Chapitre 8

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Marianne se tord douleurs pendant que lui semble lui parler tant dis que l'autre homme à l'ordinateur pianote sur le clavier du grand écran. Les larmes viennent embuées les yeux d'Aria. Elle les essuie d'un revers de la main. Elle s'aperçoit brusquement qu'une ombre se rapproche d'elle. Quand elle relève la tête, Aria voit le chef de l'autre côté de la vitre l'observant avec un rictus malsain mais dès que ses yeux bruns croisent les siens, son sourire s'évanouit instantanément.

!!! ATTENTION !!!

Ce chapitre contient des scènes de violences explicites.

Public averti.

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Surprise et apeurée, Aria se recule aussitôt de la vitre. Ses yeux ne quittent pas les ceux de l'homme tellement elle est terrorisée par ce monstre à l'apparence humaine. L'homme à l'ordinateur se tourne vers son chef et semble l'appeler. Il finit par lui tapoter l'épaule pour attirer son attention. Le chef paraît soudainement reprendre ses esprits puis il serre les dents. Le chef se dégage d'un geste vif de l'autre homme et court vers la porte par laquelle elle est passée. Effrayée de l'imaginer passer cette porte, la jeune fille se retourne vers la sortie et prend ses jambes à son cou.


Quelques minutes précèdent la fuite précipitée de la naïve prisonnière apeurée étend ses ailes vers un monde qui lui est inconnue, une toute autre scène se déroulait au sein du bunker. Le chef ayant lancé l'assaut, Raphaël Owens, ne s'attendait pas à ce que ce jour soit marqué de tant évènements majeurs dans sa vie.

Les portes du dernier sas s'ouvrent à lui pour son plus grand plaisir. Après avoir assisté à ce jolie spectacle d'effroi de la part des petites souris égarées, le jeune chef sadique peut enfin entrer en scène. Voir cette Dr. Isher Marianne qui lui a échappée maintes et maintes fois par le passé, dorénavant à sa merci telle la vile chose fragile qu'elle est. De plus, l'observer s'agiter telle une désespérée chutant sans aucune attache pour la retenir de plonger dans la folie est un vrai régal pour les yeux. La misérable vipère se blesse toute seule en tentant de trouver un moyen de s'échapper. Tellement pitoyable. Le cruel chef a l'impression que tous ses efforts payent après toutes ses années de dur labeur. Cette chose utilise ses propres semblables et ceux de la même espèce que lui comme de vulgaires cobayes n'existant que pour satisfaire ses intérêts personnels. Cette vipère orgueilleuse mérite seulement la monnaie de sa pièce. Elle a toujours tout fait pour obtenir du pouvoir, de la reconnaissance ainsi que de la vénération de la part du monde entier sans même jeter un regard aux atrocités qu'elles engendre perpétuellement sans le moindre scrupule. Aujourd'hui, lui, Raphaël Owens, va s'occuper de lui faire payer bien plus cher que n'importe quelle personne par le passé.

Il s'approche tranquillement de cette savante totalement détraquée qui s'est volontairement mutilée les mains. Il l'attrape par le col et la balance près de la porte par laquelle elle a fait sortir son cobaye au vue des simples vêtements qui habillent la silhouette de la fille. D'ailleurs son geste l'a pris par surprise. Pendant une seconde, le jeune chef a songé qu'il restait peut-être une miette d'humanité à cette mégère. Mais ensuite, il a vu comment cette détraquée s'est jetée sur la jeune fille toute à l'heure avec cette air de cinglée. Il a vite compris que ce n'est pas la vie en elle-même de la fille qui l'intéresse mais autre chose. Cette autre chose semble au vu de la situation, d'une extrême valeur aux yeux de cette folle, bien plus que sa misérable vie alors qu'elle n'a vécu que telle une égoïste absolue.

À cette idée, il ne peut empêcher son sourire de s'agrandir. L'envie de lui arracher la seule chose pour laquelle elle ose se sacrifier lui prend de toutes parts. Il sent son estomac se tordre parmi ses tripes en imaginant le puissant plaisir qui électrocuterait chacun de ses muscle. Il enlève ses lunettes de protection et les jette sur un meuble recouvert de son immonde sang. La vision de cette chose agonisant dans son propre sang, à ses pieds, est d'un tel régal que cela lui provoque des rires de satisfaction. Mais il en désir encore bien plus. Son excitation fait grimper sa chaleur corporelle si vite qu'il a besoin de prendre une grande inspiration pour oxygéner ses pensées dissolues. Il passe sa main moite dans ses cheveux pour dégager quelques mèches brunes et rebelles de son front pendant que la cinglée geint en se tordant de douleurs. Ces cris sont si jubilatoires qui son excitation vient de s'accroitre encore. Il soif de vengeance, il a faim de supplications.

Le Spécimen de laboratoire et le Chef de la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant