Ce fut avec difficulté que Jimin ouvrit les yeux le lendemain matin. Son corps endolori par son profond sommeil, il eut besoin de quelques minutes avant de se redresser dans le lit où il venait de passer la nuit. Autour de lui, la lumière du jour envahissait la chambre alors que Jungkook était encore paisiblement assoupi à ses côtés, ses paupières délicatement fermées et ses lèvres retroussées dans un léger sourire.En veillant à ne pas le réveiller, il s'assit pour ensuite s'étirer silencieusement. Sa bouche était encore pâteuse et ses yeux légèrement collés mais rien ne l'empêchait de regarder longuement le corps ensommeillé de l'homme si attirant qui dormait encore à quelques centimètres de lui.
Ses yeux éhontés retraçèrent la courbe tentatrice de ses lèvres qui semblaient être si agréables et réconfortantes, le renvoyant inévitablement dans ses souvenirs de la veille. Il avait finalement compris ce qu'il se passait et désormais, il ressentait bien le changement d'attitude envers le général. Il se rendait compte de l'attirance qu'il éprouvait pour lui et ainsi, il prenait conscience de son regard à son égard.
Il prit donc place contre la tête de lit en soupirant, sans pour autant quitter des yeux le visage apaisé de Jungkook. Son subconscient lui criait de se remettre sous la couette pour se coller à son torse chaleureux mais son esprit semblait trop occupé à se remémorer seulement sa sensation sécurisante de ses bras autour de lui.
D'un mouvement ample, il souleva alors la couette qui recouvrait encore ses jambes pour se hisser hors du lit. Il ne fallait pas qu'il reste ici à observer Jungkook de la sorte, il ne fallait pas qu'il succombe à ces choses qui faisaient rage dans son fort intérieur. Lui qui avait l'habitude de garder un contrôle permanent sur ce qu'il ressentait... À cet instant, il ne se reconnaissait plus. Il était effrayé par ce que lui murmurait le petit diablotin près de son oreille puisqu'il savait pertinemment que cette fois-ci, même le petit ange était d'accord avec lui.
Il décida donc de quitter la pièce en traînant derrière lui l'élégante silhouette de son ombre, qui en passant devant les yeux fermés du noiraud, le sortit de son sommeil. Il ne le remarqua pas pour autant et s'engouffra dans le couloir, ses cheveux blonds rebondissants à chacun de ses pas.
Jungkook de son côté, gémit d'inconfort à la vive sensation de solitude et de froid qui s'engouffra sous ses draps au départ de son prince. Tout comme ce dernier, il pris un petit temps avant d'ouvrir ses yeux fatigués, découvrant ainsi l'espace vide qui s'offrait à lui. Lentement, il roula sur le matelas en veillant à ne pas s'emmêler dans la couverture et vint s'allonger là où son prince avait passé la nuit. Son visage se press contre l'oreiller moelleux où avait reposé sa tête et il inspira une grande bouffée d'air, avide de la douce odeur qui émanait du tissu.
L'un comme l'autre, ils étaient complètement charmés. Mais ils savaient bien ce à quoi ils s'exposaient en ressentant tout cela. C'étair impossible pour eux d'imaginer assumer cette attirance. Il était préférable autant pour Jimin que pour lui de ne rien dire, ne rien ressentir, ne rien laisser transparaître.
Et le plus triste dans cette situation, restait le fait qu'ils ne savaient pas ô combien ils commençaient à s'aimer réciproquement.
Hier soir, ils avaient discuté pendant près de deux heures de tout et de rien. Pendant ces deux heures, ils n'avaient pas lâché du regard l'autre, beaucoup trop concentré à imprimer leurs expressions, leurs sourires. Jungkook s'était une fois de plus découvert un attachement particulier pour celui radiant de son prince et ce dernier aux petits rictus de son général. Puis, lorsque Jimin avait finalement terminé par somnoler, rassuré par la présence forte du noiraud ; il s'était laissé aller au gré de ses songes.
À ce doux souvenir de lui venant retracer le visage assoupi du blond de son regard, Jungkook gloussa, les vibrations de sa voix s'échouant dans le moelleux de l'oreiller.
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𝑩𝒍𝒐𝒐𝒎ᴳᵘᵏᵏᵐᶤᶰ ᵀᵒᵐᵉ ¹
Fanfiction«𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒖𝒊. 𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒐𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆́𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒉𝒆́𝒓𝒊𝒓. 𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆́𝒔𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆...