C'est bien la première fois que je dors assise. Ce long somme me garantis que mon horloge biologique fonctionne toujours. Je me réveille et pendant un moment oublie où j'étais. Seulement, un son répétitif et régulier m'empêche de somnoler plus longtemps. Devant moi, Mon kidnappeur est affalé sur le canapé, à lire un livre en jetant une balle contre mur. C'est donc ça, le bruit incessant.
- La belle au bois dormant est enfin sortie de son somme. Annonce-t-il sans arrêter aucune de ses activités.
Je répond uniquement d'un sourire sarcastique qu'il n'a probablement même pas vu, obnubilé par son livre. J'essaye de lire le titre mais il le ferme et pose ce dernier et la balle sur le table qu'il a, hier, remis derrière moi.
Il prend la chaise dans le coin, le met devant moi, à l'envers, puis s'assois face à moi.
- Tu vas me dire ce que je fais là maintenant ? Demandais-je, avant qu'il ouvre la bouche. De son air impassible, il répond :
- C'est moi qui pose les questions, et j'en ai à poser.
- Ah bon ? Sur quoi ? Le business j'imagine? Il s'approche de moi à une vitesse surprenante, de tout son corps. J'essaye de rester calme mais il attrape mes cheveux pour que je lève la tête vers lui. J'ai mal, mais j'essaye de paraître sereine, de ne pas détourner le regard. Seulement, voir son regard perçant de si près me donne la chair de poule. Un silence se fait place, quand ma tête commence à brûler et il dis d'un ton glacial :
- J'ai dis, c'est moi qui pose les questions.
Il lâche tout et retourne à sa place. Je m'efforce de ne pas baisser les yeux, même si je sais qu'il commence à me faire peur.
Il retourne vers son livre, l'ouvre et prend une feuille et un stylo qui était posé sur la table. La lisant, il commence à faire les 100 pas en parlant :
- Tu t'appelle Allison, n'est-ce pas. Ma réponse se fait attendre, car j'attend d'avoir amasser suffisamment de courage pour répondre de façon claire et tranquille.
- Oui.
- Des Nelsons.
- Oui
- Et pourtant, tu te tapes un Mercel. Je baisse les yeux un instant avant de me souvenir qu'il n'y a rien qui ne devrais me faire honte dans ces affirmations. C'est vrais et c'est mon choix, je dois l'assumer jusqu'au bout.
- Tu as l'air de connaître les réponses à ces questions. Pourquoi tu ne vas pas droit au but.
- C'étais une question ? Demande-t-il d'un ton grave, levant la tête de ses notes. Je me souviens de ce qu'il m'a dit, "c'est moi qui pose les questions", et je ne suis pas du genre à me plier aux règles, mais il me fais un peu peur.
- Non.
- Excellent, donc, poursuit-il en replongeant dans ses notes, quand vous... Fricotiez ensemble, tu ne pensais pas aux conséquences ? Tu te disais que tu jouais seulement avec des familles de malades mentaux mais que toi, tu étais intouchable ?
- Quoi ? Non, je veux dire... C'est pas comme si mes parents pouvaient... me priver de sortie. Il esquisse un léger sourire pour la première fois. C'est la première émotion qui traverse son visage depuis que je suis là.
- T'est chtarbé ma pauvre. Tu penses que tu vis dans le monde des bisounours ? Il n'y a pas que toi, tes parents et ton mec.
Je réfléchis à ce qu'il viens de me dire. Qu'est-ce qu'il sous entend ? Et pourquoi il me parle autant de ma relation ? Ce kidnapping pourrait-il avoir un rapport avec nous ? Avec eux ? Ça ne peut être que ça. Et pourquoi prend-il des notes bon sang !
- Bon, ensuite, continue-t-il, vous avez fait des plans ensembles, buisness peut-être ?
- Nan, nan on a rien fait. Il penche sa tête vers la droite.
- Je n'aimerais pas passer au sang, alors s'il te plaît, répond honnêtement, si tu veux que ce soit rapide et sans douleur. Sa remarque me fais frémir. Tendue, je baisse les yeux. Bien sure que nous parlions d'une alliance future, après la mort de nos parents et des problèmes rencontrés par nos familles lors d'échanges ou de transactions, mais l'honnêteté ne serait pas trahison ? Bien sûr que si. Seulement... Je ne me vois pas diriger un empire alors qu'une menace me met à terre. Suis-je si faible ? Du ton qui se veux le plus convaincant, je dénie sa théorie.
- Nous sommes juste deux ados qui désobéissent aux règles pour fuir nos responsabilités respectives. Ce ne serait pas pour en parler tout les deux.
Son regard ne me lâche pas. Ces eyes contacts répétitifs commence à me donner l'impression que je le connais plus en plus et c'est beaucoup trop étrange pour moi. Il ouvre enfin la bouche pour dire :
- Je t'annonces qu'a 18 ans, on sors de l'adolescence. Alors si t'as la chance de sortir d'ici vivante, grandis.
- Pardon ? No offense mais tu veux me kidnapper ET me faire des leçons de morales ? Dis-je en essayant de rester la plus calme possible, même si j'étais réellement outrée.
- C'est pas une leçon de morale, c'est une affirmation. Tu penses que si tu regarde ailleurs, toute la pression de ce qui arrive disparaîtra, mais, plot twist, ça arrivera quand même. Me dit-il en articulant chaque mot.
Au fond il avait en partie raison, mais qu'allais-je faire, si je ne m'évadais pas ? Je serais devenue folle.
- Passons à la question suivante, veux-tu ? Il me fusilla du regard puis baissa les yeux sur ses notes, comme si l'altercation n'en valait pas la peine.
- Quelle était la fréquence de vos "rendez-vous"?
- Je, je ne sais pas, deux fois par semaine, peut-être? Exaspéré, Il continua d'écrire des trucs.
- Comment tu entrais chez lui en contournant la sécurité ? Je pouffe de rire, me rappelant de ces souvenirs. Je me perdis même dans mon esprit en oubliant totalement l'homme devant moi, attendant une réponse.
- T'arrêtes de pouffer comme une collégienne et tu réponds.
Le truc c'est que je ne peux pas. Donc malgré son air irrité, je répond un énorme sourire sur le visage :
- On achetais des perruques, différentes à chaque fois. Et ensuite, on me maquillait de façon super exagérée. En faite, on prenait plus de temps à me déguiser que chez lui. Les gardien et ses parents n'y voyait que du feu; Bon, quand le bruit à commencer à courir qu'on sortait ensemble, sa famille s'est doutée de quelque chose. Alors à la place, il a fait un trou dans son grillage et à demandé la chambre au rez de chaussé. Comme ça, j'avais juste à traverser le grillage, le jardin et puis j'étais chez lui.
Il hoche la tête, un peu irrité et ferme son carnet puis quitte la pièce. Avant de sortir, je lui demande il est quelle heure, mais monsieur me répond que demain, il aura d'autre questions.
La porte se ferme et je suis encore seule avec mes pensées. Ma famille à dû remarqué mon absence aujourd'hui. D'ici demain, je serais sûrement dehors. Et ceux qui m'ont fait perdre mon temps seront punis.
Je ressemble de plus en plus à mes parents.
Je n'aime pas ça.
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Kiss my soul
RomanceAllison est née avec une cuillère en argent dans la bouche, mais à quel prix ? Ses parents, à la tête d'un gang puissant de New Mexico tiennent tête à leurs rivaux. Lorsqu'elle se fait kidnapper par Asher, meilleur dans son domaine, elle ne se dout...