Khadija

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Je me réveille entourée des membres de ma famille, mais la seule chose qui me préoccupait était "lui".

Djamil Ndiaye

Moi : ....

J'essayais de parler mais il y'avait pas les mots, je regarde mon oncle qui tenait un chapelet puis tente de lui parler mais j'y arrive pas.

Fàtima : je crois qu'il faut appeler les infirmières ! ( yeux rougis et affolée )

Oumou Kalssoum : j'y vais ! ( ton lasse et meurtrie )

Oncle Abdou Karim : Khadija es ce que tu m'entends ?

Je cligne des yeux pour lui dire oui, j'espère au moins qu'il m'a comprise. J'arrivais même pas à bouger, je souffrais dans tout le corps.

Oumou Kalssoum arrive avec les infirmières qui se dirigent vers moi puis me font quelques vérifications. Ensuite elles s'en vont puis reviennent quelques instants avec le médecin. Il essaie de discuter avec moi mais j'étais en panique total, je voulais voir mon mari coûte que coûte. Je me mets à pleurer sans sortir aucun bruit de ma bouche car je n'y parvenais pas du tout.

Médecin : es ce que vous sentez l'aiguille sur cette zone ( dirige une aiguille sur ma jambe gauche)

Je réponds négativement d'un mouvement de tête, je ne sentais rien du tout et cela m'effraie énormément.

Oumou Kalssoum : ( paniquée ) il se passe quoi docteur ?

Medecin: il se peut qu'elle ne puisse probablement plus remarcher ! Nous allons procéder à un examen de son cerceau grâce au scanner pour voir d'oú vient le problème.

Fàtima : qu'es ce que vous dites !!( crie d'horreur )

Oncle Abdou Karim : calme toi Fàtima ma fille, docteur faites votre possible mais ne permettez pas que cela arrive !

Medecin: croyez moi nous faisons de notre mieux et sachez qu'elle aurez pu perdre la vie comme son...

Oncle Abdou Karim : ne dites rien la dessus s'il vous plait ! ( l'interrompt )

Je ne comprenais pas exactement ce qu'il voulait dire, j'étais occupée à réfléchir sur comment faire pour sortir un petit mots de ma bouche mais je m'efforce sans aucun résultat.

Djamil où es Tu ?

Médecin : nous allons devoir l'amener faire quelques examens de routine afin de mieux s'éclairer sur son cas !

Oumou Kalssoum : s'il vous plaît docteur ! Faites votre possible pour guérir notre fille ! ( pleure )

Ils me conduisent en salle d'examen et me place correctement sur la machine avant d'aller vérifier sur leurs écrans. Mes pensées étaient focalisées sur mon mari, toute façon il ne peut qu'aller mieux, sûrement il n'a rien eu de grave et est allé se reposer à la maison.

Demi frère !!!

Mes angoisses reviennent et ça me déprime carrément, elle a tout gâché cette sorcière voilà où ses mensonges nous ont conduit Djamil et moi.

À l'hôpital

Je la déteste du plus profond de mon coeur, elle a ruiné notre soirée de mariage et jamais je ne pourrai lui pardonner même s'il s'agit de ma belle mère. Je veux sentir le corps de mon mari sur moi, qu'il me fasse l'amour jusqu'à en mourir, qu'on ai des bébés tout mignons et vivre en famille éternellement. Qu'il me dise à quel point il m'aime, qu'il m'appelle "Djinn"

Son Djinn !

Flash black

Djamil : tu es trop belle !

La fille d'un ImamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant