TOME 2

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Ma vie avant Djamil était calme, spirituelle, sereine, merveilleuse et tranquille. Ma vie après Djamil Ndiaye...c'est l'horreur !!! La misère et le néant total..je ne vie presque plus je dépends du soin des gens autour de moi surtout depuis que j'ai été interner dans un hôpital psychiatrique cela fait huit mois. Je sors aujourd'hui et selon eux j'aurai besion d'un suivie mais je m'en fou absolument.

Flash back

Baba: Khadija lâche le !!! ( me tire le bras)

Moi: ( en larme et désespérée ) NON !!! JE..JE NE VEUX PAAAAAS..JE L'AIME MOI..JE VEUX QU'ON M'ENTERRE AVEC LUI !!!

Oncle Abdou Karim : si tu ne le lâche pas ils seront dans l'obligation d'appeler la police ou d'être agressif soit réaliste Khadija tu deviens folle lâche ce cadavre!!!

Moi : JAMAIS..JAMAIIIIIIS !!! DJAMIL REVEILLE TOI PITIÉ NON !!! DJAMIIIIL NE ME FAIT PAS ÇAAAAA !! JE T'EN PRIS NOOOON

Fin Flash back

Le gardien du cimetière m'avait découverte entrain de dormir dans la tombe de mon mari sur son cadavre. Il pensait que je faisais parti de ces gens bizarre qui faisait des pratiques  mystiques en venant dans les cimetières pour voler des parties du cadavre des personnes enterrées vu que ce phénomène était répandu dans la société. Mais après m'avoir réveillée il a pu constater que j'avais un lien avec celui est enterrée dans cet tombe. Il est allé appeler du renfort après que j'ai refusé de lui obéir une connaissance parmi la foule est allée mettre au courant de la situation à mon père qui est venu immédiatement refusant de croire que sa fille ait pu aller si loin.

Ils ont été plusieurs mains à me détacher de Djamil, les gens étaient ahurie n'ayant jamais vu ce genre de phénomène mais moi c'était le cadet de mes soucis. Ces sales monstres sans coeur m'ont privée de l'amour de ma vie, Djamil désormais n'existe plus il s'en est allé et je meurs chaque jours depuis huit mois. Souley et sa femme m'avaient rendue visite à l'hôpital la seule chose que je lui ai dit vu que j'étais comme une personne déjà morte était de se rendre à l'appartement de mon mari et d'amener toutes ses habits et affaires chez mon père. Je voulais sentir son odeur et toucher à tout qui lui appartient, j'ai maigri comme pas possible je ne ressemble plus à rien et lorsque mes yeux ont croisés ceux de ma belle mère et ma soeur c'est la que j'ai compris enfaite je n'étais que l'ombre de moi même car la manière dont Fàtima a hurlé d'horreur en me voyant même elle n'y revener pas.

Fàtima : oh mon Dieu Khadija qu'es qui t'es arrivée là-bas ?( En larme)

Baba me tenait la main ainsi que oncle Abdou Karim qui poussait mon fauteuil roulant, cela m'avait réchauffée un peu le coeur, je sais que notre relation ne sera plus comme avant avec mon père mais le savoir près de moi malgré toute les limites que j'ai pu franchir me rassure tellement.

Baba: Fàtima va lui préparer sa chambre et lui couler un bain en ce moment elle n'est pas apte à faire quoique se soit !

Fàtima : ( affolée ) oui tout de suite !( s'en va en courrant)

Oumou Kalssoum : qu'es que les psychiatres ont dit ?( inquiète )

Baba: ( m'aide à m'asseoir sur le canapé du salon) son cas s'est un peu amélioré mais n'empêche qu'elle a besoin d'un suivi donc chaque jour un psychologue viendra lui rendre visite mais tu sais que je ne suis pas trop dans ses trucs de médecine moderne  mais quand même je vais autoriser à ce qu'un psychologue vienne la voir et contrôler son évolution. De mon côté je verrai quoi faire pour la sortir de cette situation.

Je ne les écoutais même pas car tout mon esprit était focalisé sur mon Djamil. Cette douleur est si puissante que je me demande même ce qui me maintient encore en vie en ce moment. Il était si beau, belle dentition avec la peau mate caramel, ses beaux yeux vert qui viraient souvent au gris lorsqu'il se mettait en colère désormais je ne..je..Je ne verrai plus ses beaux yeux..Il...

La fille d'un ImamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant