𝑩𝒍𝒐𝒐𝒎ᴳᵘᵏᵏᵐᶤᶰ ᵀᵒᵐᵉ ¹

𝟏𝟔❁𝑂𝑥 𝑒𝑦𝑒 𝑑𝑎𝑖𝑠𝑦❁

Le geste de Jimin fut incontrôlé. Il n'était pas parvenu à retenir sa colère et ses yeux clairs remplis de noirceur témoignaient alors de la rage qui le conssumait. Jungkook et Constance se tenaient derrière lui, complètement abasourdie pour l'une et surpris pour l'autre, tandis que du côté d'Athéna la jeune femme souriait avec fierté. Les habitants avaient placé leurs mains devant leurs bouches, écoeurés par ce qu'il venaient de voir mais très peu choqués.

Bastian méritait même plus que ça, d'après certains. Celui-ci était au sol à côté d'un Jimin qui se tenait droit face à lui alors que des gémissements de douleur s'échappaient de sa gorge. Le blond ne ressentait aucune pitié pour lui. S'il y avait bien une chose à laquelle il ne fallait pas s'en prendre, il s'agissait de ses parents ou de son peuple. Et en l'occurrence, Bastian avait osé s'en prendre aux deux. Ce n'était donc pas étonnant qu'il ait craqué de la sorte.

Du côté de Jungkook, celui-ci ne s'attendait vraiment pas à ça de son côté. Il ne connaissait Jimin qu'au travers des rumeurs et il n'avait pas eut le temps de se faire à ce caractère et cette personnalité si spéciaux.

«Que quelqu'un apporte un linge pour ramasser cette chose.» ordonna Jimin après son silence en pointant la moitié de la langue de Bastian, qui gisait sur le sol. À cet ordre deux servantes quittèrent la salle sous ses yeux. Il se diriga ensuite vers son trône à côté duquel il rangea son épé dans son fourreau, sans prendre la peine de la nettoyer.

Une fois cela de fait, plus personne ne su quoi faire. Tout le monde suivait ses mouvements, attentifs à ce qu'il allait bien pouvoir dire. Jimin remarqua sans grand mal leurs regards mais malheureusement, les gémissements de douleur qui sortaient de la bouche de Bastian commencèrent sérieusement à l'enrager.

«Daphnée.» à l'entente de son prénom prononcé avec autant d'autorité, la femme sortie de sa torpeur et offrit toute son attention à Jimin. «Je veux que cette enflure ainsi que ses acolytes finissent leur vie à croupir dans une cellule de Junis.» il dit en s'approchant de sa mère qui était face à lui. Daphnée acquiesça et s'apprêta à ordonner qu'on ramasse les prisonniers avant de se faire couper par un Jimin qui tenait sa mère dans ses bras pour la rassurer.

«Cela te convient-il Jungkook ?» il demanda à  en faisant référence à ce qu'il venait de dire. «Si tu veux qu'il meurent tous autant qu'ils sont tu peux aussi te décider.» il rajouta en serrant la main de sa mère dans la sienne. Celle-ci le remercia silencieusement, comprenant qu'il cherchait à lui apporter du réconfort après les atrocités que Bastian lui avait lancé au visage.

«Non, je pense que votre traitement ainsi que celui des grenats sera suffisant.» répondit Jungkook en ne voyant aucun problème à ce que Jimin décide du sort de tout le monde.

«Bien» dit ce dernier en hochant la tête. «Maintenant je ne veux plus personne dans la salle du trône, rentrez tous chez vous ou retournez à vos occupations.» il ordonna en lâchant Constance, s'apprêtant lui-même à partir en premier pour rejoindre sa chambre dans l'espoir d'être enfin tranquille et de pouvoir enfin réfléchir à tout ça calmement. «Oh et avant que j'oublie ; je ne veux plus entendre parler de cet homme.» il montra du doigt Bastian, faisant ainsi comprendre à tout le monde qu'il désirait l'effacer définitivement de sa vie. «Je me chargerai de diriger la garde de Thadée avant de placer un nouveau général à sa tête, ne vous en faites pas.»

Après cela il se tut et sans attendre une seconde de plus, il quitta la salle avec une démarche particulièrement élégante. Comme à son arrivée, tous les regards le suivirent jusqu'à ce qui disparaisse de leur champ de vision. Puis tout le monde obéit et la salle fut petit à petit vidée des centaines de personnes encore présentes à l'intérieur.

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Une fois de nouveau seul, Jimin monta très rapidement dans sa chambre en grimaçant à la vue de la tâche de sang qui ornait la manche de son habit. Son aura dégageait encore énormément de colère alors personne n'osa se mettre en travers de son chemin, d'autant plus lorsqu'il entra dans sa chambre en fermant durement sa porte.