Je me réveille le corps courbaturé. J'ai l'impression que tout cela n'était qu'un rêve. Pourtant, c'était la plus belle nuit que j'ai passé depuis des lustres. Lorsque je l'ai vu remonter les marches et venir m'embrasser, j'ai cru défaillir. Ses lèvres sont si douces. Il m'a embrassé comme personne ne l'avait jamais fait avant lui. Même Achille. J'étais essoufflée mais j'en voulais toujours plus. Le sentir en moi et bouger aussi rapidement, cette sensation est inoubliable. Comme si nos deux corps étaient fait pour être réunis. Son regard alors qu'il faisait des va-et-vient en moi, était doux et presque, amoureux. Ses baisers pleins de fougue m'emmenaient loin d'ici. En l'espace de deux heures, Peyton m'a donné plus de cinq orgasmes. Nous n'étions pas fatigués, nos corps en demandant toujours plus. À plusieurs reprises, je l'ai entendu gémir à mon oreille. Lorsque enfin, nous nous sommes arrêtés, ayant usés nos corps, Peyton s'est allongé à côté de moi et ma collé contre son corps. Il était chaud et musclé. Je me souviens avoir caressé son abdomen durant plusieurs minutes, coulissant mes doigts le long de ses abdominaux et de son torse.
Je me suis réveillée seule dans mon lit, la place à côté de moi était encore tiède. J'ai mis du temps avant de me lever. J'ai réfléchis à la merveilleuse nuit que je venais de passer. Je suis ensuite allée prendre ma douche, l'eau chaude détendait mes muscles et me permettait de penser aux conséquences de cette soirée. Je suis sortie de la salle de bain, puis j'ai enfilé une robe légère à manches longues avec un colant opaque noir. Ma fille s'est réveillée quelques minutes après. Je l'ai changée et habillée d'un body jaune avec des abeilles dessus. C'est Lisa qui le lui a offert pour ses 5 mois.
Je suis à présent dans ma cuisine, perdue dans mes pensées alors que Cassiopée est assise sur mes genoux. Soudain, je remarque un petit papier posé sur le plan de travail. L'écriture est penchée et fine. Je l'attrape du bout des doigts et en regarde le contenu.
Charlie,
Mon père avait besoin de moi. Tu commences le travail à 14h.
À tout à l'heure.
Peyton.
Wouaw. Plus froid tu meurs.
Après la nuit que nous venions de passer, je m'imaginais qu'il serait un peu plus, ouvert et chaleureux.
As-tu oublié que cet homme est un adepte des coups d'un soir ? Me rappelle soudain ma conscience.
Aussitôt mon cœur se serre. Ça ne voulait rien dire pour lui. Tout ceci, ce n'était que du vent. Pourtant, il avait un regard tellement doux et Peyton avait l'air si sincère. Comment ai-je pu être aussi stupide ? C'est un beau connard. Me mettre dans son lit, tout ça juste pour ajouter un nom de plus à sa fichue liste de conquêtes. Je regarde rapidement l'heure et me rends compte qu'il est déjà 13h39. Je me dépêche de finir de nous préparer ma fille et moi et descends dans la rue. Je dois prendre le bus désormais étant donné que ma voiture est totalement fichue. L'agent de police est venu me voir il y a quelques jours, ils n'ont pas réussi à retrouver l'auteur de cet acte. Les vidéos surveillances ont été effacé au moment du crime. Ils en ont donc conclu, que l'auteur est soit quelqu'un qui travaillent pour Fashion Times ou bien une personne à infiltrer l'entreprise.
Alors que je sors du hall d'entrée, je vois mon père en face de moi. Il me regarde avec un grand sourire affiché sur son visage. Sans m'en empêcher, j'avance à grande vitesse vers lui en poussant le landeau de ma fille, puis je me jette littéralement dans ses bras. La pression accumulée de ces derniers jours redescend, des larmes coulent le long de mes joues. Rapidement, ces quelques larmes se transforment en sanglots. Mon père resserrent sa prise autour de ma taille et me murmure des mots doux. Il me dit que ça va aller et qu'il est là. Je viens mettre mes mains sur mon visage et me blottit contre son torse.
-Ma chérie qu'est-ce qu'il se passe ? Tout va bien ? On t'a fait du mal ? Me dit-il en prenant mon visage en coupe, l'air inquiet.
Je prends une grande inspiration et calme mes pleurs. J' essuie mes larmes et me sépare doucement de mon père. Je respire un grand coup l'air frais de ce début d'après midi, puis me tourne, un petit sourire aux coins des lèvres vers mon père.
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Them And Me
RomantizmCharlie Saudan, jeune diplômée d'une fac de photographie à Paris, se présente à un entretien d'embauche dans l'entreprise Fashion Times, dirigée par le millionaire, Phileas Janssen. Cette entreprise est connue mondialement avec ses mannequins de na...
