-Chapitre 20-

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- Non.

- Comment ça « non » tu veux triplement souffrir c'est ça ? Pas de problème !

Il s'avance vers moi et essaye de me prendre par le col mais je l'esquive. Il se met dans une fureur encore plus grande et essaye de me baffer, ce que j'esquive également.

Il veux me donner un coup de poing, je le retient.
Soudain, je sens quelque chose dans ma jambe qui me force à tomber à genoux, au sol. Merde ! Le coup de poing était une diversion !

Je n'ai pas le temps de me relever qu'il me donne un coup dans le ventre, me faisant me plier.
Ensuite il enchaîne les coups. Coup de pied, de poing, mais je vois qu'il évite mon visage, sûrement pour pas que sa se voie au collège, mais d'habitude il ne se gêne pas, je ne comprend pas.

A un moment, j'essaye de me relever, malgré la douleur, mais c'était sans compter sut mon père qui me souleva par le col de mon t-shirt. Il me plaqua violemment contre la porte.

- Maintenant tu va bien m'écouter petite garce, la prochaine fois que tu n'écoute pas ce que t'a mère ou moi-même te disons, se seras bien pire.. compris ?

- Je.. ne. Vous écouterais.. plus ! Je refuse de me laisser faire ! J'en ai marre ! Plus jamais vous ne me toucherez, ni moi, ni Sacha !

Mon père, enrager, desserra sa prise de mon pauvre t-shirt pour plutôt mettre sa main sur mon coup.

Il resserrais sa prise et mes main vinrent agripper la sienne dans l'espoir de là desserrer. Mes effort étant vain, et l'air passant de moins en moins jusque dans mes  poumons, je me mis à lui griffer la main.

Mes joues étaient trempées de larmes, rendant ma respiration encore plus difficile.
Soudainement, je ne sentais plus rien. Mon père venais de me lâcher et je m'écroulais lourdement contre le sol froid.

Je reprenais petit à petit ma respiration. Avalant de grandes goulées d'air. Mes yeux était encore rivés sur le sol, je n'arrivais plus à bouger, ni même à prononcer un seule son.

- J'espère pour toi que tu as compris la leçon sale garce.

Je frissonnais face à la voix de mon père, enfin, si on peux appeler cela un père..
Je relève les yeux, difficilement et lentement, pour voire mon père me regarder de haut, avec un sourire carnassier et sadique.

Je respirais toujours difficilement, ayant inconsciemment mis mes mains là où se trouvais précédemment celle de mon géniteur, tandis que celui-ci s'en allais en ricanant.

J'essayais de me relever, mais c'était peine perdue, j'étais bien trop faible pour accomplir un tel effort.

Tout mon corps tremblais et mes membres refusaient de m'écouter, comme si je ne contrôlais plus mon propre corps.

Au bout d'un long supplice, ou je pouvais de nouveau respirer, mais pas bouger, je tomba dans les lapes profondes du sommeil.

- Salut Gabriela ! Tu m'as manquée...

- Na.. Naël ?

- C'est moi !

- Je suis tellement contente ! Tu es revenue ! Tu es vraiment revenue !

- Je sais mais, si je suis revenue, se n'est pas pour toi.

- Q-quoi..?

- Enfin, si, en quelques sorte.

- Je ne comprend pas... Explique moi s'il te plaît..!

- Tu as trahis ta promesse, tu ne t'ai pas défendue. Je suis donc ici pour te dire que tu vas souffrir de ne pas avoir tenue ta promesse !

- Quoi ? Naël ! Attend ! Ou est-ce que tu vas ?! Je suis désoler ! Je sais que j'aurais du tenir ma promesse mais c'était tellement dure ! Je t'en supplie ! Pardonne moi... Naël !!

Je me réveillais dans un sursaut, j'étais dans mon lit, assise, et transpirante de sueur.

- Ah ! Tu es enfin réveillée ! J'ai cru que tu était dans le coma.. Tu vas bien ? Papa ne t'a pas trop fait mal ? Demande mon frère.

- Ça.. Ça va... Plus de peur que de mal..

- Alors tu peux m'expliquer pourquoi je t'ai retrouvée au pied le la porte, inconsciente !

- Désoler.. Papa y a été un peu fort.. Mais je vais bien.

- Non tu ne vais pas bien... J'ai regarder tes blessures, il faut que tu reste au lit, au moins ce week-end.

- Mais-

- Il n'y a pas de mais ! C'est trop dangereux ! Tu risque de réouvrir tes blessures sinon.

- Bon, d'accord..

- Bien, repose toi maintenant.

J'hoche doucement la tête et repose mon corps sur le matelas. Ma tête contre l'oreiller froid, apaisant ma migraine naissante.
Je ne tarde pas à rejoindre les bras de Morphée, qui m'attendais déjà avec impatience.

Dans mon monde... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant