-Chapitre 7-

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Je me retourne vers mon dessin, ignorant Théo.

- Est-ce que c'est vrai ? Il demande.

- De quoi ?

- Que t'as harceler des gens...

Je me stop. C'est faux, mais si je lui dit, le groupe des cassos vont m'en faire baver...

- Non.

- T'es sur ?

- Bah oui. Et j'aurais harceler qui ?

- Une des jumelles, je sais plus laquelle...

- Ah je vois. Sache que ces gens me déteste, ils ont toujours tout fait pour me pourrir la vie...

- Je te crois pas. Ils sont pas des mythos.

- Si tu le dit... Mais tu n'as pas la preuve qu'ils sont pas des gens bien ?

- Qu'elle preuve ?

- Ils m'ont tabassé !

- Ils t'ont rendue la monnaie de ta pièce pour avoir harcelé une des jumelles.

Je me mis à rire.

- Tu les crois vraiment hein... Fais comme tu veux !

Je me reconcentre sur mon dessin. Sans m'en rendre compte, mes pensées se tournent sur ce qu'il s'est passé hier, comment mon père a-t-il pu faire ça..? A sa propre fille ! Et ma mère... Elle s'en fous tellement... Mes larmes commencent à couler, abîmant mon dessin. Je sèche mes larmes avec rage. Sacha entre, il me vois pleurer et vois Théo qui joue à son tel.

- Eum... J'ai besoins de te parler Gab, c'est urgent !

Je le suis en faisant attention que Théo ne voit pas mes larmes. On va dans la salle de bains.

- Qu'es ce qu'il se passe Gab... Je vois bien que tu me cache quelque chose...

- Très bien... D'accord... J'vais te dire c'qui s'passe !

- ...

- Tout les jours au collège, on m'harcèle, on m'tabasse, on m'rabaisse, on m'humilie, on m'fait m'sentir comme une moins que rien... Théo était mon amis, il m'a laissé tomber ce con !! Et Papa... papa... hier...

Je n'arrive pas à parler plus, au début, j'etait en rage, je criais presque mais je n'y arrives plus, je n'arrive même plus a parler, je ne prend pas le temps de sécher mes larmes. Mon frère me prend dans ses bras en me chuchotant des mots doux. Quand je me suis un peu calmée il me dit :

- Qu'est-ce que papa t'as fait..?

- Il... Il... Il m'a... Il... m'a... v... vi... vio...

Je n'arrive pas à en dire plus et laisse mes larmes s'écouler sur le torse de mon frère, il a ma taille alors qu'il a deux ans de moins.

- Il t'a violé...

Je ne répond rien et mes pleurs redoublent. Je m'accroche au t-shirt de mon frère tandis que celui-ci me caresse doucement les cheveux pour me rassurer.

- Chhhhhh... Je suis là... Ne t'en fait pas.. Pour le moment, il ne feras rien...

Pour le moment... mais après ? Mon frère ne pourras pas m'aider. J'ai toujours été plus forte moralement et physiquement que lui, donc il ne pourras pas m'aider. Et puis, maintenant, il sais que j'ai craquer, je ne peux plus supporter, c'est désormais inconcevable que je reste aussi forte qu'avant, mon père a créer une faiblesse dans mon morale, maintenant, je ne pourrais plus remonter la pente. Et mon frère le sait, a compter de ce jours, il devras se débrouiller seul... sur le soutien psychologique en tout cas... je ne peux plus l'aider alors que je suis moi-même « détruite » là dessus.

Je fini par me calmer et nous retournons dans la chambre. Je regarde mon dessin, ravager par les larmes qui ont coulés. En fait, il est pas détruit, j'ai juste à continuer mon dessin, qui à la base était triste, et ça peux rendre bien, si je sais me débrouiller.

Plus tard, nos parents nous appelles pour manger. On descend, s'installe à table et mangeons. Les adultes parles affaires entre eux, tandis que les deux garçons et moi mangeons silencieusement.

Le soir arriva, et Théo et ses parents partirent. Juste quand la porte fut fermée et que mon frère s'était retourné, mon père me susurre à l'oreille :

- Dans ma chambre se soir. Quand ton stupide frère dormira.

- O-oui.

Puis mon frère part se mettre en pyjama dans la chambre, moi je prend une douche.

*élipse de la nuit*

Je me réveille, j'ai mal partout. Je me prépare pour aller au collège. Je me maquille et met un gros pull pour cacher les blessures que je ne peux pas maquiller. Je me fait un chignon mal coiffer puis je me refais frapper une ou deux fois par mes parents avant que mon frère et moi ne partions en direction du collège.
Il rejoint ses amis et moi, je part derrière le collège. Théo et les autres arrives.

Ils commencent à me me frapper. Mon visage me brûle, la ou ils frappent brûle. Sa fait mal. Sa pique, non, sa brûle, en fait, je ne sais pas vraiment, mais c'est douloureux en tout cas. Mes larmes ravagent mes joues. Au fait, ce matin je n'ai pas été au travail, se soir j'annonce ma démission, sinon mon père va me faire encore plus mal... Je m'excuserais au près de mon frère, il ne pourras pas avoir de téléphone.

Ils me laissent enfin. Je ne bouge pas. Je ne peux tout simplement pas. Je n'arrive plus à bouger. Mes muscles sont endoloris et je n'ai plus de force.

Après être restée je ne sais combien de temps comme ça à ne pas bouger, j'entend mon nom être appelé. Je reconnais la voix de mon frère.

- Gabriela !! Est-ce que sa va ?! Qu'est-ce qu'il t'es arrivée !!

- Ça... Ça va...

- Non tu vas pas bien ! T'as loupé deux heures de cours !! Ils m'ont demandé où t'étais !

Je ne répond pas... Deux heures..? Je n'avais pas l'impression que c'était autant.
Je me relève difficilement et mon frère viens m'aider.

Dans mon monde... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant