclées. Son t-shirt blanc laisse apercevoir son abdomen que l'on devine musclé, tout comme ses bras cachés en dessous d'une veste en jean. Il est aussi beau que la dernière fois que je l'ai vu. Son regard brun et ses cheveux blonds sont toujours aussi envoûtants. Les traits de son visage sont toujours aussi réguliers. Sa mâchoire toujours aussi carrée.

La surprise laisse très vite place à la colère et la tristesse. Tous les évènements passés me reviennent en tête comme des coups de poignards. Les belles promesses, les rires, les baisers, les preuves d'amour. La trahison, l'abandon, les insultes, les cris et les larmes.