Cavalier d'Argent - Tome 2 : Elduniria

Chapitre 1 : la princesse de cristal et la fille des bois (partie 1/2)

Nous étions allés, maitre Hûto et moi même à Algatia, ou la cité du pouvoir en elfique, espérant trouver Léo. Seulement ce n'était pas le responsable de l'union magique que le roi des elfes avait convié, mais quelqu'un que jamais je n'aurai pensé voir à Shola.

Ma sœur, Laëlle était à Shola.

Sur le coup, je n'ai pas voulu y croire. Aucune erreur n'était permise. Elle m'avait reconnue immédiatement. Sur le coup, j'eu la pire réaction possible. Sans avoir prononcer un mot, je pris mes jambes à mon coup.
Une fois hors du palais, je chuchotais au premier vent qui passait :

- Léger auster, porte moi sans contraintes dans les air.

Et je m'étais perché au sommet du toit le plus haut du palais. J'ignorais depuis combien de temps j'étais là, quand une voix essayait de pénétrer dans mon esprit. Mais j'étais bien trop torturé pour laisser entrer quiconque dans ma tête.

Je ne venais pas de ce monde. C'était une certitude.
L'image du petit garçon au yeux verts et au cheveux gris que me renvoyait mon esprit me dérangeait, mes yeux n'avaient pas toujours été dorés. Ils furent aussi verts que ceux de ma sœur. Un flot de souvenir me submergea, comme si tous les souvenirs de ma vie avant Shola avaient décidé de refaire surface maintenant. Je portais mes mains à mes oreilles comme pour tout arrêter. Tout, je me souvenais de tout, de mon ancienne vie dans les moindres détails.

C'est la main qui se posa sur mon épaule qui me fit rejoindre le monde réel. Si je m'attendais à trouver soit mon maitre soit Laëlle, c'était la princesse qui se trouvait à mes côtés. Assise simplement comme n'importe quel citoyen lambda.

- Princesse ?
- Ne dis rien, regarde donc autour de toi.

Le soleil était plus haut dans le ciel, il devait faire nuit à Shola à présent. Mais dans cet angle particulier, le soleil frappait la pointe de cristal du palais éclairant les arbres en contrebas de Mille nuance de couleur, en leur donnant un aspect lisse et de cristal. La cité s'accordait avec une harmonie parfaite.

- C'est l'heure de la journée que je préfère. Vers neuf heures, le soleil vient taper le cadran composer de millions de minuscules fragments de cristal. Ces millions de fragment redirige la lumière de façon individuelle pour éclairé chaque arbre de cette manière en s'aidant des reflets des bâtiments. Cette heure là est aussi appelée l'heure des arbres de verre. Tu vois comme chaque arbre est différent, chaque maison, chaque bâtiment et pourtant à cette heure là, tout se fonde en une seule unité. Que cela te serve de leçon apprenti suprême. Si tu arrive à concilier chaque personnalité tu arrivera à créer une guilde aussi harmonieuse que notre cité.

Je me mis debout pour mieux apprécier le spectacle. L'auster de toute à l'heure vint danser autour de nous, mes cheveux dansant devant mes yeux. Il m'entraîna dans sa danse pour me soulever dans les airs. Je volais seul. C'était étrange comme sensation. Quelques instants plus tard la princesse se retrouva à mes côtés. Ses cheveux blanc aussi fins que ceux de Mizu volaient au vent.

- Et n'oublie pas, les choses nous dépasse souvent, mais si parfois prendre de la distance peut aider à prendre conscience des choses, ne t'éloigne pas trop, et reste prêt de l'essentiel. L'important n'est pas de savoir comment Laëlle est arrivée jusqu'ici, l'important c'est qu'elle soit là. Tu ne crois pas ?

Je lui souris. Elle me prit la main avec une grande douceur pour me faire redescendre jusque sur le toit. J'allais lui poser une question mais elle y répondit avant même que je ne l'eu posé.

- Léo doit être quelque part sur le royaume. Mais tu sais il vit sa vie, cela fait bien longtemps que nous ne l'avons pas vu, je dirai vingt cinq ans. Dit-elle en réfléchissant.
- Vingt-cinq ans !
- Ca peut te paraître beaucoup mais à échelle d'elfe c'est peu. Il était venu au premier anniversaire de la princesse des elfes, et après on ne la plus revu. Il a changé après la disparition de ta mère. On ne sait pas où il est. Mais tu as autre chose dont tu dois t'occuper il me semble. Continue-t'elle.