Fiction OrelxGringe - Les chatouilles.

Partie 37.

1330 ème jour :

« Orel, mon ange... »

Guillaume posa ses mains sur les cuisses de son petit-copain qui était assis à califourchon sur lui, ses bras autour de son cou. Ils étaient en train de se balader au parc et à un moment donné, Aurélien lui avait demandé s'ils pouvaient s'asseoir dans l'herbe, près d'un petit ruisseau. Ils étaient un peu cachés et presque personne n'était dans les environs de toute façon. Ils s'étaient assis côte à côte, les yeux rivés sur le ruisseau devant eux et écoutant les oiseaux chantant dans les arbres, le vent soufflant légèrement, lorsque Guillaume avait sentit Aurélien frôler sa main de la sienne, venant entremêler leurs doigts avec délicatesse. Ils étaient restés silencieux, profitant du moment présent, et quand il s'était tourné vers le plus jeune, Guillaume avait remarqué avec tendresse à quel point ses joues étaient rouges. Aurélien avait alors tourné la tête pour le regarder à son tour et il l'avait vu se mordre fébrilement la lèvre, un air embarrassé sur le visage, avant qu'il ne se redresse et ne se rapproche de lui. Il était alors resté immobile tandis qu'Aurélien s'asseyait à califourchon sur ses cuisses, entourant son cou de ses bras, et Guillaume l'avait attiré un peu plus à lui en entourant sa taille de ses bras alors qu'Aurélien se penchait vers lui pour venir l'embrasser amoureusement. Il avait vite répondu au baiser, approfondissant ce dernier en participant avec plaisir, jusqu'à ce qu'il ne sente le plus jeune faire un léger mouvement de bassin en avant. Il n'avait tout d'abord rien dit, pensant que peut-être ce dernier avait été inconscient, mais lorsqu'il avait senti le plus jeune faire un deuxième, puis un troisième mouvement de bassin en direction de son entrejambe, Guillaume avait décidé qu'il ne pouvait plus faire semblant de rien.

« Orel, arrête ça... » murmura-t-il contre les lèvres de son petit-copain et ce dernier sembla alors se rendre compte qu'il lui parlait car il arrêta de l'embrasser.

Aurélien lui lança un regard inquiet, ses mains entourant toujours son visage, là où ces dernières avaient migré pendant qu'ils s'embrassaient, et Guillaume lui sourit doucement en caressant délicatement ses cuisses. Le plus jeune avait une fâcheuse tendance à toujours vouloir accélérer les choses entre eux dès que leurs esprits commençaient à s'échauffer. Et il savait en partie la raison de cela. Mais il avait promis de ne pas aller plus loin avant ses quinze ans. Et il voulait s'y tenir.

« Qu-Qu'est-ce qu'il y a ? balbutia Aurélien, semblant avoir du mal à revenir à l'instant présent, et Guillaume remonta lentement une main jusqu'à son front pour dégager doucement sa frange de devant ses yeux.

— Orel, tu recommences... Je t'ai déjà dit que je ne voulais rien faire avant tes quinze ans, non ?

— Désolé, s'excusa sincèrement Aurélien en rougissant violemment. Je ne m'en suis pas... rendu compte...

— Vraiment ?

— Oui, je te jure, dit précipitamment le plus jeune en lui lançant un regard inquiet. J'étais déjà trop loin pour me rendre compte de quoique ce soit, moi... C'est mon corps... C'est... machinal, Guillaume. »

Guillaume dévisagea le plus jeune d'un air attendri, caressant sa joue gauche de son pouce, et lui sourit tendrement :

« Alors c'est ton corps... qui veut passer à la vitesse supérieure, Orel ?

— O-Oui... répondit Aurélien en se mordant fébrilement la lèvre inférieure avant de lui jeter un petit regard inquiet. Tu sais, comme j'ai déjà... Enfin... bafouilla le plus jeune en se mettant à rougir de plus belle. J'ai déjà fait... plus... même si je n'ai que quatorze ans... avec... balbutia-t-il et Guillaume hocha la tête pour lui dire silencieusement qu'il comprenait et qu'il n'était pas obligé de prononcer son prénom. Alors... Quand il se rend compte qu'il y a possibilité d'aller plus loin, il doit chercher à passer à la vitesse supérieure, comme tu dis... Parce que pour lui, c'est la suite logique. »