Kiss my soul

10.

C'est un jour radieux, il me semble. En tout cas, le sarcasme devient de plus en plus présent en moi, ca c'est sur. Les heures passent et Asher redescend, le déjeuné à la main.
Je commence a manger, avec appétit. En face de moi, Mr Rivera a recommencé son livre, je sais que je ne devrais pas, mais je ne peux pas me retenir :

- Tu sais, relire ce livre ne va pas ramener cette personne, et tant que tu le relira, tu ne passera pas a autre chose.

Il se contient et ca se voit. Si il pouvait, cet homme  m'aurait déjà étripé de sang froid. Je retourne a ma nourriture sans dire un mot, c'est la meilleure chose a faire.

- Tu sais, s'attacher, ça ne sert à rien. Les gens viennent et s'en vont. T'es trop faible, tu aimes. Aimer c'est une faiblesse. Me dévoile-t-il. De la façon la plus cliché mais la plus évidente, je lui répond :

- Aimer c'est une force. C'est la force d'une famille, la force dans l'amitié, ça forge les gens.

- C'est tellement enfantin. Trace ta route et ne pense qu'a toi. Dans ce monde, c'est tuer ou être tué. C'est comme ça. Avant que je ne puisse répondre, on entend une explosion à l'étage. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Asher aussi à l'air perdu, mais pas paniqué. Jamais paniqué; Il me fais signe de me taire et s'éloigne de la porte. On entend des pas lourds au dessus  de nous. C'est quoi ça ? Il doit y avoir trois personnes. Derrière le plâtre et le bétons on distingue une voix :

- Montre toi, lâche ! Je te trouverais, cette maison n'est pas grande. Puis les pas recommence à taper.

On est venu me sauver ! Enfin ! Depuis le temps que j'attendais, c'était plus long que prévu. Asher va dans l'armoire et prend un glock qu'il recharge. Il vise la porte et attend un quelconque mouvement. Hors de question ! je me lève brusquement et jette l'arme de mon pied qui rebondit sur le mur et glisse à mes pied. Asher me regarde, surprit, ou déçu, je ne saurais pas vous dire.

Il tente quand même de le saisir mais je me baisse à une vitesse fulgurante et lui le pointe dessus.

- Maintenant, ma famille va entrer me sauver et toi, tu vas pourrir dans NOTRE sous sol. Soudain, il rit. Pourquoi rit-il ?

- Tu penses que c'est ta famille derrière cette porte?

Bien sûr que c'est ma famille, qui ce serait d'autre. La porte s'ouvre dans un fracas énorme et je vois une tête asiatique dans le cadre de la porte, un browning buck mark pointé sur Asher.

- TAMEN ZAI JOVI ! Crie-t-il. Pourquoi est-ce qu'il parlent chinois? Mes parents, ça ne peut être qu'eux... Un homme, chinois aussi, sûrement arrive. Il est grand, et n'a pas d'arme sur lui, ça doit être le chef. Mon arme est braquée sur eux, avant que je ne l'ai remarqué.

- Ta shi shei ? S'exclame le chef présumé en direction de Asher.

- Wo de jiejie. Lui crache-t-il, l'accent encore sur les lèvres. Je ne comprend rien à ce qu'ils disent, c'est quoi ce merdier.

- Ok, dit-il, d'un accent chinois très prononcé. Maintenant, prend la chaise la bas et assied toi dessus, Rivera.

Asher, à contre cœur s'exécute. Il n'a pas le choix, les deux hommes de main de cet hommes pointent leurs armes sur sa tête, et n'attendent que de le descendre.

- Tu vas faire quoi maintenant, Zhi Ruo, me tuer ? Parce que je ne me suis pas contenter de tuer Li Na, moi. Dit-il d'un ton sadique, le fixant droit dans les yeux. Zhi Ruo perd son sang froid et arrache l'arme de son zbir, la pointant sur Asher tout en s'approchant dangereusement de  lui. 

- Ne t'en fait pas, dit-il plus calme, je compte te faire souffrir jusqu'au os, et quand j'aurais finis, je tuerais la jolie brune, puis toi, pour que tu sache ce que c'est que de perdre un membre de sa famille.

- Je ne suis pas de sa famille, avouais-je. Zhi Ruo me regarda de travers, puis hurla, désespéré :

- Plus aucun sens de l'honneur, de nos jours. Qu'est-ce que les gens ne ferait pas pour sauver leur misérable vies ! Dès qu'il eut finis sa phrase, il tira sur le bras droit d'Asher, qui laissa malencontreusement s'échapper un cri, avant de fixer son assaillant d'un regard meurtrier. Il ordonne à ses chiens de nous attacher, et de prendre mon arme. Il l'a dit en chinois mais les actions qui ont suivis en disait long.

Quand ils eurent quitter la pièce, je regardais Asher, impassible, mais qui venait de se faire tirer dessus. le sang coulait à flot. Si ça continuait, il allait faire une hémorragie.

- Asher... Ton corps ne vas pas supporter de perdre autant de sang.

- Toi tu ferme ta gueule.

Sous mes yeux, il tire de toute ses forces et déchire les cordes sur son bras gauche. Abasourdie, je le vois défaire les nœuds au dessus de sa main droite. Il va silencieusement vers l'armoire et prend quelque chose qu'il met dans sa poche arrière, un glock et un silencieux. Il les recharge avec difficulté, n'ayant qu'une main. Il cache l'arme la plus bruyante dans son pantalon et retourne s'asseoir sur la chaise.

- Je suis désolée, Asher. Il ne me regarde même pas. Je pensais vraiment que c'était pour moi, lui avouais-je.

- Je t'ai dis personne viendra pour toi. Si tu m'avais écouté, je les aurais tous descendus.

- C'étais légitime d'y croire, c'est mes parents, ils ne vont pas juste me laisser disparaître comme ça.

- Plot twist, rétorqua-t-il avant que la porte ne s'ouvre. D'une rapidité fulgurante, il tire sur le premier homme de main.