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PDV Asher

Je retourne dans la voiture. J'ai une demi heure de retard, merde. J'appelle mon client pour lui dire que j'arrive. Je roule et pense à Allison. Cette bouffonne m'énerve au plus haut point. Vraiment, elle se prend pour je sais pas qui. Et le pire, c'est que c'est la première fois qu'un client me dit comment je dois traiter une victime, c'est bien la dernière fois que je prend ce genre de contrat. Elle a de la chance que ça tête a coûté deux millions. Sinon, j'aurais jamais accepté. Mon téléphone sonne, quand on parle du loup. Je prend mes notes d'une main et décroche :

- Allô, bonjour monsieur Rivera.

- Alors le rapport est simple, j'ai toute vos réponses, je vous les envois par mail tout à l'heure.

- Déjà ? Non c'est... C'est impossible ça fait seulement 4 jours !

- Eh bien elle a été très coopérative.

- C'est... Vous avez utiliser la manière forte alors ?

- Non, je suis juste... convaincant.

- Je vais être honnête, nous avions prévu que ça allait prendre plus de temps. C'est pas grave, je vous enverrais d'autres questions, sur le buisness familial.

- Dans ce cas là, sachez que c'est probable que je la torture, elle ne donnera pas des informations aussi confidentielles aussi simplement qu'elle ne me parle de son copain.

- Faites ce que vous avez à faire.

J'acquiesce puis raccroche.

Allison va enfin réaliser ce que c'est que d'être enlevé, par ce que là on dirait plus un séjour de vacances moins les commodités. J'arrive devant le restaurant luxueux. Je stationne ma Lamborghini jaune puis entre au restaurant et cherche du regard mon client. L'ambiance sombre est illuminé uniquement par des bougies et des lumière tamisés. Soit il veut garder profil bas, soit il vient de me proposer un rendez-vous galant. Je vois sa tête au fond du restaurant, à droite. Je me dirige d'un pas assuré vers la table et m'assois à la chaise prévu à cette effet.

- Bonjour Mr Rivera. Je répond d'un hochement de tête.

- Mr Brobroff. Le chef de la mafia Russe me tend une enveloppe assez large que je prend et met dans la grande poche arrière de mon pantalon. Je lui fait un autre hochement de tête en signe de salut mais il dit d'une voix claire :

- Voyons, ne voulez vous pas rester dîner, Mr. Rivera ? Encore une fois, soit il mijote quelque chose, soit il veut me pecho. Il faut que je vous parle, continue-t-il, indifférent. J'inspire un bon coup et me rassois. Le serveur vient prendre nos commandes mais je ne prend qu'un whisky. Mr. Bobroff boit une gorgée de son scotch et me dit :

- Vous savez, Zhi Ruo ne vous laissera pas filer comme ça.

C'est donc ça ? J'avance mes coudes sur la table et un sourire sarcastique sur les lèvre je répond:

- Je ne suis que le messager, n'est-ce pas Mr. Broboff ? L'air plus déterminé, il me dit :

- Peut être, mais lui est le genre à tuer le messager et toute sa famille. Je vous met seulement en garde, la mafia chinoise vous cherche.

- Je vous entend bien, mais pour me trouver, ils devront réveiller les morts. Alors à moins qu'ils n'aient une sorcière, je m'en passerais bien de vos mise en garde. Je quitte mon siège pour m'en aller mais il se lève et me retient par le bras. Je me retourne, intrigué. Si nous n'étions pas entourés de monde, je l'aurais prit en clé de bras. Bon, restons cordial.

- J'aimerais réutiliser vos services, alors tâchez de ne pas mourir.

Je lui fait signe de la tête avant de dégager mon bras et de sortir. Remontant dans ma voiture, je met l'enveloppe sous le siège passager et prend la route pour rentrer. Ils veulent tous m'apprendre à faire mon travail ou quoi. J'ai 21 ans, certes, depuis 18 ans j'enchaîne les contrats, alors je pense avoir l'expertise requise pour kidnapper, torturer ou tuer.

Kiss my soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant