Sens interdit ( Heinckera) Tome3

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Je me réveillai dans mon lit, un peu désorientée. C'était étrange, car je m'étais endormie dans la salle de cinéma la veille. Heinck devait m'avoir portée jusqu'à ma chambre. Je rougis en pensant à cela et me mordis les lèvres, le souvenir de sa tendresse me revenant en mémoire.

Oh, j'avais presque oublié ! Heinck m'avait promis de m'emmener à la salle de sport aujourd'hui. Je me précipitai sous la douche, puis enfilai une tenue de sport : un legging noir et un t-shirt gris. Une fois prête, je descendis les escaliers avec impatience, me dirigeant vers le salon où Heinck était installé.

– Titou, dis-je en me laissant tomber sur lui.

Il était absorbé par son ordinateur, les yeux rivés sur l'écran. Il ne me remarqua pas tout de suite, alors je me blottis contre lui par derrière, enroulant mes bras autour de son cou et posant ma tête sur son épaule. Enfin, il ferma son ordinateur et se tourna vers moi avec un sourire surpris.

– Oui, mon amour ? demanda-t-il.

– Mmmh, tu m'as promis de m'emmener à la salle de sport aujourd'hui, dis-je, espérant qu'il n'ait pas oublié.

– (souriant) Oh oui, bien sûr !

Il me demanda d'attendre quelques instants pour se préparer. Je patientai en le regardant se changer, impatiente de découvrir la salle de sport. Quelques minutes plus tard, il sortit en tenue de sport, et me prit par la main. Nous sortîmes de la maison et nous dirigeâmes vers l'arrière, où se trouvait une immense salle de sport.

– (souriant) C'est énorme, dis-je en découvrant l'espace. La salle était équipée de divers équipements de fitness, et une table de tennis attira particulièrement mon attention.

– (souriant) Oui, c'est plutôt grand, répondit-il.

– On joue ? demandai-je en attrapant une raquette de tennis.

Il en prit une autre, et nous commençâmes une partie. Les échanges étaient rapides et animés, et bien que je m'amusai beaucoup, je me rendis vite compte que Heinck me surpassait largement.

Heinck m'avait donné une véritable raclée au tennis, et je le boude maintenant, croisant les bras avec un air faussement contrarié. Il se mit à rire en me tirant vers lui, amusé par ma réaction.

– Arrête de rire, ce n'est pas drôle, lui lançai-je en feignant l'indignation.

– Oh, madame est mauvaise joueuse, répliqua-t-il avec un sourire malicieux.

– Je ne le suis pas ! Tu as triché, dis-je en le regardant avec reproche.

– Pff, n'importe quoi, répondit-il en secouant la tête, comme si ma plainte était sans fondement.

Je me levai, prête à rentrer, vexée par sa victoire injuste. Soudain, Heinck me tira à lui avec un geste soudain et m'embrassa. Sur le moment, je le repoussai immédiatement, mon cœur battant plus vite.

– J'en avais envie, dit-il, son sourire se faisant plus tendre.

Il me prit dans ses bras et m'emporta jusqu'à la sortie de la salle de sport, où il s'arrêta brusquement. Je descendis de son dos, intriguée par son changement de comportement.

Je suivis son regard et mes yeux s'écarquillèrent en voyant plusieurs policiers et deux hommes armés se diriger vers nous. Leurs uniformes et leurs gestes autoritaires étaient clairs. Ils avançaient d'un pas déterminé, les menottes en main, tandis qu'un des agents lisait une feuille dans sa main.

Mes pensées s'embrouillèrent alors que la réalité de la situation me frappait. Heinck était menotté sous mes yeux, et je restai figée, incapable de comprendre ce qui se passait. Le contraste entre le moment joyeux que nous venions de partager et cette scène de désordre total me laissa abasourdie. Je me demandais ce qui avait conduit à une telle situation et ce que cela signifiait .