Chapitre 8 : Les cavaliers noirs et la cité de Bronze (1/3)

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Nda : je vous propose toujours un dessin mais je mettrais l'avancée à chaque partie du chapitre, plutôt que trois fois le même

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Ester soufflait bruyamment en rangeant son carnet dans sa sacoche. Assis sur le lit en face de lui, en tailleur, je sortis de ma méditation.

Nous avions beaucoup visiter la ville ces deux derniers jours et j'avais même pu faire donner  un coup de neuf à l'épée du prince hier. Les artisans de Kona sont vraiment très doués. Mon oncle aurait adoré être ici. Il m'aurait sûrement menacer de m'abandonner dans une de leur forge si j'oubliais encore d'attiser les braises. La présence des cavaliers noirs nous rappelait à l'ordre quand à la nature de notre voyage. J'avais discuter avec Ian à distance, il était inquiet. Il connaissait bien, voir trop cet ordre de cavalerie. Rien que l'évocation de ces derniers suffisait à le rendre anxieux. Maitre Hûto nous avait intimé d'être les plus discret possible et de ne jamais se trahir.

"Jolan, quand vous repartirez de la ville, limite les contacts aux urgences. Quelqu'un de puissant peut intercepté nos échanges. tenez vous en à la mission. Même entre vous, aucun mot ne doit sortir. Et les cavaliers noirs, évitez les autant que possibles. Ils ont surement des mages dans leur rang, ne faites rien de suspect, et rien de bien non plus. Évitez les comme la population générale, ne les idolâtrez pas, ne les fuyez pas. Il ne faut pas qu'ils découvrent qui vous êtes, ou pire qu'ils cherchent à vous recruter."

"Je sais maitre. Nous partons aujourd'hui de toute façon. Nous reprenons notre route vers Vilm. Soyez tranquille, le roi est toujours dans le Nord normalement."

"ce n'est pas le roi qui doit vous inquiéter."

"Je sais. Nous serons prudent. Même si je doute que le roi laisse son As loin de lui."

J'ajustais mon pourpoint bleu et Ester m'aidait à ajuster le bandeau devant mes yeux.

- Tu n'as pas trop envie de vomir ? me demanda-t-il.

- J'ai hâte de pouvoir l'enlever en quittant la ville.

- Tu vas pouvoir avaler quelque chose ?

- Non, je ne pense pas. J'en ai marre de rendre mes repas.

- Tu n'as pas garder grand chose depuis deux jours. Faut que tu manges avant de partir. Les autres mages aveugles ne sont pas tout le temps en vision d'ondes. Personne ne t'en voudra si tu arrête pour manger.

- Je mangerai en sortant de la ville, ne t'inquiète pas.

Bluette vint se cacher dans le col de mon vêtement et Morgan sortait de derrière le paravent cachant un baquet d'eau qu'il avait réchauffé pour la toilette.

- Par pitié ! Mets un pantalon.

- Ça va ! On est bien ensemble aux bains d'habitude.

J'étais content de ne rien voir. Mais le bruit des rideaux m'indiquaient que ce n'était pas pour lui qu'Ester avait râler. Malgré leurs disputes quotidiennes, nous les soupçonnions de se disputer surtout pour détendre l'atmosphère. Nous allions à Vilm. Autant se jeter dans la gueule du dragon. Je tâtonnais pour chercher ma sacoche et la passais par dessus mon épaule. Le contact de l'épée de Nominoë contre ma hanche me rassurait.

- Vous êtes prêts les garçons ?

Morgan finit de s'habiller en vitesse et nous descendions prendre un petit déjeuner avant de partir. Je me contentais d'un verre d'eau.

- Il faut prendre des forces jeune homme.

- Je ne suis pas du matin, mais c'est gentil.

- C'est dommage que vous partiez avant les fêtes.

Cavalier d'Argent - Tome 2 : ElduniriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant