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Jour 1.
« Aurélien ? Ça va mon cœur ? »
Aurélien se tourna vers la voix qui s'était adressée à lui et tomba sur le regard un peu soucieux de son père, malgré le petit sourire qu'il pouvait apercevoir sur ses lèvres. Il sortit alors de ses pensées en se rendant compte que ça devait déjà faire quelques minutes qu'il avait décroché de la conversation. Il hocha alors la tête et sentit son père glisser sa main sur sa nuque pour caresser cette dernière avec douceur :
« Ça fait trois fois que je t'appelle. Tu es sûr que tout va bien ?
— Oui, papa. Ne t'en fais pas, ça va. » répondit-il en esquissant un petit sourire afin de rassurer son père.
Il vit son père lui lancer un regard inquiet avant que ce dernier ne se mette à soupirer profondément en fermant les yeux. Quand il ouvrit les yeux de nouveau, il le vit balayer du regard la petite pièce dans laquelle ils étaient, avant de se tourner vers lui à nouveau :
« Je suis désolé que ta mère ne soit pas monté avec nous pour t'accompagner ici. Je sais que c'est une étape importante pour toi, lui dit son père et il haussa les épaules alors qu'il sentait un nœud se former dans sa gorge.
— C'est pas grave. T'es là, toi.
— Oui, bien sûr. Mais ça aurait été mieux qu'on soit là tous les deux, je suis désolé. »
Aurélien haussa les épaules à nouveau et il sentit son père se mettre à caresser sa nuque de nouveau, comme pour lui montrer qu'il était là, qu'il le serait toujours, et qu'il pouvait compter sur lui. Il aimerait tellement que ça soit vrai. Mais pourtant, il y avait des choses qu'il ne pouvait pas lui dire. Pour son bien... Ou bien était-ce parce qu'il avait trop peur ? pensa-t-il en se perdant dans ses pensées encore une fois. Peur de lui dire, peur de sa réaction...
« C'est un peu glauque cette chambre quand même... marmonna son père entre ses dents et il se tourna vers lui, revenant au moment présent. Tout ce noir... Si tu veux, je vais demander à Mme Nougot si on peut repeindre les murs. Pour que tu t'y sentes mieux.
— C'est bon, papa... Sa fille reprend la chambre en juin. Ça ne me dérange pas. »
Son père le regarda un instant sans rien dire et il le vit se lever pour se diriger vers sa valise au sol. Il observa ce dernier l'ouvrir en grand, avant d'en sortir un petit lapin blanc en peluche, et il ne put empêcher un petit rire de passer le seuil de ses lèvres.
« Tu me l'as vraiment mis dans mes affaires, papa ? Je l'avais mis de côté, pourtant...
— T'allais vraiment partir de la maison sans le prendre avec toi, Aurélien ? Tu veux qu'il soit triste ou quoi ? rigola son père en le lui tendant et il sourit d'un air gêné avant de prendre la peluche dans ses bras.
— Je suis grand, maintenant... J'en ai plus besoin... dit-il en regardant le lapin qui semblait lui rendre son regard et il sentit son père poser une main sur sa cuisse alors qu'il s'accroupissait devant lui.
— Qu'est-ce que tu racontes, mon petit cœur... Depuis quand onze ans c'est grand ? »
Aurélien détourna les yeux de son lapin pour regarder son père qui lui souriait tendrement et il le sentit caresser doucement sa jambe par-dessus son pantalon.
« N'essaie pas de grandir trop vite, Aurélien. Tu as tout le temps pour ça... Laisse les problèmes aux adultes.»
Il sentit ses yeux se remplir de larmes et, alors qu'il fermait ces derniers pour se retenir de pleurer devant son père, il sentit celui-ci se relever pour s'asseoir à ses côtés sur le petit lit.
« Profite de ton enfance, mon cœur... Pourquoi tu pleures...? »
Alors qu'il sentait son père l'attirer à lui pour caresser doucement son dos afin de le calmer, il revit dans un flash le meilleur ami de ce dernier se pencher vers lui dans son lit et lui poser la même question. Pourquoi tu pleures ? Tu devrais plutôt aimer ça, non ? Dis que tu aimes ça, Aurélien... Il essaya de repousser le souvenir du plus fort qu'il le pouvait et lâcha sa peluche qui tomba au sol pour venir entourer la taille de son père de ses bras pour se blottir contre lui.
« J'espère que tu seras bien ici... l'entendit-il chuchoter plus à lui-même que pour lui, alors qu'il glissait ses doigts dans ses cheveux pour les caresser doucement. Tu vas me manquer, mon ange. »
Aurélien hocha la tête, resserrant sa prise sur le tee-shirt de son père et sanglotant douloureusement en silence. Oui, il serait bien ici. Tant qu'il serait loin de cet homme, alors tout irait bien.
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Fiction OrelxGringe - Les chatouilles.
Hayran KurguAurélien déménage sur Paris afin de rentrer dans un internat et de commencer le collège, loin de sa vie d'avant qu'il essaie d'oublier. Il a onze ans lorsqu'il rencontre Guillaume, son voisin de palier et garçon qui devient rapidement son meilleur a...