-Chapitre 10-

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Je me lève avec difficultés. J'ai mal partout, hier mon père m'a énormément frappée... Je réveille mon frère qui part prendre une douche pendant que je m'habille. Je descend, mange un peu et mon frère et moi partons pour le collège. Je le vois qui ne va pas avec ses amis.

- Tu ne va pas rejoindre tes amis ?

- Non je reste avec toi.

- Ce n'est pas la peine..

- J'insiste.

- Ne t'inquiète pas je ferais attention.

- Bon ok. Mais arranges toi pour pas sécher comme vendredi !

- Oui !

Mon frère commence à aller vers ses amis, moi je vais derrière le collège ou les cassos m'attendent.

- Tiens tiens mais qui voila ? Quel surprise, Gabriela !

- L-laissez moi !

- Et pourquoi ferrions nous ça ?

- Euh.. Je... Parce que vous m'avez assez frappés vendredi..?

- Eh non ! On ne te laisseras jamais tu entend ? JA-MAIS !!

- S'il vous plaît...

- Non. Approche salope !

Je m'approche d'eux, tremblante. Ils rigolent... Théo aussi... Il se moque. Je ne comprend pas.. On étais amis pourtant.. Pas vrai ?

- Théo... Pourquoi fais-tu ça ? On était amis...

- Comme tu l'a dit, on était amis. Nous ne le sommes plus maintenant et c'est tout ce qui compte.

- Mais...

- Bon tu m'soule !

Il me mis un coup de poing dans la mâchoire. Puis les autres me donnèrent des coups à différents endroits. Dans le ventre, je tombe à genoux. Danses les côtes, je me tord de douleur. Dans le dos, mes mains sont au sol, me supportant faiblement. Encore dans les côtes, je tombe sur le flanc. Dans le ventre, je me recroqueville. Dans les jambes. Le ventre. Le dos. Les bras. Les côtes. Ils me tournent et s'attaque à mon autre côté. Je souffre. Je pleure. Je lâche quelques gémissements. Ils rigolent. Je couine. Ils se moquent. J'ai mal. Je sens le sang couler le long de mon dos. Mon corps me brûle. Mes joues sont inondées. Ma vue est brouillée.

Ils arrêtent. Enfin. Lorsque je n'entend plus rien, je me relève avec difficulté. Et sort quelques bandages de mon sac. Je me soigne. J'applique un coton avec du désinfectant sur mes plaies et met un peu de crème sur les hématomes naissants.

Mes larmes coulent toujours abondamment sur mon visage. Je les sèches du dos de la main. J'attend quelques secondes de plus. J'entends la sonnerie annoncer le début des cours, je me dépêche, je rejoins ma salle de classe juste à temps et m'installe. Je suis dans la dernière rangée au fond. J'écoute la prof mais je sent mes paupières se fermer toutes seules, elles sont de plus en plus lourdes, je n'arrive plus a les retenir ouvertes alors je me laisse plonger dans un agréable trou noir.

*Driiiiiiiiiiiiiiiing*

Je me réveille, en sursaut. C'est la fin de l'heur, tout le monde range ses affaires. Je fait de même. Je n'ai rien écouter du cours, j'ai passer l'heure à dormir pour rattraper un peu du sommeil manquant de cette nuit.

Je me dépêche de sortir de la salle et je vais tout de suite au cours suivant, maths, avec la prof qui veux que je lui parle... c'est mort, je lui raconte pas mes problèmes, sa va juste les faire grandir...

Je m'installe à ma place. J'écoute la prof, elle n'arrête pas de me regarder bizarrement pendant le cour.

*Driiiiiiiiiiiiiiiiing*

Sa sonne enfin, je range mes affaires.

- Gabriela, j'aimerais te parler.

- Euh... D'accord ?

On attend que toute la classe soit partie.

- Je vous ai aperçue ce matin.

Je commence à stresser.

- Ah oui... Ou ça ?

- Derrière le collège, en train de soigner des blessures. D'où provenais ces blessures ?

- Ces blessures sont... celles d'hier ! Je les soignais parce que j'ai oublié de le faite ce matin !

- Et pourquoi ne pas les avoir soignés dans les toilettes ?

- Je ne voulais pas que quelqu'un les vois.

- Hmm...

Elle paraissais sceptique mais je ne dit rien.
Je sort de la classe, le reste de la journée de passa sans problèmes.

Dans mon monde... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant