Kiss my soul

8.

PDV Asher

Ma tête me fait un mal de chien. Autour de moi, du métal. Il me faut quelque secondes pour comprendre que j'étais au sous sol, sur le canapé. Je me raidis d'un coup, même si ma tête n'est pas du même avis. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je suis ici ? Où est Allison ? La chaise en face de moi est vide. Qu'est-ce que j'ai fais encore ? Petit à petit, les souvenirs reviennent. Moi qui sors les bouteilles de vodka, une par une. Et puis Moi qui descend lui donner à manger. Je me souviens... Je me souviens de moi qui lui crie dessus. Puis Allison qui m'a mit au lit. Je met mes mains sur mon visage pour couvrir ma honte. Je regarde au pied du canapé et la vois, endormis. Elle à l'air tellement à l'aise sur le sol. Je me remémore notre conversation d'hier, et j'essaye de me convaincre qu'elle a tord même si au fond de moi, je sais qu'elle a raison.

Mais qu'est-ce que je raconte. Ressaisis toi Asher.

Je me lève et va dans l'armoire, chercher de quoi crocheter la porte. Il me faut quelque minute avant que cette dernière ne s'ouvre. Je me retourne vers Allison et la réveille en criant son nom. Elle ouvre difficilement les yeux et je lui indique la chaise. Après quelques instants, elle se lève et s'assoie sur cette dernière, morte de sommeille. Je l'attache et sors chercher de quoi nettoyer les morceaux du bol cassé, qu'est-ce qui est arrivé à ce bol ?

- Je peux prendre une douche ? Me demande-t-elle d'une voix fatiguée. Je ne répond pas, et me contente de ramasser les débrits et sortir. Cependant, avant de quitter la pièce je lui dis :

- Je ne suis pas sûr de ce qui s'est passé hier, ni de ce que tu as dis ou ce que j'ai dis, mais ne pense pas qu'on est devenu amis, ou que t'es en position de me demander des faveurs. Je sors et m'en vais. Elle m'énerve, elle m'énerve tellement.

Je sors et prend ma voiture pour faire un tour. Plus loin je serais d'elle, mieux je serais.

PDV Allison

J'aurais dû laisser ce connard se noyer dans son vomi. Attachée, encore, face à ce canapé je fixe le mur. J'aurais dû aller à cette soirée. Moi aussi, je vais seule, la nuit, dans un canyon, fermé aux touristes. En réalité, les Marcels m'auraient retrouver. Les Marcel... Reggie, ce sombre fils de pute. J'arrive pas à croire que j'ai cru en lui. Si ça se trouve, il est même dans le coup et voulait que je sorte avec lui ce soir là pour me balancer ici directement. La rage s'empare de moi. Et je reste, bouillir sur ma chaise pendant des heures, et des heures.

ELLIPSE DE 5 HEURES

Apres des heures d'ennuie et d'énervement, la porte s'ouvre enfin, m'apportant une distraction. Je prendrais n'importe quoi, sérieusement. Asher apparaît et se cale contre le cadre de la porte.

- Je t'ai chauffer l'eau, mais tente rien de stupide. Il s'approche ensuite pour me détacher, et tellement exitée que je ne tiens plus en place, je bondit hors de la chaise et sors de la pièce, ne savant même pas ou aller. Je m'arrête au pas des escalier, quand il me dit de le suivre. Il monte à l'étage et je le suis. Au rez de chausser, la petite maison cozy est en bois et en laine uniquement, comme un chalet d'hiver. La cheminé surplomb le salon marron, blanc et noir. Asher à pris soins de fermer les rideau, pour que je ne puisse pas situer quoi que se soit. J'imagine que les volets et les portes sont verrouillées. Honnêtement, je veux juste prendre une douche, mais si il y a moyen de fuir, je le ferais sans hésiter.

Une fois seule, j'enlève mes habits sales et me met sous la douche. Ce son m'avais manqué, l'eau, qui coule sur ma peau, tombe sur le carrelage de la douche.

Une fois terminée, je prend la serviette prévue à cet effet et trouve sur le bord du lavabo des vêtements, que je n'avais pas vu en entrant. J'enfile le jogging qu'il m'a donner, à lui, probablement trop petit et sors. Il m'attendait comme un policier, affalé contre la porte, lisant son livre. Il a bien avancé, bientôt finit. Je lui fais quand même la tête, même si son geste était plutôt sympa. Il me rassoie à ma chaise, me sert un plat, le déjeuné ou le dinner je ne sais pas, Je ravale tout ce qui me reste de dignité quand je lui dis, avant qu'il ne quitte la pièce :

- Je t'en prie tu peux pas rester ici, je passe la journée à m'ennuyer, juste 5 minutes de compagnie se serait pas trop demander. Il roule des yeux puis lève les épaules comme "je m'en fou c'est pareil" et va lire sur le canapé. Satisfaite, je mange la salade puis prend la pomme et demande, avant de planter mes crocs dans cette dernière :

- Alors cette journée, c'était bien ? Asher me regarde choqué presque, se demandant probablement pourquoi je lui parle.

- Pourquoi tu me parle ? Rétorqua-t-il. Bingo.

- Aller c'est bon, je suis enfermée dans cette maison pour je ne sais combien de temps, qu'on parle ou pas ça n'a aucune importance, tu fera ce qu'il faut, n'est-ce pas ?

Il me fixe et pendant un moment je n'ai aucune idée de ce qui se passe dans son esprit. Il rabaisse les yeux vers son livre.

- C'étais moyen. M'avoue-t-il.

- Ah bon ? Pourquoi ?

Seulement, il ne répondit jamais à cette question. Quelques minutes plus tard, il se lève, m'attache et débarrasse avant de sortir et fermer la porte. C'est un bon début pour établir la communication. Car mon plan est simple.

Me rapprocher de lui pour qu'il ne me tue pas. 

C'est clair qu'il n'a pas beaucoup d'ami, et qui tuerait son seul ami?