20

542 38 2
                                    

J'ai passé plus d'une heure à crier dans la chambre, mes hurlements résonnant contre les murs en bois massif. La porte finit par s'ouvrir avec un grincement sinistre. Heinck entre dans la pièce, un sourire cruel sur les lèvres, ses yeux brillants d'une détermination glaciale. Il s'approche de moi avec une lenteur calculée.

– Ne me touche pas, sale meurtrier ! Pourquoi as-tu tué un homme innocent qui ne t'a rien fait ? criai-je, les larmes coulant sur mes joues.

Il me répond par une gifle violente qui me fait basculer au sol. Je tente de me redresser, mais il empoigne mon cou avec une force terrifiante. La pression sur ma gorge me fait manquer d'oxygène, et je commence à me débattre frénétiquement.

– Tu es à moi. Ton cœur, ton corps, tout m'appartient. Tu pensais t'enfuir avec un autre homme ? dit-il, la voix chargée de rage possessive.

Je suffoque, tentant désespérément de retirer ses mains, mais son emprise se resserre encore plus. Finalement, il me relâche, et je me mets à tousser violemment, les larmes mêlées à ma sueur.

– Tu es à moi, crie-t-il à nouveau, sa voix résonnant comme une menace.

– Jamais je ne serai à toi. Je te déteste, dis-je, la voix brisée par la douleur et la terreur.

Il me répond par un baiser sauvage, mordant ma lèvre jusqu'au sang. Ses mains se glissent sous mes vêtements, les déchirant sans ménagement, dévoilant mes seins sans soutien-gorge.

– Dis-moi, cet imbécile t'a touchée ?

– (pleure) Tu me dégoûtes, dis-je, ma voix étranglée par les sanglots.

– Réponds-moi ! crie-t-il, empoignant de nouveau mon cou avec une force brutale.

– N..non, dis-je avec difficulté, chaque mot étant un effort.

Il commence à lécher mon cou, ses gestes devenant de plus en plus déplacés. Il retire ma jupe et ma petite culotte, et malgré tous mes efforts pour le repousser, il est implacable. Je crie, je pleure, je le griffais, mais rien ne l'arrête. Finalement, je sens un doigt entrer en moi, provoquant un spasme de douleur.

– (pleure) Arrête ! suppliai-je, ma voix pleine de désespoir.

– Ton corps doit savoir à qui il appartient, dit-il avec une froideur déconcertante.

Il retire son doigt et commence à passer sa tête entre mes jambes. Sa langue se déplace sur ma peau, me provoquant des gémissements involontaires alors que je pleure silencieusement. Il répète ce geste plusieurs fois avant de me pénétrer avec sa langue.

Quelques minutes plus tard, il se redresse, retire son pantalon et se remet à califourchon sur moi. Il m'oblige à le regarder dans les yeux tout en me pénétrant. Ses mouvements sont brutaux, et je ne peux retenir mes gémissements, malgré moi.

Quelques heures plus tard, nous atteignons tous les deux l'orgasme. Il se retire de moi, et je pousse un cri d'horreur, me recroquevillant sur le lit en pleurant. Heinck, encore haletant, me couvre de baisers dans le cou, ses mots maintenant empreints de possessivité.

– Je t'aime, je t'aime, mon amour. Tu es à moi, dit-il avec une intensité désespérée.

Celui que je considérais comme mon meilleur ami vient de me violer, et je ne sais pas comment me remettre de cette épreuve. Je ferme les yeux, les larmes continuant à couler sans fin.

Il me soulève doucement, comme une princesse, et me dépose dans la salle de bain. Il allume la lumière tamisée et l'eau chaude coule doucement du pommeau de douche. Il me lave avec soin, tandis que je suis perdue dans mes pensées, la douleur et la confusion m'envahissant.

Après m'avoir lavée, il m'enveloppe dans un peignoir doux et me fait coucher dans le lit. Les draps sont fraîchement changés, mais ils ne me réconfortent pas.

– Tu as abusé de moi, tu es content ? dis-je, ma voix un murmure brisé.

Je n'entends rien au début, puis soudainement, il éclate en sanglots, ses pleurs résonnant dans la chambre.

– (pleure) Je suis désolé, mon amour. Je suis désolé, dit-il entre deux sanglots.

– Tu n'as que ça à dire ? criai-je, ma voix tremblante de colère et de douleur.

Il se couche près de moi dans le lit, me prenant dans ses bras. Ses larmes mouillent mes cheveux alors qu'il murmure :

– (pleure) Qu'est-ce que je dois faire pour que tu m'aimes ? Aime-moi, s'il te plaît.

Je le regarde à travers mes larmes, le regard vide, et je ferme les yeux, incapable de trouver des mots pour exprimer l'horreur et la tristesse que je ressens.

Sens interdit ( Heinckera) Tome3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant