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PDV Allison

2 jours incroyables se sont écoulés. Nous avons ris, ensemble, pour des choses aussi débiles les unes que les autres. Nous nous sommes parlés, écoutés. J'ai découvert une partie de lui que je ne connaissait pas. Plus aucun mur, aucune barrière. Sa mère, son amour inconditionnel, la façon dont elle lui lisait son livre de sa voix rassurante. Il m'a même avoué qu'il n'était jamais vraiment sortit avec quelqu'un mais qu'il avait déjà couché avec nombres et nombres de filles, ce qui ne faisait qu'assurer mon doute sur ma non-compétence. Moi aussi, je lui ai parlé de mon enfance, de mes joies, mes peines, mes amis, mes ennemis. De la façon dont les élèves me dévisageaient au lycée.

Ce matin, il est même allé acheté une énorme enceinte JBL. A son retour, du Bruno Mars, du Nirvana et, après ma supplication du Isak Danielson. Ces chansons étaient si déprimantes mais désespérément romantiques. Quand "It will rain" de Bruno Mars commence à jouer, je ne peux m'empêcher de prendre sa main et de l'inviter à danser. Il pose une main sur ma hanche et l'autre dans la mienne. Le regard planté dans le siens, je souris comme une imbécile. Il lève sa main et me fait faire une pirouette puis me ramène vers lui. Si proches, sentais tout ses muscles bouger au rythme de la musique.

- Mais c'est quoi cette musique t'es dépressive ou quoi ? T'as besoin d'aide ? J'éclate rire puis enfouis ma tête contre son torse musclé :

- T'es trop con.

- Ouais bah t'as l'air d'aimer ça, marmonne-t-il.

Je ne peux m'empêcher de le regarder d'un air choqué. A ma droite, la fenêtre rend sur une route, mais avant elle, plusieurs bouts de nature. Les oiseaux volent d'arbres en arbres. Asher profite du fait que ma tête soit tournée pour me faire des bisous dans le cou. C'est si plaisant. Il descend jusqu'à mon épaule et la tension monte. J'ai tellement envie de lui, mais j'appréhende. J'appréhende tellement de choses. L'envie était plus forte, la passion aussi.

- Asher...

- Mhm.. me répond-t-il la tete enfouie dans mon cou.

- Je veux le faire.

Il lève la tête vers moi et cherche au plus profond de mon esprit :

- T'es sûre ? Te presse pas on a tout notre temps hein.

J'hoche la tête en signe d'approbation.

- Je suis sûre.

Un léger sourire apparaît sur son visage quand il avance son visage et m'embrasse. Mes doigts saisissent ses cheveux pour le rapprocher encore plus qu'il ne l'était déjà. « Summer time sadness » commence à se jouer à mon plus grand plaisir. Il me pousse sur le canapé, et d'un sourire joueur je l'invite à me rejoindre. Son corps sur moi -tout son corps- je continue de l'embrasser langoureusement tout en enlevant ses vêtements.

Ce qui devait se passer se passa, et c'était incroyable. L'acte finit, je prend une plaide et nous recouvre. Allongée sur lui, je ne peux m'empêcher de me demander si j'ai fais ce qu'il fallait, si j'ai pas foiré. Je lui fais un bisou sur l'épaule et profite de son inadvertance pour prendre le sweat qu'il portait. Je retourne vers lui et remarque qu'il est plongé dans un profond sommeil. Comme il est mignon quand il dors...
Je lui laisse une note et prend les clés de la lambo pour aller acheter quelque chose à manger. Je vais au premier super marché que je trouve et entre prendre de quoi faire un gratin. Je sais que c'est son repas préféré, ça lui fera plaisir. À chaque coin de l'établissement , des inconnus me dévisage, comme une bête de foire. J'en avait l'habitude, quand j'étais jeune, mais jamais à ce point. Je me dépeche de prendre  les pommes de terres, la crème fraîche mais le fromage introuvable. Je l'aperçoit enfin sur une étagère.

Kiss my soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant