J'inspire profondément pour me calmer, malgré la panique qui m'envahi. Les mots sortent de ma gorge comme des couteau, blessant tout mes organes tant ils sortent de ma bouche, il faut que j'ai l'air credible, il le faut:
- Docteur Reese, vous avez tout faux. Regardez moi dans les yeux, jamais je ne resterais avec un homme qui me fait du mal, même si je l'aime du plus profond de mon coeur. Je fais de la boxe depuis que je suis petite et voila les coup partent et viennent. Maintenant s'il vous plaît signez moi ces putains de papiers et faites moi sortit de cet hôpital.
- Ca n'explique pas votre sous poids... Ose dr.Hardy demander.
- j'ai... j'ai mal ge-gerer ma ligne. Mais c'est bon, j'arrête. Des que je sors de cette hôpital je fonce prendre un McTasty ! Dis-je, essayant d'être la plus credible possible.
Les deux médecins se regardent, mal à l'aise. Docteur Reese baisse les yeux, puis finit par me répondre :
- Nous espérons que vous nous dites la vérit... parce qu'on veux seulement vous aider.
-oui, je sais. Votre travail est exeptionelle et j'espère faire le quart de ce que vous faites un jour, annonçais-je un sourire forcé sur le visage.
- Dans ce cas, poursuit doctdur Reese flattée, nous allons vous rapporter votre décharge dans quelque heures. Les deux docteurs sortent un par un de la pièce et j'expire. Je n'ai jamais menti avec autant de calme. La tension en moi se relâche.
Les heures passe, une infirmière me rapporte mes papiers et m'indique que je peux sortir. Elle me dit que je suis arrivée sans vêtement. J'essaye de contacter Asher mais en vain. Qu'est ce qu'il fout ? Je me demande ou est-il. Je finis par la convaincre d'aller vérifier si il était sur le toit.
Seule entre les quatre murs de la chambre, plusieurs pensées fusent, mais je préfère ne pas y pensées. Je me dirige vers la fenêtre et observe la vue. Au centre ville, des immeubles semblent survoler la ville, mais autour, au loin, des montagnes sèches nous rappelles que nous sommes au milieu de nulle part. Cet état est tellement perdu. Plus jeune, je me plaignais toujours. Heureusement, Il y avait mes amis pour me faire oublier la nullité de cet endroit. Mes amis... Tout un tas de souvenirs me reviennent à l'esprit. Devrais-je prendre le risque de reprendre contacte ? Après, avec tout le bordel qu'on a causé, ça m'étonnerais que mes parents n'apprennent pas la nouvelle de ma liberté.
- Tiens. Asher arrive derrière moi et me tend plusieurs vêtements avant de retourner sur ces pas.
Je prend les vêtements et les déplie. A l'intérieur, beaucoup de billets et un téléphone. Qu'est-ce que ça veux dire ? Pourquoi- Oh non, non. Je me dépêche de sortir de la chambre, il marche, déjà à quelques mètres de la chambre.
- Asher ! Il s'arrête et se retourne.
- Quoi.
- Tu fuis, comme toujours, comme tu le fais si bien. Il reste silencieux quelques minutes puis se répond enfin.
- Allison, c'est mieux pour nous deux. Je ne fuis pas, je t'épargne.
- T'as pas intérêt à me faire le coup du "je suis toxique pour toi, restes loin de moi". Parce que si c'est ça, reviens ici tout de suite.
Il s'avance vers moi de pas assurés. A quelques centimètres de moi, il réplique :
- Tu crois que ça me fais plaisir ? tu ne pense pas qu'a chaque pas que je fais, j'ai mal ? Si, mais regarde, tout ça ça à commencer avec moi. J'aurais dû te ramener chez toi dès que Zhi Ruo à enfoncé ma porte, mais j'ai fais le con. Ça nous à mener où ?
Je baisse les yeux, il n'oserait pas me remettre face à ceux qui ont déclanché cette situation. J'ai tellement de choses à dire, mais je reste silencieuse. Je me contente d'avancer ma main vers la sienne et referme mes petits doigts autour de sa main dure. Il l'enlève et commence à s'énerver :
- Tu m'écoutes ? Je suis un putain de meurtrier, me dit-il moins fort, me fusillant du regard. Je tue des gens pour vivre, et le pire, c'est que je ressens rien. Je sais pas ce que t'espère avec moi, mais laisse tomber.
Je n'ai jamais compris les gens qui disaient que "ses mots étaient comme des poignards" jusqu'à aujourd'hui. Je ne pleurerais pas, j'en ai marre de pleurer, même si c'est tout ce que je veux faire. Va-t-il me laisser ici ? Va-t-il me laisser seule ? Le pire la tout de suite, c'est pas la tristesse, ou la peur de l'abandon, c'est l'impuissance. Il à l'air si déterminé. Peut-être que c'est vrai, peut-être qu'il s'en fiche. Peut-être qu'au fond, il ne m'a jamais aimé, et que je me suis fait tout un film. J'ai du mal à y croire, mais je le vois se retourner et rebrousser chemin au ralenti, et chaque pas qu'il fait, j'arrive de moins en moins à me retenir d'éclater en pleure.
- Asher... Murmurais-je. Asher ! Je l'appel. Il m'ignore et continu dans sa lancée. ASHER ! J'hurle.
Il se décide de s'arrêter et me jette un coup d'oeuil;
- Je t'aime, chuchotais-je. Restes...
Le monde semble s'arrêter tandis que j'arrive à dire ces mots. Je le vois me fixer, en conflit avec lui même. Il se demande surement si il devrait faire le héro et faire ce qu'il faut, où juste faire ce qu'il veux. J'avance difficilement vers lui sur mes petites jambes tremblantes.
- Tu peux pas partir. Tu sais mieux que n'importe qui ce que c'est que de se faire abandonner par ce qu'on aime. On peut rester amis si tu veux. Mais me laisse pas dans cet hôpital pourri, s'il te plaît.
Il me regarde, maintenant si proche, mais je n'arrive pas à voir à travers son expression impassive. Je ne serais pas étonnée de le voir se retourner et prendre la porte. Dis quelque chose... Pensais-je.
- Tu comprend rien hein, je peux pas rester avec toi et faire comme si tu me rendais pas fou. Tu comprend ? Dit-il en baissant les yeux vers mes lèvres. La frustration grimpe en moi presque aussi vite que la douleur l'avait fait. Il à l'air si énervé, mais je vois bien que c'est contre lui.
- Embrasse moi.
Sans réfléchir, il colle ses lèvre contre les mienne. Ses mains sur mes hanche, mes sens s'évaporait tant notre passion se libérait, aussi fougueux qu'un lion enragé, ce baiser était impétueux dans un premiers temps, mes lèvres suivant les siennes. Puis i devînt plus doux, comme par peur de me briser. Il posa ses mains sur ma joue et m'avançais vers lui. Chaque centimètre de mon corps se dissous dans la paume de sa main. Je le veux. Je le veux lui, maintenant. Mais je ne peux pas, pas pour le moment. Je ralenti dans notre baiser et nous nous séparons à bout de souffle. Je ré ouvre les yeux et la lumière de l'hôpital ne me rend pas la tâche facile. Ses yeux s'ouvrent à leur tour, et notre échange de regard me donne envie de l'embrasser encore, et encore, sans jamais m'arrêter.
- Ok, murmure-t-il.
- Ok ? répondis-je toujours aussi proche.
- Ok, me dit-il avant de m'embrasser encore. Il se sépare de moi et me dit en se dirigeant vers la porte, toujours retourné vers moi : Habille toi et rejoins moi dans la voiture.
J'hoche de la tête et m'en vais à mon tour. A côté de la porte de ma chambre, je me retourne une dernière fois et le vois toujours près de l'entrée, me fixant, un sourire débile sur le visage. Je souris les yeux baissés puis entre et ferme la porte.
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Kiss my soul
RomanceAllison est née avec une cuillère en argent dans la bouche, mais à quel prix ? Ses parents, à la tête d'un gang puissant de New Mexico tiennent tête à leurs rivaux. Lorsqu'elle se fait kidnapper par Asher, meilleur dans son domaine, elle ne se dout...