Haizaki
“T’es sûr de ce que t’avance ? demande Haizaki, douteux de cette annonce.
- Certain !” répond le joli brun, qui se rhabille sur le bord du lit ; sans même lui apporter un regard. C’est quand celui-ci finit de boutonner sa chemise qu'il accorde enfin son attention au président.Etonnamment, Ryû qui l’ignorait jusqu’à présent s’approche de lui, d’une façon totalement provocante. À ce moment là, la raison pour laquelle Haizaki est encore avec lui, après deux ans de secret, lui revient en mémoire. Et d’ailleurs, il n’est pas contre un second round.
Mais jamais, il avouera un jour, qu’il a éprouvé des sentiments pour lui. Pour quelconque homme, en réalité ; non, c’est inconcevable pour Haizaki. Tout ceux qui avouent cette faiblesse ne sont que des moins que rien, pour lui. Par ailleurs, une mesure, restreignant plusieurs droits, a bien été mise en place pour ces faibles. Il est donc inconcevable que le président puisse en faire partie.
De plus, si ce qu’il lui a raconté s’avère vrai, Hazaiki doit réagir au plus vite. Donc au diable, ces lèvres qui se pressent contre les siennes, ce corps qui se collent contre le siens, ces hanches qui ondulent sur son érection naissante. Il n’y a pas une seconde à perdre ! Il repousse -à contre coeur quand même- le brun et sort du lit, déterminé.
“Bon d’accord, j’vais régler ça. Au plus vite.
- Je connais l’un des deux, si ça peux t’aider, déclare d’une voix dépitée Ryû.
- Hum, j’t’écoute.”
Haizaki ouvre donc grand ses oreilles, pour avoir plus d’information. Et Ryû évoque un certain “Aomine”. Il déclare ensuite que l’homme qui l’accompagnait, lui est inconnu. Cependant le séduisant brun le décrit comme étant plus petit que le dit “Aomine”, qu’il réside en haute ville, ainsi qu’il a une chevelure reconnaissable entre mille. D’un seul coup, une lanterne s’allume et d’une description apparaît un nom. Un homme aux cheveux vermillon, cela ne peut être que lui ! Il attrape alors, en quatrième vitesse son portable.“Hanamya, j’ai besoin de toi !”
Satsuki
« Il faut que je me dépêche, ça va faire une heure qu’ils m’attendent ! »En rentrant pour se préparer, Satsuki a mis un temps fou à choisir ce qu’elle comptait porter. Et maintenant, elle est encore dans la salle de bains, regardant son visage maquillé, depuis dix minutes, à la recherche du moindre défaut. Après examination, elle est enfin satisfaite et sors pour filer dans sa chambre. Mais voilà, perfectionniste comme elle est, il est de son devoir de vérifier, une dernière fois, devant le miroir de son placard, sa tenue. Et la jeune adulte, aux cheveux pastels, en est plutôt contente. Alors, d’un pas fier, elle se dirige vers son fils et son ami, qui s’impatiente véritablement, grognant chacun dans leurs coins.
Quand, elle fait son entrée dans la pièce à vivre, les mâchoires des deux garçons manquent de s’éclater sur le sol. À cet instant, un mélange de sentiments envahit la jeune femme. Ce mixe, de gêne et d’amusement en elle, vient du fait de ces yeux surpris par cette tenue qui lui convient parfaitement. Les visages émerveillés de ces hommes rendraient plus d’une femme heureuse.
Durant cette courte période dans le silence, Satsuki constate avec joie l’effort vestimentaire de son ami d’enfance. Et alors qu’elle allait faire la remarque, elle se fait interrompre par celui-ci.
“Oi ! Akashi, c’est chasse gardée ! lui déclare Aomine, sur un ton suspicieux et rieur.
- Pff… ça j’ai bien compris. Étant donné ton effort vestimentaire, lui répond-elle sur le même ton.
- Ouais…, a-t-il dit une main derrière la tête. T’es magnifique…, avoue Aomine recentrant l’attention sur elle.
- Pour une fois, j’suis d’accord avec lui maman !
- Ahah, vous me gênez les garçons ! C’est vrai que j’ai voulu faire un effort. Je rencontre enfin le fameux Akashi quand même, c’est pas rien”. Puis elle lance un clin d’oeil à son frère de coeur, en enlaçant de tout l’amour d’une mère, Yû.
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Toi, moi et un ballon !
FanficLe pays est sous le despotisme de ce fumier d'Haizaki. Les jeux, le sport et d'autres formes de loisir sont petit à petit supprimés, ne reste seulement les magouilles et le travail à charge. Akashi, ancien journaliste, vie ou survie dans le monde o...