Them And Me

Chapter LV 🌉

Ma première fois sur le continent américain est vraiment exceptionnelle. Peyton rend ce voyage encore plus génial. Nous sommes arrivés hier de Los Angeles, dans l'après midi le brun m'avait emmener à la bibliothèque Huntington. C'est une majestueuse bibliothèque où se trouve plus de neuf millions d'ouvrages, parmi eux, de nombreux ouvrages anciens. Je n'ai jamais vu une bibliothèque aussi impressionnante, j'en avais des frissons. Cet immense bâtiment abrite une importante collection de portraits anglais et de meubles français du XVIIIe siècle. Les jardins botaniques disposent de la plus grande collection de cycas d'Amérique du Nord. Le jeune homme et moi y avons passé presque toute l'après midi, ensuite il m'a emmené sur la baie de Los Angeles. Avant de nous rendre à la cérémonie, Peyton est allé dans l'une des boutiques officielles de la NBA et a acheter une tenue complète pour Côme. Ça lui a coûté une blinde, pourtant le brun avait l'air heureux d'offrir un tel cadeau à min fils. J'en connais un qui sera content à notre retour.

Notre séjour se termine dans deux jours, je n'ai toujours pas parler à Peyton. Je repousse toujours ce moment, cependant je peux compter sur Mr Janssen pour m'encourager, on va dire ça comme ça, à le lui annoncer. Je me rassure en me disant que s'il réagi vraiment mal, je n'aurais qu'à supporter sa colère pendant quatre petits jours. C'est un peu égoïste et méchant, mais je connais Peyton pour affirmer que s'il est contrarié, il est vraiment imbuvable.

Et puis, mes pensées ne sont pas totalement dirigées vers lui, demain c'est l'anniversaire de Côme. Cela fera sept années, jour pour jour que ma vie a basculée. Mon bébé est devenu un grand garçon. Je n'arrive toujours pas à y croire, il a grandit tellement vite. Bientôt, il rentrera au collège, et puis au lycée et à la fac. Rien que d'y penser, mon cœur se sert.

Non, non Charlie. Ce n'est pas le moment de pleurer. Me prévient la petite voix dans ma tête.

Je me reprends rapidement et sors de la salle de bain de Peyton, vêtue de sa chemise et d'un shorty. Comme presque toutes les autres nuits depuis notre arrivée sur le continent, nous dormons ensemble, enfin on essaye. Peyton en profite tant que nous sommes seuls, c'est dans ces moments là que je meurs d'envie de tout lui dire. Cependant comme toujours, dès que je plonge mon regard dans le sien, que je vois son sourire et ses magnifiques fossettes, je renonce encore et toujours. Le jeune homme se prépare pour la réunion avec l'entreprise de San Francisco. Je regarde l'horloge et m'aperçois qu'il va être en retard.

Alors qu'il enfile sa chemise et la boutonne devant son miroir, j'en profite pour me rincer l'œil. Je m'appuie contre l'encadrement de la porte et me mords la lèvre, mes yeux glissent sur son torse musclé que je rêve de caresser. Peyton me lance un regard malicieux à travers la glace. La chemise que je porte étant boutonnée, il ne sait toujours pas que je suis nue en dessous, mais ça ne serait tarder. D'humeur joueuse, je m'avance vers lui telle une lionne. Je viens me placer derrière le jeune homme et entoure son bassin de mes bras, je colle ma poitrine contre son dos. Le brun relève brusquement la tête et m'observe. Il doit sentir mes tétons à travers le tissu du vêtement, je le vois deglutir avec difficulté. Fière de moi, je me recule lentement et vais m'asseoir sur le fauteuil à sa droite, devant la baie vitrée. J'entre ouvre les cuisses et remonte la chemise sur le bas de mon ventre, je déboutonne la chemise sans lâcher Peyton du regard. Une fois le haut ouvert, j'écarte les deux parties afin de dévoiler ma poitrine.

Le jeune homme se tourne vers moi et plonge ses mains dans les poches de son pantalon. Sa tête se penche sur le côté alors qu'un sourire en coin naît sur le bout de ses lèvres. Ses beaux yeux vairons sont brillants. J'aime lorsqu'il me regarde comme ça, j'ai l'impression d'être unique et importante à ses yeux.

-Il faut que j'y aille, je vais être en retard.

Sa voix est rauque, je sais qu'il meurt d'envie de me toucher. Peyton essaie de me faire croire qu'il reste insensible, cependant ses yeux et son érection le trahissent.