La fille d'un Imam

Khadija

Une dame: mes félicitations madame Ndiaye, je m'appelle Rose Camara épouse du ministre de l'environnement ! Un plaisir d'être présent à cet événement !( me tend une enveloppe)

Moi : ( récupère le cadeau) merci, c'est madame comment ?

Rose: madame Faye !

Moi: enchanté soyez la bienvenue !( sourire)

Rose: merci !

Après elle d'autres invités sont passés, m'offrant leurs cadeaux et me gratifiant tous leurs voeux de bonheurs. J'étais heureuse et très reconnaissante de leurs présence malgré le scandale de la sextape, la majorité d'entre eux je ne les connaissais pas mais ceci n'est pas important tout ce qui compte est qu'ils soient là pour moi.

Djamil

Cela fait un bon moment que je l'attends ainsi que les invités, Pam m'observait de loin me lançant des regards d'incompréhension. Je lui fais signe que tout va bien, j'étais assise sur le trône dédié aux mariés avec ma robe de princesse attendant impatiemment mon prince charmant pour passer une soirée inoubliable. Je caresse la chainette qu'il m'avait offert et sourit intérieurement car finalement il est devenu mon mari. Alors qu'il soit en retard ou pas ça m'est égal car il m'appartiens désormais et cela à jamais.

Une voix: mes félicitations !( ton neutre)

Je me retourne puis découvre le visage du fils de oncle Abdou Karim, il était accompagné de ses deux épouses on dirait un obsédé de femme ce mec, dire que je l'aimais bien lorsqu'il m'avait recueillie dans sa maison mais après que papa ait voulu me marier à lui j'ai commencé à le détester et on dirai que c'est réciproque.

Zeynab: félicitations Khadija tous mes voeux de bonheurs ! ( me prend dans ses bras)

Elle au moins je l'aime un peu car elle n'est pas hypocrite comme son mari qui faisait semblant avec les gens, et sa coepouse la frivole.

Moi: merci !

Seynabou: hum ! Jolie robe la marié kane mo fi diar ?" Qui tu porte"

Moi: je ne sais pas, sûrement mon mari l'a commandée depuis l'Italie !( regard de mépris )

Seynabou : ton mari ce mec de la dernière fois?( me cerne) il m'a pas l'air d'une personne fortunée, toute façon n'importe qui peut être riche avec tout ce qui se passe dans ce monde.

Moi: qu'es ce que vous voulez dire par là ? ( ton dure)

Son mari: taie toi Seynabou ! Toute façon on ne va pas durer ici donne lui son cadeau et rentrons ! ( s'éloigne )

Elle me tend le paquet que je récupère négligemment et balance de l'autre côté, elle me toise et je ne la calcule même pas, je déteste les gens impolis et vulgaire de son genre. Zeynab me lance un sourire rassurant puis s'éloigne, personne ne les a forcé à venir à mon mariage donc ils peuvent se casser je m'en fou.

Les heurs passent et mon angoisse s'installe peu à peu.

Je t'aime tellement djinn que si jamais je te perds j'en mourrai !

Pourquoi cette phrase raisonne ainsi dans ma tête soudainement toute façon on s'appartient Djamil et moi nous sommes condamnés à nous aimer pour la vie. Je demande à Myriam de m'apporter mon téléphone celui qu'il m'avait achetée comme cadeau de mariage. Je compose son numéro et l'appelle mais ça sonne dans le vide et mon coeur accélère j'espère juste que tout va pour le mieux. Je retente à nouveau, il y'avait de l'ambiance dans la salle et tous les invités étaient occupés à discuter ou faire connaissance.