L'après-midi était désormais bien entamée. Seize heures sonnait et le pique-nique était depuis longtemps devenu une journée détente au bord de l'eau. Tout le monde vaquait à ses occupations, créant plusieurs petits groupes de personnes autour du lac. Constance, les parents de Taehyung ainsi que Aris et Ilian étaient assis sur une île en plein milieu de l'eau, cannes à pêche à la main et le sourire aux lèvres. Ils discutaient et pêchaient tranquillement tout en profitant du soleil.
Un peu plus loin devant eux se trouvaient Taehyung et Eole accompagnés d'Agathe et Éline ainsi que de leurs enfants. Ils jouaient ensemble dans l'eau et s'amusaient à s'éclabousser, leurs rires créant un agréable son en arrière plan. Et enfin, Jungkook, Jimin ainsi que Gahyeon et Jafar se trouvaient assis au bord de l'eau, leurs pieds faisant trempette pendant qu'ils discutaient de petites choses sans grande importance.
Cela faisait cependant près d'une heure que Jungkook semblait légèrement impatient. Il aimait discuter avec la princesse et son mari mais il avait aussi très envie de passer un peu de temps seul avec Jimin. Celui-ci lui lui avait assuré à plusieurs reprises qu'ils allaient bientôt partir se baigner mais sa discussion avec sa sœur était bien trop animée pour qu'il puisse s'en soutirer. Et la chaleur n'arrangeait d'ailleurs rien à la situation. Le noiraud pouvait bien l'évaluer avec l'air lourd autour d'eux, qui tournait aux alentours de trente degrés. Il avait juste envie de se plonger dans l'eau fraîche du lac pour retirer la fine couche de sueur qui commençait à s'accumuler sur sa peau.
«Je vais aller me baigner.» et donc, tandis que Jimin était encore en train de parler, il se dit qu'il pouvait très bien attendre qu'il le rejoigne et aller se baigner. Il attira l'attention des trois personnes avec qui il était et se leva -toujours avec difficulté- les contournant alors tout en attrapant le bas de sa chemise.
«Tout seul ?» demanda Jimin en haussant les sourcils. Le noiraud acquiesça puis retira difficilement son vêtement, dévoilant son torse hâlé recouvert de bandages. Il avait trouvé un moyen de se déshabiller tout seul sans hurler de douleur, en abaissant son torse et ses bras vers l'avant.
Gahyeon et son mari eurent un petit moment d'absence en le voyant ainsi se défaire de son haut, puis leurs yeux grimpèrent jusqu'à son visage pour y découvrir une mine légèrement agacée. Ils comprirent sans grande difficulté qu'il avait perdu patience après avoir demandé des dizaines de fois à Jimin de le suivre et que donc, il avait fini par se dire qu'il pouvait très bien y aller tout seul.
Néanmoins, c'était tout de même la première fois que Jungkook affichait ainsi son torse meurtri à tout le monde. Et évidemment, cela attira l'attention de beaucoup de monde et d'autant plus lorsqu'il porta sa propre main jusqu'à son épaule pour y attraper l'épingle à nourrice maintenant sa première bande. Jimin pris peur qu'il se fasse mal et se leva enfin pour lui venir en aide, ne voulant pas qu'il essaie de passer son bras derrière son dos pour dérouler son bandage.
«Fais attention, tu vas te faire mal.» il fit en déposant sa main sur le tissu. Jungkook leva les yeux au ciel mais le laissa tout de même faire, ses bras tombant le long de son corps. «Tu ne pouvais pas attendre que je viennes ?» rajouta ensuite le prince en secouant la tête.
Le noiraud gloussa amèrement et soupira : «Cela fait une heure que je te demande de venir. Et puis, je peux y aller seul si tu veux rester là.» il lança en plantant son regard dans le sien.
«Tu es impatient, tu le sais ça ?» répliqua Jimin en rigolant. Il le trouvait plutôt mignon avec son visage frustré.
«Si je ne l'étais pas, je ne serais pas général à mon âge.» coïncida alors Jungkook en haussant les épaules. C'était inutile de le nier puisqu'il savait depuis toujours que lui et l'attente ne faisaient pas bon ménage. Jimin rigola de plus belle à sa réponse puis parvint à lui retirer l'entièreté de ses bandages.
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𝑩𝒍𝒐𝒐𝒎ᴳᵘᵏᵏᵐᶤᶰ ᵀᵒᵐᵉ ¹
Fanfic«𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒖𝒊. 𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒐𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆́𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒉𝒆́𝒓𝒊𝒓. 𝑰𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆́𝒔𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆...