Je rentre chez moi, accompagnée de mon frère. Je stresse. J'espère que mes parents ne vont pas utiliser la force pour me frapper..
J'avance jusque devant la porte d'entrée et m'arrête.
- On fait comme hier.. d'accord ?
- Je te fais confiance.
J'inspire grandement avant de tourner là poignet de la porte. Mes parents ne sont pas là, quel soulagement..
Mon frère et moi allons dans notre chambre. On fait nos devoirs. Il ne reste plus qu'un jours avant le week-end.. Demain nous serons Vendredi. J'ai peur de ce qui pourrait se passer ce week-end mais je n'en fis rien paraître pour mon frère.
Mes parents rentrent. Je ne dit rien. Ils ne m'appellent pas, ni moi, ni mon frère. Ouf..
Plus tard, mes parents nous appellent pour manger. On y va et tout se passe.. bien ? Ils ne nous frappent pas, ne nous font pas de remarques désobligeantes, ne nous parles pas. Bref, c'était assez... étrange, mais je ne me plaint pas.
Après, nous montons dans la chambre et nous faisons notre routine, tout se passe bien, nos parents ne nous appelles pas, ils ne nous ont pas frappés, pas insultés, ça fait bizarre mais c'est une bonne chose.
Le lendemain :
Je me lève, me prépare, réveille mon frère, qui commence les cours 1heure plus tard que moi, je m'inquiète un peu mais je pense que sa ira bien..
Et me dirige vers le collège tout en mangeant une pomme.
Arrivée au collège, je vais dans la cours et sort mon cahier de dessin. La sonnerie retentit. Je vais me ranger avec les autres et la prof de math, Mme Martin, viens nous chercher.
Après le cours :
Je reste dans la classe suite à la demande en milieu d'heure de Mme Martin.
- Le directeur m'a dit qu'il « enquêtait » pour savoir si tu t'était fait harceler, tu veux bien que je lui raconte ce que tu m'a dis ?
- Oui. Vous pouvez aussi dire que vous m'avez vue en train de me soigner, c'était les blessures d'eux que je soignais... Quand j'ai été à l'infirmerie c'est à cause d'eux aussi.. Désoler de vous avoir mentis...
- D'accord, merci. Et ce n'est rien, je comprend.
On se souries et je m'en vais vers mon prochain cours.
L'après-midi, en cours d'Histoire :
J'arrive dans la classe et la première chose que je vis fut l'enveloppe posée sur ma table. Je souriais, contente.
Je m'asseyais et l'ouvrais.
Salut ! Je suis trop trop trop trop TROP content(e) (je te donne toujours pas d'indices ;)) que tu ai acceptée :D
Bon, pour commencer notre « jeu », je vais te poser des questions basiques.
- Est ce que tu as des frères et/ou sœurs ? Si oui, leur prénom et âge.
- T'es plutôt fille ou gars ?
- T'es en couple ?
Et voilà, comme on est vendredi, pose moi une question, j'y répondrais lundi ;) (je sais t'es horaires pour ce cours, mais je te dirais pas comment ;)) Tu as pas le droit de me demander :
- Mon prénom/nom
- Mon physique (je te le dirais quand je le voudrais ;))
- les trucs sur ma famille (des renseignements sur mes parents, admettons, ma mère est à l'hôpital, et je décide de te le dire, tu n'a pas le droit de me poser des questions sur elle)
Et c'est tout, bon courage ;)Toujours anonyme XD
Je laisse un sourire triste m'échapper face à sa dernière question. Je répond à ses questions par :
- Oui, Sacha, il est en sixième.
- Je suis lesbienne.
- Je ne sais pas trop, c'est compliquer.Et pour ma question je lui demande :
- T'es une fille ou un gars ?Le reste de la journée se passe sans encombres, Théo étant d'ailleurs absent du à sa punition.
Je rentre chez moi, mon frère a mes côtés. Je tourne la poignée de la porte.
On tombe directement sur mon père, ma mère n'est pas là.
- Va dans la chambre Sacha. Dis-je.
Il ne dit rien et m'écoute.
Mon père s'approche encore, furieux.
- Alors, ça te fais rire de te moquer de moi ? Maintenant tu vas te laisser faire bien gentiment si tu ne veux pas souffrir encore plus.
Eh merde... bon, ce jours devait bien arriver mais je ne pensais pas aussi tôt...
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Dans mon monde...
RomanceGabriela est une jeune fille de 14 ans qui fais sa rentrée en troisième. Elle se fait harcelée par plusieurs personnes depuis la sixième car elle est extrêmement timide et n'a pas d'amis. Chez elle, la situation n'est pas favorable non plus. Ses pa...