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4 heures plus tôt :

Une voiture se gare au loin et la lumière des phares illumine dans ma direction.

- S'IL VOUS PLAÎT! AU SECOURS !

J'entend la barrière bouger et des pas arriver en courant. Puis au dessus des rocher apparaît-il, mon kidnappeur. Comme dans un rêve, mon corps lâche tout, et mes doigts se détachent de la plateforme mais je sens ses bras forts m'attraper et me tirer à la surface. Il me serre contre lui, assit sur le sol, de toutes ses forces, comme pour être sûr que je n'allais aller nulle part. Mes bras faibles ne peuvent pas le serrer mais je ferme les yeux, plongée dans son odeur, contre son torse essoufflé.

- Putain refais plus jamais ça. Me dit-il à bout de souffle, soulagé.

- Merci, merci. murmurais-je.

Après avoir repris des forces, je me sépare de son étreinte et pose mes mains sur son visage, pour vérifier qu'il était réel, qu'il était bien là. Il me regarde avec autant d'intensité et je ne peux me retenir puis l'embrasse. Plein de passion, ce baiser était doux, comme synchronisés, nos bouches ne faisait qu'un. Comme ses lèvres m'avaient manqué. Il finit par s'éloigner et j'enfouis ma tête dans son cou.

- Comment t'es arrivé aussi vite ? Demandais-je.

- Quand tu m'a appeler la première fois... J'ai... J'ai localiser ton appel. Quand j'ai vu que t'étais ici, j'ai prit la route.

J'hoche lentement la tête, toujours pas remise de mes émotions. Ce téléphone à sauvé ma vie. Soudain, la réalité me revient à l'esprit.

- Merde, je vais être en retard.

- Quoi ?

- Ah oui, en faite,dis-je en me levant, il faut que je t'explique. Ce soir j'ai un dîner avec le couple Mercel. Reggie est mort, n'est-ce pas ?

Il me regarde les sourcils froncé et hoche la tête de haute en bas :

- Normalement oui, enfin je l'ai laissé à deux hommes pour qu'il finissent le boulot.

Il sort son téléphone et sélectionne un numéro. Il appuie sur le haut parleur et un homme répond.

- Allô.

- Oui monsieur Bobroff ? C'est moi.

-Ahh, monsieur Rivera, comment allez vous.

- Moyen je vous avouerais, je sais que tout passe par vous, donc je voulais m'assurer de quelque chose.

- Oui oui allez-y.

- Vous vous souvenez de notre accord, chez les Mercel. Vous avez eu ce que vous voulez, moi aussi. Mais je voulais savoir si le petit Mercel à été exécuté.

- Eum... Oui... Euh vous aviez donner l'ordre non ? Affirme-t-il à l'autre bout du fil. Asher laisse sa tête retomber en arrière, comme déçu.

- Mr Bobroff, ne me mentez pas s'il vous plaît. Nous avons travailler ensemble depuis pas mal de temps maintenant, et ce serait bien que ça continu.

Il devient silencieux, seul sa respiration s'entend. Il finit par avouer :

- Au dernier moment, il nous à livré des informations très utiles, et puis avant qu'on puisse le tuer, ses parents sont venus le sauver. Je suis désolé.

- Oh mon dieu, dis-je, les mains sur le visage. Asher raccroche.

- Merde, s'énerve-t-il. Ça veux dire qu'ils prépare leur vengeance depuis 6 mois. Allison tu peux pas y aller. C'est clair que c'est quelque chose d'énorme.

- Et d'abord c'est lui le chef de la mafia russe ? Pas très charismatique l'enfant.

Il roule des yeux en signe d'approbation.

Je commence à réfléchir. Vais-je vraiment laisser mes parents creuser leur tombe ? En même temps, je sais que c'est horrible, mais si ils s'en allaient, ça réglerait tellement de problèmes.

- Aussi épouvantable qu'ils soient, je ne peux pas les laisser aller vers ce qui va très probablement être une agonie longue et affreuse.

- Tu vas faire quoi ? Y aller ?

- Je sais pas Asher, je sais pas.

Je prend la route pour chez moi. Assez rapidement, j'arrive et jette mon vélo à côté du portail. J'entre et trouve ma mère en train d'arranger ses boucles d'oreilles :

- Allison ! Tu est horriblement en retard. Où étais-tu ? Dépêche-toi de-

- Arrêtez tout ! On ne peux pas aller à ce diner, c'est un piège.

Mon père roule des yeux.

- Aller et voilà qu'elle s'y remet. Vas t'habiller Allison.

- Ecoutez moi, Reggie n'est pas mort, et c'est pas la mafia qui a essayer de le tuer. Leur attention se rapporte enfin vers moi. Comme si toute la maison s'était arrêter, toute les têtes se retourne vers moi.

- Qu'est-ce que tu raconte ? Demande ma mère.

- Reggie m'avais enlevé. Et pour me sauver, Asher à ramener la mafia.

Choqué, ma mère s'assoit sur la première chaise sous sa main. Mon père passe sa main dans ses cheveux.

- T'aurais pas pu nous dire ça avant ?! S'exclame mon père. Je ne répond pas. Tu nous aurais laisser aller aussi loin dans la négociation? Mourir à cause de tes mensonges ?

- MES mensonges ?  J'ai dû participer à votre grande mascarade de fausse famille pour que vous laissiez en vie la seule personne que j'aime, pourquoi ? Parce que VOUS avez engager quelqu'un pour me kidnapper ! Vous réalisez quand même ? Je suis pas folle !

- Allison tu arrête ça tout de suite ! Hurle mon père. On doit trouver un moyen de réparer tes conneries maintenant.

Exactement comme dans une histoire Wattpad, c'est toujours contre moi, toujours ma faute alors que je n'ai rien fait ! Encore heureux qu'il ne m'ont pas vendue comme esclave aux one direction parce que là ça aurait été la totale.

- Alors, vous allez faire quoi, vous battre, ou fuir ?

- Nous battre, évidemment, s'exclame ma mère.

- Mais est-ce que vous faites vraiment le poids ? Ca fait 6 mois qu'ils se préparent. Nous, on a même pas 30 minutes. Ils ont sûrement des tas d'hommes, des armes. Ils voudrons surement nous torturer, tout ça pour ce que j'ai fais à leur fils.

- Eh bien qu'est-ce que tu propose ? Me demande mon père.

- La seule solution que j'ai c'est qu'on leur fasse croire que je suis morte dans d'atroce souffrance.

Kiss my soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant