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Hello, juste pour info, j'ai changé la fin du chapitre précédent !
Du coup, si vous avez pas lu encore, je vous conseille de le faire.
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Dès lors que Aomine monte dans la salle commune, Kuroko avance à son niveau pour le prévenir que Yû et Nijimura seront amenés ici pour leur sécurité. Il précise que Kagami et Kise n'ont rien, eux. Un brin soulagé, Aomine tourne la tête vers la télé mais découvre une immense image bleue, avec écrit : "Votre programme revient tout de suite." Un hurlement de fureur noire résonne dans sa conscience, qu'il retient tant bien que mal. Elodie, qui assiste à toute la scène, vient à sa rencontre et l'asseoit sur le canapé de la salle.

"Vous pouvez nous laisser seuls, un instant ? Demande-t-elle aux autres, d'une bienveillance inégalée.

Ni une ni deux, tout le monde quitte l'espace pour rejoindre ses quartiers dans le doute le plus concret. Maintenant seul, la brune appose délicatement une main sur celle de Aomine, dont le regard tueur et les sourcils froncés traduisent une envie de meurtre affolante.

- J'ai pas envie de parler, lui assène-t-il, d'un ton assassin.

- Très bien, tu n'as qu'à m'écouter.

Il détourne la tête, mais ne retire pas sa main. Elodie sourit, connaissant son ami sur le bout des doigts. Il est frustré au possible et sa mauvaise foi dirige sa conduite.

- Personne ne pouvait prédire ce qui pouvait se passer... Commence-t-elle.

- J'étais contre, Elodie...

- Mais une voix contre toute les autres n'est pas entendue.

- Vous auriez dû.

- C'est facile de dire ça... C'est facile de donner raison à celui qui avait vu la chose différemment, après que les faits se soient déroulés. Tu ne peux pas nous blâmer, si le plus grand nombre est d'accord, alors c'est ainsi.

- Comment tu peux dire ça, alors que ton amie est avec un taré qui lui fait je ne sais quoi ? S'emporte Aomine, haussant le ton et se levant des coussins.

- Je dis ça, parce que maintenant c'est de notre devoir de nous adapter ! Pas de se morfondre et de ruminer ! Satsuki est assez grande pour faire ses propres choix et s'il s'avère que c'en est un mauvais, c'est à nous de l'en sortir de là. Ne crois surtout pas que je ne m'inquiète pas pour elle ! Je suis morte de trouille ! J'ose même imaginer ce qu'elle endure ou subit ! J'ose même pas imaginer le stress qui la tentanise... (Elle se mord les lèvres férocement.) Mais au lieu de clamer haut et forme que notre décision n'était pas la bonne, je cherche déjà un moyen de localiser Hanamiya. J'attends Yû de pied ferme, pour le rassurer et le prendre dans mes bras ! Regarde-toi, t'es comme une panthère folle dans sa cage !

- Mais qu'est-ce que je peux faire ? Je suis impuissant ! J'ai pas le génie de Akashi, j'ai pas le calme de Kuroko, ni tes compétences en informatique, je suis comme un con à stresser !

- Calme-toi, deja... Dit-elle, en lui prenant les mains. Je ne suis pas sûre que ça va rassurer Yû de te voir dans cet état.

D'ailleurs, à peine finit-elle ses mots, que Riko et Huyga entre dans la pièce. Avec eux, un homme brun est à leur côté, portant dans ses bras un petit garçon en larme. Cette image aveugle Aomine d'angoisse, il se jette à l'encontre du petit pour le prendre contre son cœur. Sous les plaintes de tristesse de Yû, le bleuté l'emmène dans sa chambre. Tout deux se couchent dans le lit, qu'ils partagent avec Seijuro. Quelques minutes s'écoulent et les pleures de l'enfant se calment peu à peu il comprends que son grand-frère est à ses côtés.

Toi, moi et un ballon !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant