Chapitre 18 : Stress et angoisse

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Après cette soirée qui clôtura ce long mois de vacances, je n'eus littéralement aucune occasion de parler à nouveau avec mon camarade. J'avais à peine eu le temps de le saluer le matin que nous devions suivre le rythme des leçons et des cours super-héroïques.

De ce fait, je n'avais pas reparlé à Todoroki. Avait-il demandé à son père de lui accorder du temps à la fin de la semaine ? Avait-il toujours des problèmes de sommeil ? Des fois, je me surprenais à penser à lui dans des moments complètements hasardeux et qui n'avaient rien à voir avec la situation. À cause de ça, je me retrouvais souvent le nez dans mes pensées sans faire véritablement attention à ce que je faisais.

Au point qu'une après-midi, j'étais brutalement rentrée dans Monoma, l'excentrique un poil chieur de la classe B, en plein milieu d'un couloir. J'avais eu le droit à tout un cirque comme quoi les losers de la classe A étaient si nuls qu'ils ne regardaient pas où ils allaient et que je ne remontais pas beaucoup l'estime de la classe. En bref, des propos plutôt acerbes que j'avais balayé d'une main en ignorant royalement le blond. J'avais continué mon chemin sans m'excuser et je l'avais entendu maudire mon manque de politesse.

Mais ce n'était pas tout. Durant les cours de super-héros 101, j'avais dû faire équipe trois fois avec Bakugo dans la semaine. Trois fois. Et Bakugo n'était pas Monoma. Non, loin de là. Je m'étais sévèrement fait remonter les bretelles plus d'une fois par mon camarade car j'étais trop dans la lune. Et il n'y était pas allé de main morte.

Cependant, la troisième fois, j'en avais eu marre de me faire crier dessus à tout bout de champ. J'avais alors pris la situation en main à la surprise de Bakugo et nous avions magnifiquement voler la victoire à Sero et Kirishima lors d'une simulation héros-vilains.

Il n'avait alors plus rien dit et s'était contenter de grogner dans sa barbe ce que je compris comme "Arrêtes de merder si tu veux avoir ton permis provisoire".

Et cette fois-ci, c'était moi qui n'avait rien répondu. Il n'avait pas tord. Au contraire, le blond avait raison sur toute la ligne. J'étais trop distraite ces temps-ci et si je ne me ressaisissais pas, le permis provisoire allait me filer sous le nez. Or, c'était bien là ce que je refusais le plus. Je n'avais pas littéralement passé un mois sous un soleil de plomb à suer et à saigner tout ce que je pouvais pour me foirer et ne pas décrocher ce maudit permis.

À ce propos, toute la semaine je m'étais préparée à passer l'examen. Ou plutôt, on m'avait préparé à le passer. Le monde se remuait autour de moi et j'en étais presque spectatrice. Tout d'abord, les filles passaient le plus clair de leur temps à me briefer sur les épreuves à venir et à me rassurer sur les critères de sélection.

Clairement, on ne pouvait pas dire que j'étais sereine. J'étais même carrément stressée à l'idée de tout ratée et d'avoir encore plus de retard sur tous les élèves de ma classe. Mais heureusement, mes amies étaient là pour me conseiller et Eri était même venue me voir une fois dans la semaine pour me dire de calmer mon stress.

J'avais été touchée par son attention et j'avais serré l'enfant très fort dans mes bras.

Mais les filles et Eri n'avait pas été les seules à m'aider. J'avais arrêté de m'entraîner avec Nemuri et Ectoplasm mais le héros était venu lui-même à ma rencontre dans les couloirs du lycée pour me conseiller de faire un tour dans les classes d'assistance afin de faire une révision de mon costume avant de passer l'examen.

Je m'étais alors demandé à quoi cela allait bien servir mais je m'y était tout de même rendue. 

J'étais entré dans l'atelier du héros-professeur Power Loader et j'y avais fais une étrange rencontre. Il s'agissait d'une jeune fille aux cheveux roses dont les yeux jaunes possédaient des cibles à la place des pupilles. Et comment expliquer ça ?

CRIMSON 「MHA - Todoroki Shoto x OC」Où les histoires vivent. Découvrez maintenant